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Baïonnette modèle 1891 de cavalerie « N 276 »
Longueur : 375 mm
Armement : carabine M-91 Mannlicher Carcano
En 1893, un nouveau modèle nettement plus court et plus léger (910 mm et 3,16 kg) que le M-1891 réservé à l’infanterie est conçu, il sera officiellement appelé « Musket Mod.91 » pour la cavalerie.
Il existe trois systèmes de fixation de la baïonnette à l’arme.
Vue de dessusVue de dessous
La lame en forme de T, de très bonne qualité (acier), comporte deux gouttières sur chaque face, son dos est légèrement arrondi, son extrémité est pointue.
Période d’utilisation :
Cette baïonnette a été utilisée durant la Première et la Seconde Guerre mondiale.
Le 17/06/22.
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Baïonnette modèle 1889 « N 280 »
Longueur : 349 mm
Armement : fusil 1889-1910, système Krag-Jørgensen M1894
Valeur : €€€ €€€
Rareté :
Ces baïonnettes-couteau dont la lame est forgée d’une seule pièce, peuvent être de fabrication allemande ou danoise.
Plaquettes en bois maintenues par deux rivets en laiton soigneusement abrasésL’arrière du pommeau porte généralement un marquage régimentaire Plaquettes en cuir très fragiles maintenues par rivets en acier
La poignée atypique de ce modèle est très courte (très peu fonctionnelle), deux types de plaquettes ont été utilisés : en cuir de 1890 à 1893, en bois de 1893 à 1915. La finition d’ensemble de la baïonnette peut être le plus souvent polie brillant ou chromée.
La lame très courte pour l’époque est pourvue d’une gouttière sur chaque face sur chaque face.
Tous les M-1889 avec poignées en cuir portent les noms de fabrication « Alex Coppel Solingen » ou « WK & C ». Les baïonnettes avec poignées en bois peuvent également être marquées: « Hærens Tøjhus », « Hærens Rustkammer », « HVV KØBHVN » ou « RKV KØBHVN ».
La chape dépourvue de ressort interne comporte un sytème de verrouillage à crochet
Le fourreau en cuir noir est pourvu de garnitures en acier.
Remarques perso :
Merci à Daniel pour certaines photos car je ne possède pas ce modèle. Hélas …
Le 11/02/21.
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Baïonnette courte modèle P-1907 « N 290 »
Longueur : 352 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Armement : fusil Lee-Enfield
Valeur : €€€ €
Rareté :
Faute de documents, il m’est impossible actuellement de savoir pour quelle(s) raison(s) a eu lieu cette modification.
La lame après raccourcissement adopte un profil de coupe de style Bowie, cela évite de mettre en avant le point faible du creux de la gouttière.
Le fourreau de type P1907, utilisé pour cette variante est en cuir raccourci, avec garnitures métalliques à chaque extrémité, voir détails des (fourreaux P1907)
Le 26/05/20.
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Baïonnette modèle CETME L « N 294 »
Longueur : 355 mm
ø interne de la douille : 22 mm
Poids : 410 g
Armement : fusil CETME Modèle L
Fixation : au dessus du canon
Valeur : €€
Rareté :
CETME est l’acronyme de Centro de Estudios Técnicos de Materiales Especiales (Centre d’Études Techniques des Matériaux Spéciaux). CETME était l’établissement de conception et de développement de gouvernement espagnol où le concepteur allemand, Ludwig Vorgrimler, a modifié le fusil d’assaut allemand StG45 (M) pour créer le CETME.
Ancien poinçon de l’entreprise Nationale de Santa Barbara à Tolède et de l’Instituto Nacional Industria (INI), de la première version Nouveau poinçon (SB) Santa Barbara, à Tolède et (INI) de la seconde version
Santa Barbara National Company
En 1949, l’Institut national de l’industrie (INI) créa le Centre d’études techniques sur les matériaux spéciaux (CETME), chargé de la recherche et du développement des armes. En 1960, l’INI a créé la Société par actions de la Société nationale des industries militaires de Santa Barbara, chargée de la fabrication et de la commercialisation d’armes pour les forces armées. Le premier président de la compagnie nationale Santa Barbara était le lieutenant général Juan Antonio Suanzes.
Santa Bárbara Sistemas a été achetée au gouvernement espagnol par General Dynamics Corp. en 2001.
Usine d’armes de Tolède (1761-1996)
A partir des années 1960, l’usine d’armement de Tolède commence à devenir obsolète, le nombre de travailleurs est réduit au cours des décennies suivantes, jusqu’à sa fermeture définitive en 1996.
