Modèle équipé d’un porte-fourreau d’origine bulgare postérieur à la Première Guerre mondiale
Longueur : 360 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Armement : fusil Mannlicher M-1895
Il est fort probable qu’une partie de ces baïonnettes était attribuée à des troupes allemandes envoyées en Serbie, afin d’aider l’armée bulgare. Ces soldats allemands auraient été armés avec le fusil M-1895 pour faciliter l’interchangeabilité des armes, des pièces de rechange et des munitions avec les troupes bulgares.
Poinçon de contrôle allemand (lettre gothique sous couronne)
Monogramme royal couronne et W (Wilhelm II), de l’empereur Guillaume II de Prusse, qui régna de 1898 à 1918 et année de fabrication
Le matricule bulgare inscrit au crayon électrique est postérieur à la Première Guerre mondiale
Système de verrouillage allemand à gauche, austro-hongrois à droite
La société Ernst Busch, établie à Solingen en Allemagne, a fabriqué des baïonnettes modèle 1895, de 1916 à 1918, la plupart d’entre elles, portent la marque de Prusse « W » sur « 17 » qui signifie l’acceptation dans l’armée prussienne en 1917.
Lion symbole de la Bulgarie
Une autre société Simson & Co. à Suhl (Province de Saxe), a fourni à l’armée bulgare de rares baïonnettes M-1895 sans datation et sans poinçon de contrôle allemand sur le pommeau.
Le fourreau de ces variantes est identique au M-1895 austro-hongrois.
Les porte-fourreaux utilisés pour ce modèle suivant la période sont, voir (Porte-fourreaux) Bulgarie N° : BU 18 A ou Autriche-Hongrie N° : AUT 18 A.
Le 30/06/21.
Baïonnette modèle 1895 (standard) « N 305 »
mars 26th, 2022
Longueur : 360 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Poids : 300 g
Armement : fusil Mannlicher M-1895
Valeur : €€€
Rareté :
Cette courte baïonnette fut conçue pour être utilisée avec les fusils (longs 125 cm) et carabines (courtes 99 cm) du même modèle.
Fabriquée en très grand nombre, elle se rencontre régulièrement sur certains sites de vente, mais paradoxalement il est très difficile de trouver une baïonnette standard utilisée durant la Première Guerre mondiale non re-conditionnée. La plupart des baïonnettes M-95 rencontrées ont sur la croisière un n° de série inscrit à l’électro-crayon et les plaquettes rénovées. Cette opération de re-conditionnement a été réalisée en Bulgarie après 1930, stockées durant des années, elles sont apparues massivement sur le marché des surplus militaires dans les années 2000.
Elles furent fabriquées en très grande quantité sous l’Empire Austro-Hongrois (1867-1918), le plus souvent à la Manufacture d’armes autrichienne de la ville de Steyr (OEWG), ou à la Manufacture hongroise de Budapest (FGGY Fegyver-és Gépgyártó Részvénytársaság « Sociéte de Fabrique d’Armes et de Machines »
L’ancêtre de la Fabrique d’Armes et de Machines SARL (FÉG) a été fondée à Budapest le 24 février 1891. L’usine produisait des pistolets, des fusils et des mitrailleuses. Les armes à feu étaient fabriquées pour les forces armées hongroises et pour l’exportation.
Certaines baïonnettes de fabrication tardive sont démunies de marquage constructeur, d’autres fabriqués par des entreprises privées en Autriche portent des marquages spécifiques (OMC, BFM, etc ….).
Poinçon de réception autrichien (aigle impérial de Habsbourg), à partir de 1867 l’aigle bicéphale symbolise la « double monarchie ».
Poinçon de réception hongrois
Toutes ces baïonnettes fabriquées avant 1918 et utilisées par l’armée austro-hongroise (1 800 000 militaires environ en 1914), qu’elles soient de fabrication autrichienne ou hongroise possèdent obligatoirement un poinçon de réception.
