Longueur : 697 mm
ø interne de la douille : 17,5 mm
Poids : 630 gr
Armement : fusil Gras 1874, Chassepot 1866
Fixation : sur le côté droit du canon
Ce sabre-baïonnette a la particularité d’avoir été fabriqué à Solingen, la lame porte uniquement le poinçon de Fritz Weyersberg « le casque de chevalier » de la marque déposée de la famille Kirschbaum. Il a probablement été fabriqué pour honorer les commandes sous-traitées par l’industrie privée vers 1867-1868 du contrat Cahen Lyon le seul fournisseur privé de l’état pour le fusil Chassepot. Cet exemplaire avec lettre x a ensuite été utilisé pour l’instruction.
Casque de chevalier
La lettre X suivie du matricule généralement re-frappé, indique une fabrication de la baïonnette durant le siège de Paris (du 17 septembre 1870 au 26 janvier 1871), soit après 1874, arme de théorie de fabrication ancienne destinée à équiper les mousquetons et carabines de gendarmes à pied (Gras M-1874).
Le 29/12/24
Sabre-Baïonnette Chassepot M-1866 (Stehelin & Cie) à Bitschwiller-les-Thann « N 1787 »
avril 28th, 2025
Longueur : 697 mm
ø interne de la douille : 17,5 mm
Poids : 630 gr
Armement : fusil Gras 1874, Chassepot 1866
Fixation : sur le côté droit du canon
Ce sabre-baïonnette a la particularité d’avoir été fabriqué à la manufacture alsacienne (Stehelin & Cie) à Bitschwiller-les-Thann (68). Cette entreprise privée fabrique, outre ses productions traditionnelles (moteurs, chaudières, transmissions, chaudronnerie lourde, roues et essieux pour wagons, etc.), des machines pour des tissages de laine et de coton, puis des machines de filatures et de préparation aux tissages. De février 1868 à mai 1869, la société reçoit une commande de baïonnettes en quantité limitée pour l’Armée Française.
Cet exemplaire (matricule K 96210) a été réceptionné à la Manufacture Impériale de Saint-Etienne en combinaison avec un fusil fabriqué dans cette Manufacture. Après le conflit franco-prussien (1870-71), cet exemplaire a réintégré un fourreau qui fut bronzé par la suite à partir de février 1883.
Marquages : Stehelin & Cie à Bitschwiller-Thann Février 1868
Marquages : Stehelin & Cie Bitschwiller Février 1868
Il existe plusieurs types de graphismes utilisés pour les marquages sur le dos.
Le 17/11/21.
Baïonnette modèle 1927
mars 20th, 2025
Longueur : 382 mm
Poids : 505 g
Armement : carabine WZ 98A.Z fabriquée entre 1925 et 1931 à 347 100 exemplaires
Il existe quatre types de baïonnettes de construction polonaise conçues entre (1922 et 1928). La WZ 22, WZ 24, WZ 27, WZ 28, (« WZ » est une abréviation du mot «wzorowy» qui signifie modèle).
La baïonnette WZ 27, la plus rare et surtout la plus méconnue de la série a été conçue pour s’adapter à la carabine WZ 98a, mécaniquement identique au fusil allemand G98. Elle a été fabriquée uniquement par Towarzystwo Fabryki Motorow « Perkun » SA w Warszawie (moto usine Perkun Varsovie).
Carabine WZ 98A.Z
Lors de la Première Guerre mondiale, il a été constaté que le canon plus court de la « Karabiner 98A.Z », lors du tir endommageait par brulure les plaquettes de la baïonnette fixée au canon. La baïonnette WZ 27, comme pour les modèles allemands est dotée d’un pare-flamme en tôle d’acier afin de protéger les plaquettes.
La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Le pommeau est muni d’un bouton de verrouillage fendu et porte le marquage WZ 27. Les plaquettes en hêtre sont maintenues entre elles par boulons à tête ronde dentée situés à droite et écrous fendus. Sa finition est normalement polie brillant.