Fusil d’assaut CETME L (photo trouvée sur internet)
La poignée monobloc ronde en plastique vert comporte onze rainures. Le système de fixation de la baïonnette à l’arme s’effectue grâce à un bouton poussoir spécifique à ce modèle. Le tenon du porte-baïonnette pénètre à l’intérieur d’une rainure verticale au pommeau qui comporte une partie mobile avec ressort de rappel, cette partie mobile est destinée à éviter l’intrusion des déchets. Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont peintes en noir.
En haut seconde version, en bas première
Deux versions de ce modèle existent, la première comporte un pommeau et une croisière fixés à la soie par (deux fois deux) petits rivets bombés.
Pour la seconde la plus rare, le pommeau et la croisière sont fixés par deux goupilles creuses. Le pommeau ne comporte plus les quatre petits dégagement destinés à faciliter la mise en place correcte des rivets bombés, le coût de fabrication de la baïonnette en est ainsi un peu réduit. On peut remarquer le jeu plus important au niveau de l’ajustage du mécanisme mobile du verrouillage.
La lame assez robuste, mesurant 225 mm, dépourvue de gouttière, possède un profil simplifié à simple tranchant et contre-tranchant affûté sur environ un peu moins de la moitié de celle-ci.
Elle porte à gauche prés de la croisière un matricule : ET (Ejército de Tierra) ou FN (fuerza Naval ?) suivi de cinq chiffres et d’une lettre. Sous ce matricule, le poinçon de l’usine de Santa Barbara.
Poinçon de l’armée de terre (première version) Poinçon de l’armée de terre (seconde version)Poinçon de la marine (seconde version)
Sur le côté droit, elle comporte le poinçon de l’armée de terre (épée), ou plus rarement celui de la marine (ancre).
Le fourreau de la seconde version en bas, comporte deux renforts de consolidation sur la cornière
Le fourreau est constitué d’un corps en plastique moulé vert, avec trou à l’extrémité permettant à l’eau de s’évacuer, un orifice est prévu pour le passage du lacet de maintien. La cornière à l’arrière servant de point d’appui à la suspension attelée est fixée à la chape par deux petits rivets. La suspension en coton tissé munie de double crochet est maintenue sur la cornière par deux gros rivets plats. La sangle utilisée pour le maintien de la baïonnette qui se verrouille grâce à un bouton pression est fixée à l’aide d’un gros rivet plat sur la suspension.
Quelque fois, il est possible de trouver accroché à la bague, cette étiquette d’inventaire espagnole. Elle comprenait le numéro de nomenclature OTAN du modèle : 1095-33-000-0293, la description: Cuchillo-Bayoneta (couteau-baïonnette), et le n° de série propre à la baïonnette ET 35243 A.
Période d’utilisation :
Très courte, le modèle L du fusil CETME n’était pas apprécié et son rendement aurait été médiocre pendant la guerre du golfe Persique de 1990 à 1991. Les tentatives faites après la guerre pour réduire les coûts de production ont exacerbé les problèmes du fusil, ce qui a conduit à l’adoption du fusil Heckler & Koch G36 en 1999 et à la retraite précipitée du CETME Model L.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Longtemps resté introuvable, ce modèle qui a fait son apparition dans les surplus il y a peu de temps est idéal pour débuter une collection.
Le 31/10/19
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Baïonnette expérimentale M-59 pour fusil Garand « N 304 »
Longueur : 360 mm
ø interne de la douille : 16 mm
Poids : 425 g
Armement : fusil Garand M1
Valeur : €€€ €
Rareté :
Cette très rare baïonnette de fabrication très soignée a été produite en Italie pour être utilisée avec un fusil Garand. Elle ne comporte aucun marquage et n’a jamais été utilisée par aucune force armée. Par rapport au modèle US M1, son mode de fabrication est grandement simplifié.
Croisière fixée à la soie par deux rivets soigneusement abrasésMécanisme de verrouillage complexe de la baïonnette US M1
La poignée est constituée d’une soie non évidée qui ne comporte pas le mécanisme de verrouillage à levier de la baïonnette US M1. Le pommeau droit avec un verrouillage classique à ressort intégré de type 98, est fixé à la soie par brasure. Les plaquettes de taille réduite en plastique finement quadrillé, sont maintenues entre elles par vis et écrous fendus, elle recouvre le dessous de la soie. La croisière en acier forgé, du fait de sa constitution est beaucoup plus résistante à la torsion que celle du modèle US M1. Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont entièrement phosphatées.