Le bouton de verrouillage est fendu
La poignée est munie d’un court pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de T, Certaines variantes sont équipées avec des pommeaux de type NCO sans anneaux, probablement de surstock. Les plaquettes sont maintenues entre elles par deux rivets sur rondelles, la croisière est fixée à la lame par deux rivets saillants. Dans certains rares cas ceux-ci peuvent être soigneusement abrasés, peut être pour une réutilisation de la baïonnette par l’armée allemande.
La lame comporte une gouttière sur chaque face dont les extrémités peuvent être de forme carrée (de type M-1888), ou pointue. Il est fort probable que les lames, ainsi que divers éléments qui constituent la baïonnette proviennent de fabricants privés. Ce qui est atypique pour ce modèle est la position de la lame à tranchant inversé, appliquée plus tard aux baïonnettes tchèques (VZ-23 et VZ-24). Cette position rendait l’utilisation de la baïonnette fixée au fusil plus efficace car il est plus facile d’appliquer une force vers le haut que de pousser le fusil vers le bas.
- Le modèle le plus couramment utilisé est celui du haut.
- Celui du bas a été fabriqué à la fin de la Première Guerre mondiale. Afin d’en réduire les coûts de production, le bouton de suspension en forme de S est maintenu au corps par deux rivets, son extrémité est dépourvue de bouterolle.
Les fourreaux utilisés pour les M-1895, sont généralement fabriqués par (V & N – Vogel & Noot de Wartberg), un contractant pour les fourreaux uniquement, ou les Manufactures OEWG, FGGY, certains probablement fabriqués après 1918 ne sont pas marqués. La cuvette/ressort interne est maintenue au corps par deux rivets, le bouton de suspension est de forme ovale.
En 2016, le groupe Amazone a fait l’acquisition de la production de charrues de la société Vogel & Noot à Mosonmagyaróvár en Hongrie.
Les fourreaux utilisés durant la Première Guerre mondiale sont généralement peints avec de la peinture feldgrau, après 1918 ils seront bronzés.
Ce porte-fourreau (Bajonettasche) est celui le plus couramment utilisé pour la baïonnette M-1895 (Messerbajonett M-1895). Il n’a été introduit qu’en octobre 1908, il a ensuite été largement utilisé par les armées austro-hongroises et fut encore produit entre les deux guerres en Tchécoslovaquie, en Autriche et en Hongrie. Il pourrait aussi avoir été fabriqué en Bulgarie. La couleur du cuir peut varier du noir au naturel en passant par toutes les nuances de gris et de marron.
Faux modèle
Cette photo provient d’un site de vente, cet objet est bien décrit comme une « reproduction vieillie ». Elle ne comporte aucun marquage, ni numéro de série, le bouton de verrouillage est rond, (non fendu) et enfin le fourreau est dépourvu de cuvette amovible.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Première Guerre mondiale, ce modèle si possible non re-conditionné est indispensable dans une collection.
Le 07/08/25
Baïonnette bulgare M-1895 « N 305 »
mars 26th, 2022
Longueur : 360 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Armement : fusil Mannlicher M-1895 converti en carabine M-1895/30
Valeur : €€€
Rareté :
A partir de 1934 jusqu’au début des années 40, le Royaume de Bulgarie qui possédait déjà des fusils et carabines M-1895, a commencé à acquérir baïonnettes et carabines de toute l’Europe (principalement d’Autriche, de Tchécoslovaquie, de Pologne et de Grèce).
Ces baïonnettes M-1895, probablement rénovées à partir de 1939-40 ont généralement les plaquettes d’origine remplacées par de nouvelles de couleur claire et un n° de matricule gravé au crayon électrique sur la croisière. Certaines seront stockées jusque dans les années 1950, jusqu’à une quantité suffisante d’armes à feu soviétiques soit disponible.
Cette baïonnette a la particularité d’avoir été utilisée par le Royaume de Grèce avec un fusil Mannlicher Schönauer Y M-1903. Après l’invasion de la Grèce par les troupes de l’axe, elle fut récupérée et la croisière changée afin de s’adapter à la carabine Mannlicher M-1895/30.