Particularité, le matricule de l’arme inscrit sur la croisière
Aigle polonais et initiales WP (Wojko Polski)
La lame de finition polie brillant, de très bonne qualité, très robuste est munie d’une large gouttière sur chaque face. Elle porte sur le côté droit l’inscription Perkum, avec poinçons d’inspection technique « Z » et le cachet d’acceptation militaire « M ».
Poinçon de contrôle
Le fourreau est en tout point de vue identique au modèle 22 et 24.
Remarques perso :
Je ne possède pas ce modèle, certaines photos proviennent du Net.
Période d’utilisation :
Utilisée durant une très courte période lors de l’invasion russo-allemande de la Pologne en 1939.
Le 12/03/25.
Baïonnette modèle 1924 réutilisée par l’Allemagne
mars 15th, 2025
Longueur : 382 mm
Poids : 505 g
Armement : carabine WZ 98A.Z fabriquée entre 1925 et 1931 à 347 100 exemplaires
Il existe quatre types de baïonnettes de construction polonaise conçues entre (1922 et 1928). La WZ 22, WZ 24, WZ 27, WZ 28, (« WZ » est une abréviation du mot «wzorowy» qui signifie modèle).
Cette baïonnette a la particularité d’avoir été utilisée après septembre 1939 par les troupes allemandes.
La baïonnette WZ 24, spécialement conçue pour la carabine WZ 98a, mécaniquement identique au fusil allemand G98, a été fabriquée uniquement par Towarzystwo Fabryki Motorow « Perkun » SA w Warszawie (moto usine Perkun Varsovie).
Carabine WZ 98A.Z
Lors de la Première Guerre mondiale, il a été constaté que le canon plus court de la « Karabiner 98A.Z », lors du tir endommageait par brulure les plaquettes de la baïonnette fixée au canon. La baïonnette WZ 24, comme pour les modèles allemands est dotée d’un pare-flamme en tôle d’acier afin de protéger les plaquettes.
La poignée modifiée est désormais muni d’un bouton de verrouillage fendu, les plaquettes sont maintenues entre elles par boulons à tête ronde dentée fendue situés à gauche (non à droite) et écrous fendus, tout ceci pour être conforme au standard allemand.
La lame de finition normalement polie brillant est bronzée comme le modèle allemand 1884-98 (3ème type). Elle a conservée sur le côté droit, le matricule de l’arme et l’inscription Perkum, avec le poinçon de contrôle, lettre D dans un pentagone et un triangle.
Le fourreau provient d’une baïonnette M-1884-98 (3ème type).
Période d’utilisation :
Utilisée après l’invasion russo-allemande de la Pologne en 1939.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Toutes les baïonnettes de type WZ sont devenues très rares, elles sont bien sûr indispensables dans une collection, seul hic leur prix d’achat est assez élevé.
Le 16/03/25.
Les porte fourreaux Britanniques
janvier 5th, 2025
Porte fourreau P-1937 et P-1939
Ce porte-fourreau en cuir baptisé P-1939, est par sa forme semblable au modèle P-1937, la boucle de la poignée est fixée par deux rivets en cuivre étamé sur rondelles, les deux boucles avants par huit autres. L’équipement 1939 a été introduit pour augmenter les stocks et des documents gouvernementaux indiquent que 99 750 exemplaires ont été produits en urgence pour palier au manque de porte-fourreau P-1937. La production a duré de 1940 à 1941, la plupart semblent avoir été délivrés à la Home Guard armée.
Porte fourreau monté sur fourreau de baïonnette US-17
Ces porte fourreaux ont été utilisés principalement pour le port des baïonnettes P-1913 et US M-1917 avec leurs fusils Enfield P-1914 ou US 1917, les fourreaux US étaient munis de crochet d’attelage donc incompatibles avec les ceinturons Britanniques. Ils conviennent également pour le port de baïonnettes P-1907 pour fusil Lee-Enfield SMLE
Au printemps 1942, 80 000 fusil US M-1917 étaient arrivés, les premiers des 500 000 qui devaient être transférés. Ils allaient permettre d’armer plus d’un million de membres de la Home Guard qui avaient besoin d’armes.