La lame soigneusement usinée comporte sur chaque face une gouttière de forme arrondie, son extrémité est en forme de pointe de lance avec un contre-tranchant légèrement affûté sur environ 50 mm.
Le fourreau entièrement peint en vert est muni d’un corps de type US M7. La chape en tôle d’acier dépourvue de marquage, sans pattes de verrouillage sur le fourreau (inutiles), comporte un double crochet de style US.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Cette baïonnette du fait de sa constitution atypique, fait partie des très rares modèles qu’il ne faut absolument pas laisser passer.
Le 04/05/21.
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Baïonnette modèle SP.1 « N 304 »
Longueur : 360 mm
ø interne de la douille : 22 mm
Armement : fusil Beretta BM-59 sous licence
Valeur : €€€ €
Rareté :
Cette baïonnette a été fabriquée au début des années 1960 à l’usine d’armes de Bandung à l’ouest de Java.
Variante avec plaquettes en plastiqueL’ajustement du système de verrouillage est très aléatoireLes plaquettes recouvrent le dessous de la soie Afin de simplifier le système de verrouillage, celui-ci est composé d’une vis et d’une pièce taraudée
La poignée est munie d’un pommeau droit qui comporte une rainure en forme de T. Les fines plaquettes en bois exotique sont maintenues entre elles par vis à tête cruciforme et écrous. Certains exemplaires rénovés peuvent être équipés de plaquettes en plastique moins fragiles. Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont entièrement phosphatées.
Marquage à droite du modèle SP.1 (Senapan Panjang 1= Long rifle 1)Marquage à gauche (symbole de l’atome)
La lame de bonne qualité comporte sur chaque face une gouttière de forme arrondie, son extrémité est en forme de pointe de lance avec un contre-tranchant légèrement affûté sur environ 45 mm.
Le fourreau en acier comporte une cuvette avec ressort interne maintenue sur le corps par brasure et un petit rivet de suspension atypique, son extrémité est percée.
Le porte-fourreau utilisé avec ce modèle est de type P-1937, en toile de couleur brune, à double boucle et passant fixe.
Le 06/05/21.
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Baïonnette M-1895 de fabrication allemande « N 305 »
Modèle équipé d’un porte-fourreau d’origine bulgare postérieur à la Première Guerre mondiale
Longueur : 360 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Armement : fusil Mannlicher M-1895
Il est fort probable qu’une partie de ces baïonnettes était attribuée à des troupes allemandes envoyées en Serbie, afin d’aider l’armée bulgare. Ces soldats allemands auraient été armés avec le fusil M-1895 pour faciliter l’interchangeabilité des armes, des pièces de rechange et des munitions avec les troupes bulgares.
Poinçon de contrôle allemand (lettre gothique sous couronne)Monogramme royal couronne et W (Wilhelm II), de l’empereur Guillaume II de Prusse, qui régna de 1898 à 1918 et année de fabricationLe matricule bulgare inscrit au crayon électrique est postérieur à la Première Guerre mondialeSystème de verrouillage allemand à gauche, austro-hongrois à droite
La société Ernst Busch, établie à Solingen en Allemagne, a fabriqué des baïonnettes modèle 1895, de 1916 à 1918, la plupart d’entre elles, portent la marque de Prusse « W » sur « 17 » qui signifie l’acceptation dans l’armée prussienne en 1917.
Lion symbole de la Bulgarie
Une autre société Simson & Co. à Suhl (Province de Saxe), a fourni à l’armée bulgare de rares baïonnettes M-1895 sans datation et sans poinçon de contrôle allemand sur le pommeau.
Le fourreau de ces variantes est identique au M-1895 austro-hongrois.
Les porte-fourreaux utilisés pour ce modèle suivant la période sont, voir (Porte-fourreaux) Bulgarie N° : BU 18 A ou Autriche-Hongrie N° : AUT 18 A.
Le 30/06/21.
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Baïonnette modèle 1895 (standard) « N 305 »
Longueur : 360 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Poids : 300 g
Armement : fusil Mannlicher M-1895
Valeur : €€€
Rareté :
Cette courte baïonnette fut conçue pour être utilisée avec les fusils (longs 125 cm) et carabines (courtes 99 cm) du même modèle.
