Baïonnette modèle 1860 de fusilier « N 1419 »

mai 16th, 2025

Longueur 637 mm
ø interne de la douille : 21,3 mm

Armement : fusil Dreyse M-1860

Le fusil Dreyse est l’un des premiers fusils de guerre à chargement par la culasse. Doté d’un canon rayé augmentant portée et précision, il équipa les régiments de fusiliers prussiens n° 33 à n° 40, 73, 80, 86 et 108 à partir de 1861 et subit la modification BECK en 1871. La fabrication totale s’élève à environ 103 000 exemplaires.

Fixation : sur le côté droit du canon

Valeur : €€€ €€€ € avec fourreau
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Comparativement au M-1871, la lame ressort se situe à gaucheFW 61 sous couronne

La poignée atypique en laiton moulé possède sur le côté droit dix neuf stries en diagonales, tandis que le côté gauche est lisse, . elle intègre un mécanisme de verrouillage avec bouton-poussoir et lame ressort en acier fixée par une vis qui traverse la soie. Celle-ci, solidement maintenue à la soie par un gros rivet en acier situé prés de la croisière, comporte une rainure en forme de T qui n’intègre pas la baguette de nettoyage de l’arme.

La croisière en forme de S, avec garde possède généralement des marquages régimentaires, pour exemple les marquages F.H.33.3.109. Ces marquages sont théoriquement répétés sur l’arrière de la garniture du fourreau.

La lame est munie d’un contre-tranchant de profil arrondi qui se prolonge en une nervure qui aboutit à la pointe déterminant une langue de carpe.

Schnitzler & Kirschbaum

Divers constructeurs ont fabriqué ce modèle : W. Clauberg, A & E Höller, F. Horster, V. Jung, P.D. Luneschloss, Schnitzler & Kirschbaum.

Les lames sont marquées du côté droit du nom du constructeur, et du côté gauche des initiales FW ou W sous couronne suivies de l’année de 61 à 68. Frédéric-Guillaume IV roi de Prusse est mort le 02 janvier 1861, seules les lame datées 61 sont marquées de son monogramme FW, probablement à titre posthume. Le souverain prussien Guillaume 1er lui ayant succédé, les lames à partir de 62 sont marquées W.

Le fourreau possède un corps en cuir noir avec garnitures en laiton et bouton de suspension ovale.

Remarques perso :
Le fourreau est très difficile à trouver, s’il n’a pas rétréci avec le temps, sa valeur est pratiquement égale au prix de la baïonnette.

Le 22/05/25

Baïonnette modèle 1895 (Stf) « N 305 »

mai 8th, 2025

Longueur : 360 mm
ø interne de la douille : 15 mm

Armement : fusil Mannlicher M-1895 converti en carabine M-1895/30

Valeur : €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier
Après l’effondrement de l’empire austro-hongrois en 1918, la jeune République d’Autriche continua a utiliser les fusils du système Mannlicher modèle 1895. Cette variante, a la particularité d’avoir été fabriquée durant la République d’Autriche (1918-1938), elle a ensuite été utilisée par le Royaume de Hongrie. Voir Baïonnette modèle 1895 (standard)

Variante produite par l’usine d’état de Steyr (Staatsfabrik Steyr Stf), entre 1918 et 1934

Pendant l’entre-deux-guerres, les baïonnettes ont été produites par Steyr et plusieurs autres usines autrichiennes ainsi que par la société allemande August Bickel.

Blason de la République d’Autriche, qui était : De 1918 à 1934, un aigle à une tête

Dans la période de 1934 à 1938, un aigle à deux têtes sans couronne et regalia

Les baïonnettes autrichiennes étaient marquées du petit blason de la République d’Autriche, qui était : Dans la période de 1918 à 1934 – aigle à une tête. Dans la période de 1934 à 1938 – un aigle à deux têtes sans couronne ni insignes. Il existe de nombreuses variétés de ces deux timbres.

