Longueur : 502 mm
Armement : fusil Mauser G 98 et Karabiner 98A.Z
Valeur : €€€ €
Rareté :
Le modèle 1898-05, le plus courant dans l’armée allemande fut surnommé « lame de boucher », en raison de sa ressemblance avec un couteau de boucher. Initialement ce sabre-baïonnette était destiné aux pionniers et aux troupes de mitrailleuses pour dégager la végétation et d’autres obstructions. Il fut introduit dans l’armée allemande à la fin de l’année 1905, pour remplacer le modèle 98-02 de pionniers à dents de scie. Le modèle 98-02 produit de 1902 à 1905 fut très critiqué par ses utilisateurs, car peu fonctionnel, trop long (563 mm) et surtout trop lourd.
Constructeur (Waffenfabrik Mauser AG, Oberndorf Am.Neckar), un des quarante cinq constructeurs
Ce constructeur a la particularité d’avoir fabriqué ces propres fourreaux
En avril 1915, Mauser Oberndorf a passé un contrat avec «Unionwerk Mea GmbH Elektrotechnishe Fabrik Eisenwerk» à Feuerbach ( banlieue nord-ouest de Stuttgart ) pour la fabrication de 1 500 000 à 2 000 000 de baïonnettes entre juillet 1915 et juillet 1920, ces baïonnettes devaient être fabriquées aux frais de Mauser, qui couvrirait les frais d’exploitation et 1 Mark par baïonnette.
Le fabricant Mauser à Oberndorf a commencé à produire les baïonnettes 98-05 qu’après le 13 juillet 1915 au nombre de 20 baïonnettes par jour au cours de leur première année de production ….
La production en grande série a vraiment débuté avec 373 100 produites à la fin de 1916, et 493 900 autres produites en 1917, dont 116 000 ont été envoyées à l’Empire ottoman. Ce nombre pour 1917 indique un taux de production de 1 700 à 1 900 par jour par semaine de 6 jours… En novembre 1918, Mauser avait produit un total de 1 105 962 (98-05), dont 238 962 en 1918, et environ 66 357 de ce total général, à dos de scie.
Poinçons de contrôle (lettre gothique sous couronne)
La poignée comporte une rainure du pommeau en forme de trèfle destinée à intégrer la baguette de nettoyage du fusil. L’écrou du système de verrouillage sur le pommeau est rond. Les plaquettes sont maintenues entre elles par boulons à tête ronde et écrous fendus. Comme la baïonnette se fixe désormais sous le canon, les autorités militaires prussiennes ont jugé l’utilisation d’une douille de fixation au canon inutile, seul un embryon de celle-ci subsiste. L’absence de douille permet en autre l’utilisation du protège bouche lorsque la baïonnette est fixée à l’arme. La croisière est munie d’un crochet courbé non pas destiné à briser la lame d’une baïonnette adverse, mais à protéger la main du fantassin lors d’un combat baïonnette au canon.
Au début de la Première Guerre mondiale, il a été constaté que le canon plus court de la « Karabiner 98A.Z », lors du tir endommageait par brulure les plaquettes de préhension en noyer de la baïonnette fixée au canon. A partir de 1915 il a été décidé d’installer un pare-flamme en tôle d’acier afin de protéger les plaquettes, et de supprimer définitivement l’embryon de douille.
Les modèles de fabrication antérieure en théorie sans pare-flamme, et avec embryon de douille seront désignés S98/05aA (alter Art – ancien type) pour les lames pleines, et S98/05 aA S pour les lames à dents de scie. Il existe quelque rares modèles dit transitoires avec embryon de douille assez prononcé et pare-flamme ou avec embryon de douille supprimé et sans pare-flamme. Les baïonnettes nouvellement fabriquées seront nommées S98/05nA (neuer Art – nouveau type) pour les lames pleines et S98/05nA S pour les lames à dents de scie.
La baïonnette est forgée en une seule pièce, la poignée (soie, pommeau) ainsi que la lame sont ensuite usinées, la croisière est maintenue par deux rivets soigneusement abrasés.