La Home Guard a été créée en mai 1940, initialement connue sous le nom de Local Defence Volunteers, il s’agissait d’une sorte de milice citoyenne armée composée d’hommes inéligibles au service militaire régulier. Ils étaient constitués en pelotons et compagnies locaux et étaient initialement mal armés et équipés. Mais avec le temps, ils sont devenus une force de défense nationale bien équipée.
Marquage H & S Ltd (Hampton & Sons Ltd)
Ce modèle baptisé P-1937, fabriqué en très grand nombre par plusieurs fabricants, entre 1942 et 1945, a été modifié lors de sa fabrication par adjonction d’un oeillet fortement surpiqué sur une des boucles. Il peut être utilisé avec un fourreau de baïonnette modèle n°4 ou P-1907, par l’armée de terre.
Marquage (B.S.C 1942), fabriqué par Bata Shoe Compagny firme tchécoslovaque qui a déménagé aux Indes après l’occupation allemande
Ce modèle baptisé P-1937, fabriqué en très grand nombre par plusieurs fabricants (plus d’une cinquantaine), entre 1939 et 1945, a été conçu uniquement pour être utilisé avec un fourreau de baïonnette P-1907, par l’armée de terre.
Ce modèle baptisé P-1914 en cuir, fabriqué à partir de janvier 1915, a été conçu pour palier au manque de modèle P-1908 peu après l’entrée en guerre de la Grande-Bretagne, un autre modèle, encore plus rare existe avec seulement quatre rivets.
Ce modèle baptisé P-1908, fabriqué à partir de janvier 1908, a été conçu uniquement pour être utilisé avec un fourreau de baïonnette P-1907, par l’armée de terre.
Les porte fourreaux allemands
janvier 5th, 2025
Ce rare modèle en cuir marron foncé renforcé par deux rivets avec rondelles a été conçu pour être utilisé avec la baïonnette M-1888 de fabrication allemande, il était fourni aux troupes de la Landstrum équipées de fusils autrichiens M1888/90 ou 1890 Maninilcher.
Couteau-baïonnette dit de deuil
octobre 16th, 2024
Longueur : 310 mm
Longueur de la lame : 195 mm
Valeur : €€€ €
Rareté :
Ces couteaux-baïonnette démunis de tous poinçons de contrôle, ont été fabriqués durant les années 1920 pour les vétérans de la grande Guerre et les groupes paramilitaires en pleine expansion. Suite à la défaite de 1918, en signe de deuil toutes les parties métalliques sauf la lame sont peintes en noir brillant.
Il existe une multitude de variantes de ce modèle, cet article n’est qu’une ébauche sur sa description.
La poignée de type KS 98 de ce modèle, suite à la convention d’Armistice, est dépourvue du système de fixation au fusil.
Les plaquettes en Bakélite assez fragiles, finement quadrillées sont maintenues entre elles par petits rivets.
Le pommeau plein sans usinage, en forme de tête d’aigle est muni d’un bouton-poussoir factice (oeil) qui avait pour but de donner la fausse impression que le couteau-baïonnette pouvait être monté sur un fusil.
La garde est courbée, sa forme suivant le constructeur peut variée.
La lame de type carabine courte, de très bonne qualité, à simple tranchant et contre-tranchant affûté sur environ 50 mm comporte une fine gouttière sur chaque face. Elle porte à droite normalement le nom du constructeur. Une petite lanière en cuir près de la garde fait généralement office de tampon amortisseur sur la cuvette du fourreau.