La cuvette du fourreau de cette variante ne comporte aucun marquage

Le 08/05/25

Autriche-Hongrie avant 1918

mai 5th, 2025

L’Autriche-Hongrie, couramment mais improprement appelée « Empire austro-hongrois », son nom exact étant « Double monarchie austro-hongroise », est, de 1867 jusqu’en 1918, un état d’Europe centrale, constitué de l’Empire d’Autriche et du Royaume de Hongrie, unis par la maison de Habsbourg-Lorraine et liés par un « compromis austro-hongrois ». Les territoires régis au sein de cette structure étatique comprennent trois entités :

La Première Guerre mondiale

Le 28 juillet 1914, l’Autriche-Hongrie déclare officiellement la guerre au Royaume de Serbie, ce qui, par le jeu des alliances, plonge toute l’Europe dans le « troisième chapitre des guerres balkaniques ». Soutenue par le Reich, la « monarchie danubienne » est rapidement placée sous une tutelle allemande de plus en plus forte au fil de la guerre, privant la double monarchie de toute possibilité de sortie du conflit sans l’aval du Reich.

Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées par l’Empire austro-hongrois.

Baïonnette (Ersatz) pour modèle 1895

Baïonnette (Ersatz) pour modèle 1888

Baïonnette (Ersatz) pour armement Werndl

Baïonnette modèle 1912 (court)

Baïonnette modèle 1895 (standard)

Baïonnette modèle 1895 de cavalerie

Baïonnette modèle 1895 (NCO)

Baïonnette modèle 1895 de cavalerie (NCO)

Baïonnette modèle 1895 (fabrication allemande)

Baïonnette modèle 1886

 

L’empire d’Autriche (en allemand : Kaisertum Österreich) est le nom officiel porté par l’ensemble des territoires sous domination autrichienne de 1804 à 1867.

Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées durant cette période.

Baïonnette modèle 1854

Baïonnette modèle 1884-98 (sans aucun marquage)

mai 5th, 2025

Longueur : 385 mm
Armement : fusil Mauser 98K

Valeur : €€€  
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Cette baïonnette commerciale ne possède aucun poinçon du Waffenamt, ni numéro de série, ni de date. Seul le fourreau, à son extrémité est doté d’un poinçon du Waffenamt.

La lame de cette variante, non polie a probablement été fabriquée durant les années 1944 ou 45, sa finition est assez sommaire.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Cette variante peu courante a la particularité d’avoir une lame avec un usinage assez sommaire, rarement rencontré.

Le 05/05/25

Baïonnette modèle 1884-98 utilisée par la police

mai 4th, 2025

Longueur : 385 mm
Armement : fusil Mauser 98K

Valeur : €€€ €€  
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Cette baïonnette fabriquée par Alex Coppel, à Solingen dans le cadre d’un contrat commercial avec la police. Ce marquage a été utilisé jusqu’en 1938, avant d’être remplacé par le marquage AWS, elle ne comporte aucun poinçon du Waffenamt, ni numéro de série, ni de date, sur la baïonnette ainsi que sur le fourreau.

Pour l’anecdote, Alex Coppel de confession juive fut déporté à Düsseldorf, le 21 juillet 1942 avec d’autres Juifs de Solingen vers le ghetto de Theresienstadt, où il mourut trois semaines plus tard à l’âge de 76 ans.

Poinçon d’acceptation de la policeAlex Coppel, Solingen

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, cette variante peu courante, est indispensable dans une collection.

Le 04/05/25

Sabre-Baïonnette Chassepot M-1866 (Kirschbaum, série X) « N 1792 »

avril 28th, 2025

Longueur : 697 mm
ø interne de la douille 17,5 mm
Poids : 630 gr

Chassepot 1866 France

Armement : fusil Gras 1874, Chassepot 1866
Fixation : sur le côté droit du canon

Valeur : €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ce sabre-baïonnette a la particularité d’avoir été fabriqué à Solingen, la lame porte uniquement le poinçon de Fritz Weyersberg « le casque de chevalier » de la marque déposée de la famille Kirschbaum. Il a probablement été fabriqué pour honorer les commandes sous-traitées par l’industrie privée vers 1867-1868 du contrat Cahen Lyon le seul fournisseur privé de l’état pour le fusil Chassepot. Cet exemplaire avec lettre x a ensuite été utilisé pour l’instruction.