Monogramme royal couronne et W (Wilhelm II), de l’empereur Guillaume II de Prusse, qui régna de 1898 à 1918 (année de fabrication) et poinçon de contrôle (lettre sous couronne)
La lame, avec un profil commun, fut produite en deux versions, la plus courante dite pleine fut nommée S98/05 ou S98 (ohne Säge – sans scie) et la seconde (6%) avec 29 dents de scie doubles nommée S98/05 S ou mS (mit Säge – avec une scie).
Par rapport au M-1898 destiné à l’infanterie, dont la longue lame mince était sujette à la rupture, celle-ci est fonctionnelle, bien équilibrée, assez légère et très solide. Le dos près de la croisière est marqué d’une couronne au-dessus d’un marquage spécifique pour chaque état, le plus courant étant bien sur celui du Royaume de Prusse (W).
Cuvette d’un modèle standard, celle pour un modèle avec dents de scie est spécifique
Le fourreau en cuir avec chape et extrémité en acier poli-brillant fut fabriqué de 1905 à 1915. La cuvette avec ses deux petits ressorts internes est maintenue sur la chape par une vis. Malheureusement pour les collectionneurs, il n’a pas été conçu pour les conditions météorologiques extrêmes des tranchées, beaucoup de ceux-ci ont tendance à rétrécir avec le temps.
Marquages d’un des deux fabricants connus
A partir du début de l’année 1915 le fourreau en cuir sera progressivement remplacé par un fourreau tout en acier plus résistant aux intempéries et aux rudes conditions des tranchées, celui en cuir sera fourni aux troupes de seconde ligne. La cuvette d’entrée contenant les deux longs ressorts internes à lames est maintenue sur la chape par une vis. Deux constructeurs connus ont fabriqué ce type de fourreau (Mauser A.G. et Kortenbach & Rauh « K&R »).
Le porte fourreau en cuir, dont il existe une multitude de variantes est spécifique à ce modèle, sa largeur est d’environ 50 mm.
Modèle S98/05aA (alter Art – ancien type)
Modèle : 98-05 à dents de scie
Valeur : €€€ €€€
Rareté :
Ce très rare modèle spécifique (6%) à lame à dents de scie à été distribué aux sous-officiers, mais aussi utilisé par les pionniers comme une scie pour couper du bois.
La lame pourvue de 29 dents de scie doubles, adopte le même profil que le modèle standard.
Le fourreau peut être en cuir avec cuvette d’entrée spécifique ou en acier.
Modèle S98/05 S.abg (Säge abgeschliffen – scie enlevés)
Modèle : 98-05 à dents de scie meulées
Valeur : €€€ €
Rareté :
Une propagande alliée fondée ou non, a affirmé que de terribles blessures avaient été infligées avec des lames à dents de scie et que désormais tous prisonniers capturés en possession de ces lames serait immédiatement fusillés. D’après ces rumeurs, il a été décidé en 1917 d’arrêter la production de la version à dents de scie, et d’envoyer les lames à dents de scie aux troupes de l’échelon arrière, ou pour les troupes au front de retirer les dents.
La lame dépourvue de dents adopte le même profil que le modèle standard.
Le fourreau peut être rarement en cuir ou en acier.
Remarques perso :
Pour plus d’informations, ouvrage conseillé : Les baïonnettes allemandes (1898-1945) de Christian Méry.
Période d’utilisation:
Pendant la Première Guerre mondiale, en nombre très limité durant la République de Weimar, et la Seconde Guerre mondiale, re-conditionnées et utilisées par la Luftwaffe pour le personnel au sol.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Première Guerre mondiale, tous ces modèles sont indispensables, la variante à dents de scie, sans pare-flamme et fourreau en cuir étant bien sûr la plus rare de toutes.
Le 15/07/21.