Le fourreau propre à chaque variante est recouvert de peinture noire brillante, il mesure environ 225 mm, la cuvette/ressort dont la forme peut varier suivant le constructeur est maintenue sur le corps par une vis sur le devant, le bouton de suspension comporte quatre stries.
Le porte-fourreau généralement utilisé avec ces modèles est en simili-cuir de différentes couleurs.
Remarques personnelles :
Il existe une multitude de variantes, privilégiez si possible les lames dont le nom du constructeur apparait.
Le 16/10/24.
Couteau-baïonnette modèle 1898 court pour officiers
octobre 15th, 2024
Longueur : 313 mm
Longueur de la lame : 188 mm
Ce couteau-baïonnette démunis de tous poinçons de contrôle, est probablement un modèle 1898 court pour officiers. Suite à la défaite de 1918, en signe de deuil toutes les parties métalliques sauf la lame sont peintes en noir brillant. Il a été utilisé durant les années 1920 par un vétéran de la grande Guerre ou un membre d’un groupe paramilitaire en pleine expansion.
La poignée de type KS 98 de ce modèle, suite à la convention d’Armistice, est dépourvue du système de fixation au fusil (utilisation impossible).
Les plaquettes en Bakélite assez fragiles, finement quadrillées sont maintenues entre elles par deux petits rivets.
Le pommeau en forme de tête d’aigle est muni d’un bouton-poussoir factice (oeil) qui avait pour but de donner la fausse impression que le couteau-baïonnette pouvait être monté sur un fusil. Il comporte une rainure fraisée en forme de trèfle qui contenait généralement un morceau de feutre rouge comme ornement supplémentaire.
Tête de roi et casque de chevalier (Weyersberg-Kirschbaum-Solingen), cette marque déposée a été utilisée de 1883 à 1918)
La lame de type carabine courte, de très bonne qualité, à simple tranchant et contre-tranchant affûté sur environ 50 mm comporte une fine gouttière sur chaque face. Elle porte à droite le nom du constructeur. Une petite lanière en cuir près de la garde fait généralement office de tampon amortisseur sur la cuvette du fourreau.
Le fourreau propre à chaque variante est recouvert de peinture noire brillante, il mesure environ 225 mm, la cuvette/ressort dont la forme peut varier suivant le constructeur est maintenue sur le corps par une vis sur le devant, le bouton de suspension comporte quatre stries.
Le porte-fourreau généralement utilisé avec ces modèles est en simili-cuir de différentes couleurs.
Remarques personnelles :
Il existe une multitude de variantes, privilégiez si possible les lames dont le nom du constructeur apparait.
Le 15/10/24.
Fixation baïonnette à douille avec intégration du guidon
juillet 27th, 2024
Pour exemple baïonnette anglaise P-1853 (vue de dessus)
Après la mise en place de la baïonnette, l’utilisateur tourne la lame d’1/4 de tour dans le sens des aiguilles d’une montre, l’avance vers lui de manière à intégrer le guidon de l’arme, et tourne d’1/4 de tour la virole également dans le sens des aiguilles d’une montre, la douille est ainsi verrouillée. Ce système de fixation a comme désavantage, à cause de la baguette de nettoyage située sous le canon, de déporter la lame, dans ce cas à droite, ce qui nuit à l’équilibre de l’arme au moment du tir.
27/07/24
Fixation baïonnette à douille française
juillet 26th, 2024
Tenon de fixation de baïonnette, fusil M-1822
Baïonnette M-1822 fixée sur un fusil M-1777
Après la mise en place de la baïonnette, l’utilisateur tourne la lame d’1/4 de tour dans le sens des aiguilles d’une montre, l’avance vers lui de manière à intégrer le tenon situé sous le canon, et tourne d’1/4 de tour la virole à l’inverse des aiguilles d’une montre, la douille est ainsi verrouillée. Ce système de fixation a comme désavantage, à cause de la baguette de nettoyage située sous le canon, de déporter la lame, dans ce cas à droite, ce qui nuit à l’équilibre de l’arme au moment du tir.