Fabriquée en très grand nombre, elle se rencontre régulièrement sur certains sites de vente, mais paradoxalement il est très difficile de trouver une baïonnette standard utilisée durant la Première Guerre mondiale non re-conditionnée. La plupart des baïonnettes M-95 rencontrées ont sur la croisière un n° de série inscrit à l’électro-crayon et les plaquettes rénovées. Cette opération de re-conditionnement a été réalisée en Bulgarie après 1930, stockées durant des années, elles sont apparues massivement sur le marché des surplus militaires dans les années 2005.
Elles furent fabriquées en très grande quantité sous l’Empire Austro-Hongrois (1867-1918), le plus souvent à la Manufacture d’armes autrichienne de la ville de Steyr (OEWG), ou à la Manufacture hongroise de Budapest (FGGY).
Certains modèles de fabrication tardive sont démunis de marquage constructeur, d’autres fabriqués par des entreprises privées en Autriche portent des marquages spécifiques (STF, OMC, BFM, etc ….).
Poinçon de réception autrichien (aigle impérial de Habsbourg)Poinçon de réception hongrois
Toutes ces baïonnettes fabriquées avant 1918 et utilisées par l’armée austro-hongroise (1 800 000 militaires environ en 1914), qu’elles soient de fabrication autrichienne ou hongroise possèdent obligatoirement un poinçon de réception.
Rivets de maintien de la croisière abrasés
Le pommeau de cette variante est de type (NCO)Le bouton de verrouillage est fendu
La poignée est munie d’un court pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de T, Certaines variantes sont équipées avec des pommeaux de type NCO sans anneaux, probablement de surstock. Les plaquettes sont maintenues entre elles par deux rivets sur rondelles, la croisière est fixée à la lame généralement par deux rivets saillants, dans certains rares cas ceux-ci peuvent être soigneusement abrasés.
La lame comporte une gouttière sur chaque face dont les extrémités peuvent être de forme carrée (de type M-1888), ou pointue. Ce qui est atypique pour ce modèle est la position de la lame à tranchant inversé, appliquée plus tard aux baïonnettes tchèques (VZ-23 et VZ-24). Cette position rendait l’utilisation de la baïonnette fixée au fusil plus efficace car il est plus facile d’appliquer une force vers le haut que de pousser le fusil vers le bas.
- Le modèle le plus couramment utilisé est celui du haut.
- Celui du bas a été fabriqué à la fin de la Première Guerre mondiale. Afin d’en réduire les coûts de production, le bouton de suspension en forme de S est maintenu au corps par deux rivets, son extrémité est dépourvue de bouterolle.
Les fourreaux utilisés pour les M-1895, sont généralement fabriqués par (V & N – Vogel & Noot de Wartberg), un contractant pour les fourreaux uniquement, ou les Manufactures OEWG, FGGY, certains ne sont pas marqués. La cuvette/ressort interne est maintenue au corps par deux rivets, le bouton de suspension est de forme ovale.
En 2016, le groupe Amazone a fait l’acquisition de la production de charrues de la société Vogel & Noot à Mosonmagyaróvár en Hongrie.
Les fourreaux utilisés durant la Première Guerre mondiale sont généralement peints avec de la peinture feldgrau, après 1918 ils seront bronzés.
Ce porte-fourreau (Bajonettasche) est celui le plus couramment utilisé pour la baïonnette M-1895 (Messerbajonett M-1895). Il n’a été introduit qu’en octobre 1908, il a ensuite été largement utilisé par les armées austro-hongroises et fut encore produit entre les deux guerres en Tchécoslovaquie, en Autriche et en Hongrie. Il pourrait aussi avoir été fabriqué en Bulgarie. La couleur du cuir peut varier du noir au naturel en passant par toutes les nuances de gris et de marron. Les porte-fourreaux autrichiens originaux étaient en cuir brun naturel.
Faux modèle
Cette photo provient d’un site de vente, cet objet est bien décrit comme une « reproduction vieillie ». Elle ne comporte aucun marquage, ni numéro de série, le bouton de verrouillage est rond, (non fendu) et enfin le fourreau est dépourvu de cuvette amovible.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Première Guerre mondiale, ce modèle si possible non re-conditionné est indispensable dans une collection.
Le 31/05/23.
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Baïonnette bulgare M-1895 « N 305 »
Longueur : 360 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Armement : fusil Mannlicher M-1895 converti en carabine M-1895/30
Valeur : €€€
Rareté :
A partir de 1934 jusqu’au début des années 40, le Royaume de Bulgarie qui possédait déjà des fusils et carabines M-1895, a commencé à acquérir baïonnettes et carabines de toute l’Europe (principalement d’Autriche, de Tchécoslovaquie, de Pologne et de Grèce).