Baïonnette M-1898-05 (République de Weimar) « N 804 »
novembre 29th, 2021
Longueur : 502 mm
Armement : fusil Mauser G-98, K-98
Valeur : €€€ €
Rareté :
Au début de la République de Weimar, un petite partie des baïonnettes M-1898-05 en très bon état a été sélectionnée pour être utilisée par la Reichswehr après l’ordonnance du 1er août 1920. La marque 1920 sur la croisière, prouve leur appartenance officielle à la Reichswehr selon les règlements du Traité de Versailles. Cette ordonnance a d’ailleurs été confirmée le 28 août 1920 avec des instructions officielles publiées le 28 septembre 1920 sur la taille de la marque « 1920« .
Ce modèle particulier ne possède pas de marques d’unité sur la croisière, il a probablement été mis hors service fin 1923 ou début 1924, car le HDV 464 du 12 décembre 1923 exigeait que toutes les armes et équipements utilisés par la Reichswehr soient marqués d’unité.
Cette baïonnette entièrement bleuie a peut être été réutilisée par la luftwaffe pour le personnel au sol ou la police à partir de 1938, tout ceci n’est qu’une supposition.
Année 1920
La poignée comporte les plaquettes d’origine maintenues entre elles par boulons à tête ronde et écrous fendus. Le bouton poussoir de verrouillage d’origine rond a été modifié de manière à le rendre fendu.
Constructeur (Richard Abr. Herder, Solingen), un des quarante cinq constructeurs de ce modèle
La lame comporte sur le dos les anciens marquages réglementaires de l’ex-empire allemand, celles dotées de dents de scie ont bien sûr toutes été meulées.
Le fourreau est celui utilisé durant la Grande Guerre sans aucune modification particulière.
Le 18/09/24.
Baïonnette modèle 1891 « N 815 »
novembre 27th, 2021
Longueur : 503 mm
ø interne interne de la douille : 15,4 mm
Poids : 345 g
Armement : fusil Mosin-Nagant M-1891
Fixation : lame sur le côté droit du canon
Valeur : €€€
Rareté :
La Russie tsariste n’était pas vraiment connue pour son changement, à la fin du 19ème siècle, alors que la plupart des pays Européens mettaient en service de nouvelles baïonnettes à lames plates à leurs nouveaux fusils, la Russie conserva un obsolète modèle à douille. Le premier lot de baïonnettes et de fusils en série (503 539 pièces) a été fabriqué en France, à l’usine de Châtelleraut de 1892 à 1895. La baïonnette M-1891 restera inchangée jusqu’en 1930, date à laquelle les Soviétiques ont modernisé le fusil et la baïonnette M-1891, tous les deux connus sous le nom de modèle 91-30.
Ces baïonnettes ont été produites par trois fabricants nationaux : Tula, Sestroryetsk et d’Ishevsk. Les premiers fusils ont été produits dans l’usine française de Châtellerault Arms et la production à grande échelle a commencé plus tard à Izhevsk et Tula. Pendant la Première Guerre mondiale, la Russie a commandé des fusils à deux sociétés américaines Remington et Westinghouse. De 1915 à 1917, Remington produisit 840 310 fusils M-1891, dont 131 400 sont arrivés en Russie en janvier 1917. Dans la même période, Westinghouse fabriqua 770 000 fusils, dont 225 260 ont été livrés à la Russie en janvier 1917.
Certains fusils M-1891 avec leurs baïonnettes ont été récupérés par l’Autriche-Hongrie au cours de la Première Guerre mondiale (voir Autriche).
Marquage de l’arsenal d’Izhevsk avant 1928
Différents marquages d’acceptation
Poinçon de la Manufacture Nationale d’armes de Châtellerault
Poinçon de la Manufacture Nationale d’armes de Châtellerault
Poinçon du fabriquant américain Remington Arms (1915-17)
La douille, dont il existe plusieurs variantes, peut être décalée de 30, 60, ou 90° par rapport à la lame. Son mode de constitution très robuste, a l’avantage d’être démunie de coude qui était sujet à la rupture lors des combats à la baïonnette encore assez courants à l’époque.
Après la mise en place de la baïonnette, l’utilisateur tourne la lame de quelques ° dans le sens des aiguilles d’une montre, l’avance vers lui de manière à intégrer le guidon de l’arme, et tourne d’environ 1/4 de tour la virole dans le sens des aiguilles d’une montre, la douille est ainsi verrouillée.