Croisière d’origine grecque
A partir de 1906 jusqu’en 1914 le Royaume de Grèce a importé des fusils modèle Mannlicher M-1895 rebaptisés (Mannlicher Schönauer Y modèle 1903). Les rares baïonnettes de ces carabines, toutes de fabrication autrichienne OEWG, (150 000 exemplaires), portent le poinçon grec de Saint Georges sur le pommeau, et la lettre G sur la lame. En dehors de la croisière spécifique et de ces marquages distinctifs, elles sont en tous points identiques au M-1895 austro-hongrois.
Ce modèle, re-conditionné a été fabriqué par la société Ernst Busch, établie à Solingen en Allemagne de 1916 à 1918.
Marquage ZP de l’arsenal de Zbrojovka Praga (fabrication entre 1920 et 1923)
Marquage CET
Marquage MO (Moravske Ocelarny)
Ces baïonnettes peu courantes en provenance de l’ex Autriche-Hongrie, ou faites neuves (1920 à 23) portent sur la lame les marques CSZ (pour l’armée), ou CETN ou CET (gendarmerie). La plupart de ces baïonnettes ont été vendues à la Bulgarie dans les années 1930 ou réquisitionnées après l’annexion de la Tchécoslovaquie par l’Allemagne en 1938.
Lion apposé à l’opposé du marquage constructeur
Cette baïonnette peu courante, a été acquise à partir de 1898 par le Royaume de Bulgarie.
- Le modèle le plus couramment utilisé est celui du haut.
- Celui du bas a été fabriqué à la fin de la Première Guerre mondiale. Afin d’en réduire les coûts de production, le bouton de suspension en forme de S est maintenu au corps par deux rivets, son extrémité est dépourvue de bouterolle.
Les fourreaux re-conditionnés systématiquement bronzés, sont généralement fabriqués par (V & N – Vogel & Noot de Wartberg), un contractant pour les fourreaux uniquement, ou les Manufactures OEWG, FGGY. La cuvette/ressorts à lames du fourreau est maintenue au corps par deux rivets, le bouton de suspension est de forme ovale.
En 2016, le groupe Amazone a fait l’acquisition de la production de charrues de la société Vogel & Noot à Mosonmagyaróvár en Hongrie.
Marquage « 4to intendantstvo II 1940 » 4ème commissariat d’approvisionnement, mars 1942
Ce porte-fourreau en cuir de fabrication bulgare, renforcé par six rivets plats a été conçu pour équiper les baïonnettes M-1895, ces marquages au dos sont très rarement présents.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Stockées durant des années, ces baïonnettes sont apparues massivement sur le marché des surplus dans les années 2005. Historiquement, ces modèles ne sont plus des reliques de la Premières Guerre mondiales, ils ne peuvent pas être vendus en tant que telles.
Le 07/06/23.
Baïonnette modèle 1895 « N 305 »
mars 26th, 2022
Longueur : 360 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Militaire hongrois
Armement : fusil Mannlicher M-1895 converti en carabine M-1895/30
Modèle 1895/30 (photo trouvée sur internet)
Entre les deux Guerres mondiales, l’Autriche, la Bulgarie la Hongrie ont converti la majorité de leurs fusils Mannlicher M-1895 utilisés lors de la première Guerre Mondiale en M-1895/30 pour tirer une cartouche plus puissante de calibre 8×56 mmR.
Au Royaume de Hongrie la conversion a été effectuée par FEG à Budapest de 1931 à 1935. Les fusils longs ont été coupés à la longueur de la carabine et désigné 31 / AM. Ils n’ont pas été utilisés longtemps et ont été retirés du stockage lorsque le nouveau fusil M-35 a été introduit.
Les baïonnettes utilisées avec ces armes sont identiques aux baïonnettes M-1895 utilisées durant la Première Guerre mondiale.
Le 29/04/21.