Casque de chevalier

La lettre X suivie du matricule généralement re-frappé, indique une fabrication de la baïonnette durant le siège de Paris (du 17 septembre 1870 au 26 janvier 1871), soit après 1874, arme de théorie de fabrication ancienne destinée à équiper les mousquetons et carabines de gendarmes à pied (Gras M-1874).

Le 29/12/24

Baïonnette modèle 1927

mars 20th, 2025

Longueur : 382 mm
Poids : 505 g

Armement : carabine WZ 98A.Z fabriquée entre 1925 et 1931 à 347 100 exemplaires

Valeur : €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Il existe quatre types de baïonnettes de construction polonaise conçues entre (1922 et 1928). La WZ 22, WZ 24, WZ 27, WZ 28, (« WZ » est une abréviation du mot «wzorowy» qui signifie modèle).

La baïonnette WZ 27, la plus rare et surtout la plus méconnue de la série a été conçue pour s’adapter à la carabine WZ 98a, mécaniquement identique au fusil allemand G98. Elle a été fabriquée uniquement par Towarzystwo Fabryki Motorow « Perkun » SA w Warszawie (moto usine Perkun Varsovie).

Carabine WZ 98A.Z

Lors de la Première Guerre mondiale, il a été constaté que le canon plus court de la « Karabiner 98A.Z », lors du tir endommageait par brulure les plaquettes de la baïonnette fixée au canon. La baïonnette WZ 27, comme pour les modèles allemands est dotée d’un pare-flamme en tôle d’acier afin de protéger les plaquettes.

La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Le pommeau est muni d’un bouton de verrouillage fendu et porte le marquage WZ 27. Les plaquettes en hêtre sont maintenues entre elles par boulons à tête ronde dentée situés à droite et écrous fendus. Sa finition est normalement polie brillant.

Particularité, le matricule de l’arme inscrit sur la croisièreAigle polonais et initiales WP (Wojko Polski)

La lame de finition polie brillant, de très bonne qualité, très robuste est munie d’une large gouttière sur chaque face. Elle porte sur le côté droit l’inscription Perkum, avec poinçons d’inspection technique « Z » et le cachet d’acceptation militaire « M ».

Poinçon de contrôle

Le fourreau est en tout point de vue identique au modèle 22 et 24.

Remarques perso :
Je ne possède pas ce modèle, certaines photos proviennent du Net.

Période d’utilisation :
Utilisée durant une très courte période lors de l’invasion russo-allemande de la Pologne en 1939.

Le 12/03/25.

Les porte fourreaux Britanniques

janvier 5th, 2025

Porte fourreau P-1937 et P-1939

Ce porte-fourreau en cuir baptisé P-1939, est par sa forme semblable au modèle P-1937, la boucle de la poignée est fixée par deux rivets en cuivre étamé sur rondelles, les deux boucles avants par huit autres. L’équipement 1939 a été introduit pour augmenter les stocks et des documents gouvernementaux indiquent que 99 750 exemplaires ont été produits en urgence pour palier au manque de porte-fourreau P-1937. La production a duré de 1940 à 1941, la plupart semblent avoir été délivrés à la Home Guard armée.

Porte fourreau monté sur fourreau de baïonnette US-17

Ces porte fourreaux ont été utilisés principalement pour le port des baïonnettes P-1913 et US M-1917 avec leurs fusils Enfield P-1914 ou US 1917, les fourreaux US étaient munis de crochet d’attelage donc incompatibles avec les ceinturons Britanniques. Ils conviennent également pour le port de baïonnettes P-1907 pour fusil Lee-Enfield SMLE

Au printemps 1942, 80 000 fusil US M-1917 étaient arrivés, les premiers des 500 000 qui devaient être transférés. Ils allaient permettre d’armer plus d’un million de membres de la Home Guard qui avaient besoin d’armes.