La lame de section quadrangulaire assez légère résiste parfaitement à la torsion. Son extrémité est usinée en forme de tournevis plat afin de pouvoir démonter l’arme et en outre éviter les blessures par maladresse. En effet dans l’armée russe, ces baïonnettes étaient toujours fixées aux fusils lors des combats et simplement retournées lors des déplacements.
Période d’utilisation :
Guerre russo-japonaise 1904-05, Première Guerre mondiale, Révolution bolchévique de 1917, Guerre d’Espagne, et jusqu’au début de Seconde Guerre mondiale.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle est indispensable dans une collection.
Le 23/09/21.
Baïonnette M-1891 avec fourreau de récupération « N 817 »
novembre 26th, 2021
Longueur : 503 mm
ø interne de la douille : 15,4 mm
Armement : fusil Mosin-Nagant M-1891
Valeur : €€€ €
Rareté :
L’Empire austro-hongrois a capturé une grande quantité de fusils Mosin-Nagant M-1891 pendant la Première Guerre mondiale. Ces fusils ont été redistribués aux troupes sur le champ de bataille. Quelques-uns ont été modifiés pour tirer la cartouche autrichienne en service, la 8 x 50 mm r. Après la Première Guerre mondiale la Roumanie a hérité d’un grand nombre de fusils et baïonnettes M-1891.
Toutes les baïonnettes de prises portent un N° de série re-frappé, l’ancien effacé, l’arc avec la flèche est le poinçon de l’arsenal d’Izhevsk avant 1928
La baïonnette modèle 1891 est d’origine russe, elle n’a subi aucune modification.
Un n° de série est inscrit sur les boutons de suspension
Soudure à gauche et brasure à droite
Le fourreau de fabrication roumaine est en tôle d’acier de section cylindrique. Le bouton de suspension est fixé au corps soit par brasure, soit par soudure, l’extrémité peut comporter un bouton de bouterolle en forme de boule ou en être démunie.
Il existe également d’autres rares fourreaux de type Lebel à pontet. Lorsque la Roumanie est entrée dans la Seconde Guerre mondiale, l’armée disposait de fusils standard Mle. 1886-M93 Lebel de fabrication française. Il est peut-entre possible que les fourreaux avec pontets ont été utilisés pour le port des baïonnettes Lebel ou avec des porte-fourreaux français pour le port de baïonnettes M-1891.
Porte-fourreau de fabrication roumaine (JANOS HERBAK 1952)
Période d’utilisation :
Par la Roumanie probablement après 1918 et au moins jusqu’à la fin des années 1960.
Le 29/10/24.
Baïonnette M-1925 M / 91rv « N 819 »
novembre 26th, 2021
Longueur : 375 mm (environ)
ø interne interne de la douille : 15,4 mm
Poids :
Le fusil M-91RV était un modèle de cavalerie à système Mosin M-1891 avec un système de fixation de ceinture modifié, ce qui rendait plus pratique le transport du fusil à l’arrière
Armement : fusil Mosin-Nagant M-1891
Fixation : lame sur le côté droit du canon
Valeur : €€€ €€€ €€ avec le fourreau
Rareté :
Ce modèle fait partie d’un lot d’environ 3000 baïonnettes M-1891 en service en Finlande converties en modèle de cavalerie. La modification effectuée en 1925-35 consistait à raccourcir la lame d’environ 125 mm. La baïonnette destinée au fusil Mosin-Nagant M / 91RV a été retiré du service en 1935, la plupart des baïonnettes ont été mises au rebut.
Ce modèle a la particularité d’avoir été fabriqué à la Manufacture Nationale d’armes de Châtellerault
Le numéro d’arme est estampé sur la base de la lame dans le sens de la longueur ou sur le coude, la baïonnette peut avoir un timbre d’acceptation de l’armée finlandaise sous la forme des lettres SA dans un rectangle.
L’extrémité de la lame est coupée sous la forme d’un tournevis ou d’une pointe.