Baïonnette modèle 1895 « N 305 »
mars 26th, 2022
Longueur : 360 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Armement : fusil Mannlicher M-1895 converti en carabine M-1895/30
Valeur : €€€
Rareté :
Après l’effondrement de l’empire austro-hongrois en 1918, la jeune République d’Autriche continua a utiliser les fusils du système Mannlicher modèle 1895. Une partie des baïonnettes qui était en service dans l’armée autrichienne, sous l’empire austro-hongrois a été récupérée, (dans ce cas, un cachet d’acceptation supplémentaire était frappé sur le talon de la lame et le bouton de suspension du fourreau, tandis que les marques originales du fabricant et de l’acceptation étaient conservées). Voir Baïonnette modèle 1895 (standard)
Marquage OMC, cette baïonnette a été fabriquée entres les deux Guerres pour l’armée autrichienne. Cette usine fabriquera ultérieurement pour la Wehrmacht des baïonnettes M-1884/98 (3ème type) identifiées à partir de 1941 par les lettres bym
Pendant l’entre-deux-guerres, les baïonnettes ont été produites par Steyr et plusieurs autres usines autrichiennes ainsi que par la société allemande August Bickel.
Blason de la République d’Autriche, qui était : De 1918 à 1934, un aigle à une tête
Dans la période de 1934 à 1938, un aigle à deux têtes sans couronne et regalia
Les baïonnettes autrichiennes étaient marquées du petit blason de la République d’Autriche, qui était : Dans la période de 1918 à 1934 – aigle à une tête. Dans la période de 1934 à 1938 – un aigle à deux têtes sans couronne ni insignes. Il existe de nombreuses variétés de ces deux timbres.
Aigle à une tête et poinçon de réception autrichien (aigle impérial de Habsbourg) WW1
Souvent, contrairement aux marques impériales, la marque d’acceptation autrichienne est située du même côté de la lame que la marque du fabricant.
Les marques avec la désignation de l’unité militaire à laquelle la baïonnette a été attribuée sont situés à l’arrière du pommeau de la poignée.
Remarques perso :
Variante peu courante du fait du double poinçonnage.
Le 31/05/23.
Baïonnette modèle 1895 (Stf) « N 305 »
mars 26th, 2022
Longueur : 360 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Armement : fusil Mannlicher M-1895 converti en carabine M-1895/30
Valeur : €€€
Rareté :
Après l’effondrement de l’empire austro-hongrois en 1918, la jeune République d’Autriche continua a utiliser les fusils du système Mannlicher modèle 1895. Cette variante, a la particularité d’avoir été fabriquée durant la République d’Autriche (1918-1938), elle a ensuite été utilisée par le Royaume de Hongrie. Voir Baïonnette modèle 1895 (standard)
Variante produite par l’usine d’état de Steyr (Staatsfabrik Steyr Stf), entre 1918 et 1934
Pendant l’entre-deux-guerres, les baïonnettes ont été produites par Steyr et plusieurs autres usines autrichiennes ainsi que par la société allemande August Bickel.
Blason de la République d’Autriche, qui était : De 1918 à 1934, un aigle à une tête
Dans la période de 1934 à 1938, un aigle à deux têtes sans couronne et regalia
Les baïonnettes autrichiennes étaient marquées du petit blason de la République d’Autriche, qui était : Dans la période de 1918 à 1934 – aigle à une tête. Dans la période de 1934 à 1938 – un aigle à deux têtes sans couronne ni insignes. Il existe de nombreuses variétés de ces deux timbres.
La cuvette du fourreau de cette variante ne comporte aucun marquage
Le 08/05/25
Baïonnette modèle 1895 (NCO) « N 307 »
mars 25th, 2022
Longueur : 360 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Poids : 335 g
Armement : fusil Mannlicher M-1895
Fixation : sous le canon
Exemple de marquages régimentaires (mais ce n’est pas systématique)
La poignée est identique au modèle standard, seule la présence d’un crochet de croisière et celle d’un anneau de fixation de la dragonne au pommeau caractérise ces baïonnettes peu courantes.
La dragonne attachée indiquait la position du sous-officier dans les rangs et la désignation de la compagnie et du peloton. Ces nœuds ou ces dragonnes étaient même montrés sur les photographies des soldats dans les tranchées à l’avant, ils n’étaient pas portés que pour la décoration, ils avaient un but important.