La Home Guard a été créée en mai 1940, initialement connue sous le nom de Local Defence Volunteers, il s’agissait d’une sorte de milice citoyenne armée composée d’hommes inéligibles au service militaire régulier. Ils étaient constitués en pelotons et compagnies locaux et étaient initialement mal armés et équipés. Mais avec le temps, ils sont devenus une force de défense nationale bien équipée.

gousset 1907 01 01gousset 1907 01 02Marquage H & S Ltd (Hampton & Sons Ltd)

Ce modèle baptisé P-1937, fabriqué en très grand nombre par plusieurs fabricants, entre 1942 et 1945, a été modifié lors de sa fabrication par adjonction d’un oeillet fortement surpiqué sur une des boucles. Il peut être utilisé avec un fourreau de baïonnette modèle n°4 ou P-1907, par l’armée de terre.

gb 1907 0012gb 1907 0011Marquage (B.S.C 1942), fabriqué par Bata Shoe Compagny firme tchécoslovaque qui a déménagé aux Indes après l’occupation allemande

Ce modèle baptisé P-1937, fabriqué en très grand nombre par plusieurs fabricants (plus d’une cinquantaine), entre 1939 et 1945, a été conçu uniquement pour être utilisé avec un fourreau de baïonnette P-1907, par l’armée de terre.

Hobson

Ce porte-fourreau en cuir avec sangle de maintien fixée par deux rivets en cuivre a été conçu pour le port des baïonnettes P-1888 et P-1907. Celui-ci a été fabriqué dans les années 1950 et a été utilisé jusqu’en 1969 par les cadets de la (Royal Military Academy, Woolwich) et ceux de la (Royal Military College, Sandhurst).

Dans certain cas la sangle à l’arrière peut être volontairement coupée

Ce porte-fourreau en cuir, fabriqué en Angleterre à partir de janvier 1915, mais également aux USA, comporte au total huit  rivets en cuivre, deux pour fixer la sangle de maintien avant, deux pour la sangle arrière, quatre pour renforcer le tout, a été utilisé par l’infanterie pour le port des baïonnettes P-1888 et P-1907.GB gousset tissu 001GB gousset tissu 002

Ce modèle baptisé P-1908, fabriqué à partir de janvier 1908, a été conçu uniquement pour être utilisé avec un fourreau de baïonnette P-1907, par l’armée de terre.

Les porte fourreaux allemands

janvier 5th, 2025

Ce rare modèle en cuir marron foncé renforcé par deux rivets avec rondelles a été conçu pour être utilisé avec la baïonnette M-1888 de fabrication allemande, il était fourni aux troupes de la Landstrum équipées de fusils autrichiens M1888/90 ou 1890 Maninilcher.

Couteau-baïonnette dit de deuil

octobre 16th, 2024

Longueur : 310 mm
Longueur de la lame : 195 mm

Valeur : €€€ €
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ces couteaux-baïonnette démunis de tous poinçons de contrôle, ont été fabriqués durant les années 1920 pour les vétérans de la grande Guerre et les groupes paramilitaires en pleine expansion. Suite à la défaite de 1918, en signe de deuil toutes les parties métalliques sauf la lame sont peintes en noir brillant.

Il existe une multitude de variantes de ce modèle, cet article n’est qu’une ébauche sur sa description.

La poignée de type KS 98 de ce modèle, suite à la convention d’Armistice, est dépourvue du système de fixation au fusil.

Les plaquettes en Bakélite assez fragiles, finement quadrillées sont maintenues entre elles par petits rivets. 

Le pommeau plein sans usinage, en forme de tête d’aigle est muni d’un bouton-poussoir factice (oeil) qui avait pour but de donner la fausse impression que le couteau-baïonnette pouvait être monté sur un fusil.

La garde est courbée, sa forme suivant le constructeur peut variée.

La lame de type carabine courte, de très bonne qualité, à simple tranchant et contre-tranchant affûté sur environ 50 mm comporte une fine gouttière sur chaque face. Elle porte à droite normalement  le nom du constructeur. Une petite lanière en cuir près de la garde fait généralement office de tampon amortisseur sur la cuvette du fourreau.

Le fourreau propre à chaque variante est recouvert de peinture noire brillante, il mesure environ 225 mm, la cuvette/ressort dont la forme peut varier suivant le constructeur est maintenue sur le corps par une vis sur le devant, le bouton de suspension comporte quatre stries.

Le porte-fourreau généralement utilisé avec ces modèles est en simili-cuir de différentes couleurs.

Remarques personnelles :
Il existe une multitude de variantes, privilégiez si possible les lames dont le nom du constructeur apparait.

Le 16/10/24.