Le fourreau spécifique en cuir de la même longueur que la lame, utilisé avec ce modèle est muni d’une boucle de ceinture intégrée, son extrémité est en laiton.
Le 02/09/20.
Baïonnette modèle 91-30 « N 820 »
novembre 25th, 2021
Longueur : 504 mm
ø interne de la douille : 15,3 mm
La baïonnette est en permanence fixée sur l’arme
Armement : fusil Mosin-Nagant M-1891, M-91-30
Valeur : €€
Rareté :
La Russie tsariste n’était pas vraiment connue pour son changement, à la fin du 19ème siècle, alors que la plupart des pays Européens mettaient en service de nouvelles baïonnettes à lames plates à leurs nouveaux fusils, la Russie conserva un obsolète modèle à douille. La baïonnette M-1891 restera inchangée jusqu’en 1930, date à laquelle les Soviétiques ont modernisé le fusil et la baïonnette de 1891, tous les deux connus sous le nom de M-1891/30.
Triangle avec une flèche à l’intérieur : fabrication ISHEVSK
Etoile : fabrication TULA
Fabrication ISHEVSK
Fabrication ISHEVSK
Poinçon de contrôle recouvrant l’étoile
Le mode de fabrication des baïonnettes M-1891 a été modifié par Komarnitsky-Kabakov en 1930, par suppression de l’anneau de verrouillage et ajout d’un système mobile de fixation à ressort près de la douille. Il s’adapte sur tous les modèles de fusil M-1891, en revanche les baïonnettes M-1891 ne peuvent se fixer que sur les fusils du même modèle (M-1891-30). Ce modèle a été fabriqué que par deux arsenaux, marquages spécifiques sur la douille (étoile : fabrication TULA, ou triangle avec une flèche à l’intérieur : fabrication ISHEVSK). A noter que le marquage du bouton de déverrouillage peut être différent de la baïonnette.
Lame raccourcie suite à remise en état
Ancien matricule barré
Poinçon signifiant que la baïonnette a été remise en état au 1st GRAU Arsenal (Balakliya)
Le diamètre interne de la douille peut varier en fonction des cotes d’usinage extérieures imprécises du canon du fusil M-91-30, il est possible avec un outil spécial de réajuster la douille de la baïonnette. Les baïonnettes étaient montées à l’arsenal sur chaque fusil puis numérotées pour ce fusil.
Le matricule se situe normalement sous le marquage constructeur, il se compose de six chiffres maximum (999 999) précédés quelquefois de une ou deux lettres en caractère cyrillique.
La lame de section quadrangulaire assez légère identique au M-1891, résiste parfaitement à la torsion. Son extrémité est usinée en forme de tournevis plat afin de pouvoir démonter l’arme et en outre éviter les blessures par maladresse. En effet dans l’armée russe, ces baïonnettes étant toujours fixées aux fusils lors des combats et simplement retournées lors des déplacements en train.
Photo trouvée sur internet
Pour mettre la baïonnette à l’arme, il faut l’introduire à l’extrémité du canon jusqu’au cran de mir (la lame vers le haut), en activant le bouton de verrouillage la faire pivoter vers la droite afin de la bloquer correctement en relâchant ce bouton. Les organes de visée du fusil sont réglés avec la présence de la baïonnette, ce qui influe fortement sur la trajectoire de la balle lors du tir.
Période d’utilisation:
Utilisée pour la première fois pendant la Guerre d’Hiver russo-filandaise du 30 novembre 1939 au 13 mars 1940, Seconde Guerre mondiale, officiellement réformée en URSS en 1947, (export voir Roumanie).
Remarques perso :
Attention, en aucun cas ce modèle ne doit être logé dans un fourreau métallique.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, cette baïonnette encore assez courante, pour un prix d’achat dérisoire est indispensable dans une collection.
Le 06/09/23.
Baïonnette hongroise M-91-30 « N 820 »
novembre 25th, 2021
Matricule spécifique à la Hongrie, les deux lettres ne sont pas en caractère cyrillique
Longueur : 504 mm
ø interne de la douille : 15,3 mm
Armement : fusil Mosin-Nagant M-1891-30
Le fusil modèle 1891/30 était le fusil de service standard de la Russie pendant la Seconde Guerre mondiale et a été largement utilisé après la guerre par les pays du Pacte de Varsovie.