Ces baïonnettes M-1895, probablement rénovées à partir de 1939-40 ont généralement les plaquettes d’origine remplacées par de nouvelles de couleur claire et un n° de matricule gravé au crayon électrique sur la croisière. Certaines seront stockées jusque dans les années 1950, jusqu’à une quantité suffisante d’armes à feu soviétiques soit disponible.
Cette baïonnette a la particularité d’avoir été utilisée par le Royaume de Grèce avec un fusil Mannlicher Schönauer Y M-1903. Après l’invasion de la Grèce par les troupes de l’axe, elle fut récupérée et la croisière changée afin de s’adapter à la carabine Mannlicher M-1895/30.
Croisière d’origine grecque
A partir de 1906 jusqu’en 1914 le Royaume de Grèce a importé des fusils modèle Mannlicher M-1895 rebaptisés (Mannlicher Schönauer Y modèle 1903). Les rares baïonnettes de ces carabines, toutes de fabrication autrichienne OEWG, (150 000 exemplaires), portent le poinçon grec de Saint Georges sur le pommeau, et la lettre G sur la lame. En dehors de la croisière spécifique et de ces marquages distinctifs, elles sont en tous points identiques au M-1895 austro-hongrois.
Ce modèle, re-conditionné a été fabriqué par la société Ernst Busch, établie à Solingen en Allemagne de 1916 à 1918.
Marquage ZP de l’arsenal de Zbrojovka Praga (fabrication entre 1920 et 1923)
Marquage CETMarquage MO (Moravske Ocelarny)
Ces baïonnettes peu courantes en provenance de l’ex Autriche-Hongrie, ou faites neuves (1920 à 23) portent sur la lame les marques CSZ (pour l’armée), ou CETN ou CET (gendarmerie). La plupart de ces baïonnettes ont été vendues à la Bulgarie dans les années 1930 ou réquisitionnées après l’annexion de la Tchécoslovaquie par l’Allemagne en 1938.
Lion apposé à l’opposé du marquage constructeur
Cette baïonnette peu courante, a été acquise à partir de 1898 par le Royaume de Bulgarie.
- Le modèle le plus couramment utilisé est celui du haut.
- Celui du bas a été fabriqué à la fin de la Première Guerre mondiale. Afin d’en réduire les coûts de production, le bouton de suspension en forme de S est maintenu au corps par deux rivets, son extrémité est dépourvue de bouterolle.
Les fourreaux re-conditionnés systématiquement bronzés, sont généralement fabriqués par (V & N – Vogel & Noot de Wartberg), un contractant pour les fourreaux uniquement, ou les Manufactures OEWG, FGGY. La cuvette/ressorts à lames du fourreau est maintenue au corps par deux rivets, le bouton de suspension est de forme ovale.
En 2016, le groupe Amazone a fait l’acquisition de la production de charrues de la société Vogel & Noot à Mosonmagyaróvár en Hongrie.
Marquage « 4to intendantstvo II 1940 » 4ème commissariat d’approvisionnement, mars 1942
Ce porte-fourreau en cuir de fabrication bulgare, renforcé par six rivets plats a été conçu pour équiper les baïonnettes M-1895, ces marquages au dos sont très rarement présents.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Stockées durant des années, ces baïonnettes sont apparues massivement sur le marché des surplus dans les années 2005. Historiquement, ces modèles ne sont plus des reliques de la Premières Guerre mondiales, ils ne peuvent pas être vendus en tant que telles.
Le 07/06/23.
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Baïonnette modèle 1895 « N 305 »
Longueur : 360 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Militaire hongrois
Armement : fusil Mannlicher M-1895 converti en carabine M-1895/30
Modèle 1895/30 (photo trouvée sur internet)
Entre les deux Guerres mondiales, l’Autriche, la Bulgarie la Hongrie ont converti la majorité de leurs fusils Mannlicher M-1895 utilisés lors de la première Guerre Mondiale en M-1895/30 pour tirer une cartouche plus puissante de calibre 8×56 mmR.
Au Royaume de Hongrie la conversion a été effectuée par FEG à Budapest de 1931 à 1935. Les fusils longs ont été coupés à la longueur de la carabine et désigné 31 / AM. Ils n’ont pas été utilisés longtemps et ont été retirés du stockage lorsque le nouveau fusil M-35 a été introduit.
Les baïonnettes utilisées avec ces armes sont identiques aux baïonnettes M-1895 utilisées durant la Première Guerre mondiale.
Le 29/04/21.