La lame et le fourreau sont identiques au M-1895 standard.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Première Guerre mondiale, ce modèle est indispensable dans une collection.
Le 22/12/20.
Baïonnette de fabrication civile, arme privée de tenue de sortie « N 307 »
mars 25th, 2022
Longueur : 360 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Armement : fusil Mannlicher M-1895
Valeur : €€€ €
Rareté :
Ce modèle de type (NCO = sous-officier en allemand) fabriqué après la Première Guerre mondiale est destiné à être porté comme arme de côté. Contrairement aux différents modèles 1895 fabriqués sous l’Empire austro-hongrois, la baïonnette est dépourvue de tous marquages (constructeurs, poinçons de réception, régimentaires).
La poignée est de constitution identique que celle du modèle (NCO) utilisé par l’armée.
La lame entièrement chromée sans marquage est du même type que le modèle 1895.
Le fourreau M-1895 standard de fabrication autrichienne est dépourvu de poinçon de réception.
Le 15/12/20.
Baïonnette de fabrication civile, arme privée de tenue de sortie « N 307 »
mars 25th, 2022
Longueur : 360 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Armement : /
Valeur : €€€ €
Rareté :
Ce modèle de type (NCO = sous-officier en allemand) fabriqué après la Première Guerre mondiale est destiné à être porté comme arme de côté. Contrairement aux différents modèles 1895 fabriqués sous l’Empire austro-hongrois, la baïonnette (entièrement chromée), et le fourreau sont dépourvus de tous marquages (constructeurs, poinçons de réception, régimentaires).
La poignée légèrement plus courte (quelques mm) est de constitution de moindre qualité que celle du modèle (NCO) utilisé par l’armée. La croisière ainsi que la bague sujette à la torsion sont moins épaisses, et le mode de fixation de l’anneau simplifié au maximum.
La lame sans marquage est du même type que le modèle 1895.
Porte-fourreau en simili cuir
Le fourreau de ce modèle, peint en noir brillant est de type Ersatz, simplifié au maximum, absence de cuvette d’entrée et extrémité dépourvue de bouton de bouterolle.
Le 16/12/20.
Baïonnette modèle 1895 de cavalerie (NCO) « N 308 »
mars 24th, 2022
Longueur : 360 mm
Poids : 300 g
ø interne de la douille : 15 mm
Armement : stützen Mannlicher M-1895 court
Fixation : sous le canon
Valeur : €€€ €
Rareté :
Ces baïonnettes ont été fabriquées en quantité très limitée sous l’empire austro-hongrois, à la Manufacture autrichienne de Steyr (OEWG), mais aussi en Hongrie à Budapest (FGGY). La conception générale de ce modèle est identique au modèle 1895 standard, il était destiné à équiper le fusil court nommé stützen, qui armait les unités montées ainsi que les troupes de montagne.
Voir baïonnette modèle 1895 (standard).
La poignée est identique au modèle standard, sauf la bague spécifique et la présence d’un crochet sur la croisière, un anneau de fixation de la dragonne au pommeau est également présent.
La dragonne attachée indiquait la position du sous-officier dans les rangs et la désignation de la compagnie et du peloton. Ces nœuds ou ces dragonnes étaient même montrés sur les photographies des soldats dans les tranchées à l’avant, ils n’étaient pas portés que pour la décoration, ils avaient un but important.
Le stützen M-1895 possédait un porte-baïonnette, la carabine M-1895 à l’origine, non. Lorsque la baïonnette standard était fixée au canon, en utilisant les organes de visée du stützen, le point d’impact causé par le tir était fortement influencé, l’effet était beaucoup plus marqué avec les stützen à canon court qu’avec les fusils longs. Pour palier à ce désagrément lors du tir, un viseur destiné à abaisser le point de visée à courte distance a été rajouté sur la partie supérieure de la bague.
La lame et le fourreau sont identiques au M-1895 standard.
Remarques perso :
Merci à Christophe pour certaines photos car je ne possède pas ce modèle. Hélas …
Le 09/07/21.