Environ 220 000 fusils ont été fabriqués entre 1950 et 1953 par Femaru es Szerszamgépgyár NV (Hardware et Machine Tools LLC), ces armes étaient réservées aux tireurs d’élites. Les rares baïonnettes de fabrication hongroise sont d’une finition bleuie, leur qualité de fabrication est nettement supérieure à leurs cousines russes.
Le 23/03/22.
Baïonnette modèle 91-30 « N 820 »
novembre 25th, 2021
Longueur : 504 mm
ø interne de la douille : 15,3 mm
Armement : Mosin-Nagant M-91-30
Valeur : €€€
Rareté :
Les baïonnettes russes M-1891-30 utilisées par la Roumanie après la Seconde Guerre mondiale sont munies d’un fourreau en cuir.
Le fourreau est de fabrication roumaine.
Période d’utilisation:
Pour info : Le fusil Mosin Nagant M-1891/30 a été utilisé dans les bataillons de travail roumains entre 1945 et 1989.
Le 14/05/20.
Baïonnette modèle 1900 de cycliste « N 829 »
novembre 24th, 2021
Longueur : 505 mm
Poids : 300 g
Armement : fusil Schmidt-Rubin M-1887 de cadet, 1889-1900
Si le ø interne de la douille est de : 15 mm
Armement : fusil Schmidt-Rubin M-00/11, K 11
Si le ø interne de la douille est de : 14 mm
Valeur : €€€ €€€ €
Rareté :
Ce modèle allégé de type « Ersatz » destiné aux cyclistes ou aux servants de mitrailleuses entre autre, a été conçu au début des années 1920, pour être utilisé avec un fusil court moins encombrant.
N° 75 186 et 124 271, attribués à des fusils K11 fabriqués en 1918 et 1924
Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la croisière. Voir lien n° de fusil et années.
Brasure apparente
La poignée non fonctionnelle, comporte un pommeau maintenu à la lame par brasure, ce travail est très finement réalisé, la croisière est emboutie par matage.
Baïonnette à douille Vetterli et modification
Les lames quadrangulaires proviennent des obsolètes modèles à douilles 1863 Peabody, ou M-1869/71 Vetterli, toutes les parties métalliques sont de finition bronzée.
Les fourreaux utilisés pour ce modèle :
Le premier modèle en cuir de section arrondie est dépourvu de cuvette d’entrée en acier, une bouterolle métallique renforce l’extrémité.
Le second en tôle d’acier de section arrondie, sans brasure, avec pontet est semblable au M-1886 français. Le ressort de la cuvette d’entrée est maintenue par un rivet, et la bouterolle avec trou d’évacuation de l’eau, fixée au corps par sertissage.
Ce porte-fourreau est spécifique à ces fourreaux, il combine le glaive de pionnier M-1878 et la baïonnette M-1900. Les deux lanières en cuir du fourreau sont utilisées, pour la fixation sur le porte-fourreau à droite et pour le maintien de la bague de la baïonnettes sur le côté.
Période d’utilisation :
La neutralité perpétuelle de la Suisse a été conclue le 20 mars 1815 au congrès de Vienne.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Toutes les baïonnettes suisses ont une très bonne qualité de finition, ce très rare modèle, énigmatique, a une place en première ligne dans une collection.
Le 17/11/21.
Baïonnette scolaire de type Gras « N 841 »
novembre 22nd, 2021
Longueur : 510 mm
ø interne de la douille : 17,2 mm
Armement : fusil Gras scolaire
Valeur : €€€ €€€
Rareté :
Il existe une multitude de variantes de ce modèle, ces baïonnettes accompagnées du fusil Gras de petite taille, étaient destinées à former, à partir de 1882 les bataillons scolaires au maniement des armes afin de préparer la revanche suite à la défaite de 1871.
Comparatif
N° d’arme 945 inscrit près du rivet
La poignée de cette variante, est constituée d’un pommeau en laiton qui intègre un mécanisme de verrouillage avec bouton-poussoir avec lame ressort de rappel en acier fixée par un rivet. Les plaquettes en noyer, dont une intègre également une partie de la lame ressort sont maintenues à la soie par deux rivets sur rondelles. La croisière munie d’un crochet, est fixée à la lame grâce à un rivet saillant, à noter que le diamètre interne de la douille est identique à sa grande soeur.
La lame en forme de T qui s’amincie progressivement a le même profil que sa grande soeur, destinée au maniement et à l’exercice son extrémité est arrondie afin d’éviter toutes blessures.
Le fourreau en tôle d’acier de finition bronzée de cette variante, épouse parfaitement le profil de la lame, son extrémité est terminée par une bouterolle, non percée. La cuvette avec son ressort interne est maintenue sur le corps par deux rivets, le pontet constitué d’une seule pièce enveloppe le corps.
Plusieurs types de fourreaux pour ces divers variantes existent : à pontet ou à petit bouton de suspension.
Création, organisation et fonctionnement des bataillons scolaires.
La loi du 28 mars 1882 met la gymnastique et les exercices militaires au nombre des matières d’enseignement des écoles primaires publiques de garçons.
L’existence légale des bataillons scolaires est reconnue par un décret en date du 6 juillet 1882.
Tout établissement public d’instruction primaire ou secondaire ou toute réunion d’écoles publiques comptant de deux cents à six cents élèves, âgés de douze ans et au-dessus pourra, sous le nom de bataillon scolaire, rassembler ses élèves pour les exercices militaires pendant toute la durée de leur séjour dans les établissements d’instruction…
Le bataillon scolaire ne pourra être armé que de fusils conformes à un modèle adopté par le Ministre de la Guerre… Ces fusils, devront présenter les trois conditions suivantes : n’être pas trop lourds pour l’âge des enfants ; comporter tout le mécanisme du fusil de guerre actuel ; n’être pas susceptibles de faire feu, même à courte portée. Les fusils seront déposés à l’école…
Pour les exercices du tir à la cible, les élèves des bataillons scolaires âgés de 14 ans au moins et que l’instructeur en chef aura désignés comme apte à y prendre part, seront conduits au stand ou au champ de tir et y seront exercés avec le fusil scolaire spécial…
Un arrêté du 27 Juillet 1882 précise que dans les communes où les bataillons scolaires sont constitués, les exercices de bataillon ne pourront avoir lieu que le jeudi et le dimanche, le temps à y consacrer sera déterminé par l’instructeur militaire, de concert avec le directeur de l’école. L’engouement est certain parmi la population.
L’idée de faire de l’école un centre de préparation et d’instruction militaire où les élèves apprendront le devoir, la discipline, le maniement des armes, le tir, apparaît comme une des clés du redressement national et un des moyens de préparer la revanche.
L’instructeur désigné par l’autorité militaire peut être l’instituteur qui est souvent un sous-officier ou officier de réserve.
Aux instituteurs Paul Bert leur dira, définissant ainsi leur mission : »Nous devons faire, par une éducation commencée à l’école par vous, continuée au régiment avec vous, de tout enfant un citoyen, de tout citoyen, un soldat. »
Le bataillon est organisé militairement, port de l’uniforme, du béret marin, apprentissage et utilisation du fusil, le chant patriotique est également de mise et anime les défilés. Les armes utilisées pour les exercices de manœuvre sont des carabines inertes en bois, l’exercice du tir réel est pratiqué avec des fusils tirant des cartouches de tir réduit, bien souvent ce sont les préaux qui servent de stand.
En 1886, année où on enregistre les effectifs les plus élevés, 146 bataillons sont constitués ; 49 départements sur 87 ont un ou plusieurs bataillons ; 43 326 élèves sont incorporés dans ceux-ci.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Il existe plusieurs variantes du modèle de type Gras scolaire, celle-ci clone du modèle 1874, est particulièrement bien réussie.
Le 17/03/21.