Géraldbaios

Ma collection de Baïonnettes

Les porte-fourreaux suisses

mai 22nd, 2022

Gousset 01 01Gousset 01 02

Gousset 01 03

Ce dernier modèle, apparu à partir de 1972 est idéal pour être utilisé avec une baïonnette SIG 57, le mode de fabrication est très simplifié, moins de coutures, et suppression de la boucle près de la lanière, ceci afin d’en réduire les coûts.

Gousset 03 01Gousset 03 02Gousset 03 03

Ce modèle nouvellement conçu apparu à partir de 1956 (avec lanière de maintien au fourreau) est idéal pour être utilisé avec les baïonnettes SIG 57, et les toutes dernières baïonnettes modèle 18 encore en service.

Gousset 02 01

Goussets 01 01Trace de l’ancienne couture suppriméeGousset 02 02

Ce modèle est une modification d’un modèle antérieur (par suppression de la boucle en métal et adjonction d’une lanière de maintien au fourreau et d’un rivet est idéal pour être utilisé avec les baïonnettes SIG 57, et les toutes dernières baïonnettes M-18 encore en service.

Ce modèle avec boucle métallique, sans rivets de renfort est une modification d’un modèle antérieur (par adjonction d’une lanière maintenue à l’aide d’un rivet) est idéal pour être utilisé avec les baïonnettes SIG 57, et les toutes dernières baïonnettes M-18 encore en service.

Gousset 04 01

Gousset 04 02

Gousset 04 03

Ce modèle avec boucle métallique, sans rivets de renfort a été utilisé à partir des années 1945, il convient parfaitement aux baïonnettes M-1918 et aux toutes premières baïonnettes SIG 57 avec fourreaux munis de lanières.

Goussets 01 02

Goussets 01 03

Goussets 01 04

Ce modèle avec boucle métallique, et rivets de renfort en aluminium a été utilisé à partir des années 1936, jusque dans les années 1944, il convient parfaitement aux baïonnettes M-1914 et 18.

gousset laiton 01gousset laiton 02

gousset laiton 03

Ce modèle avec boucle métallique, avec rivets de renfort en laiton a été utilisé à partir des années 1899, jusque dans les années 1936, il convient parfaitement aux baïonnettes M-1914 et 18.

gousset 1er modèle 01gousset 1er modèle 02gousset 1er modèle 03

Ce modèle, avec boucle métallique, sans rivets de renfort a été utilisé à partir des années 1884, jusque dans les années 1899, il convient parfaitement aux baïonnettes modèle Vetterli et 1889, sa couleur peut être brune ou noire. Il est identique sauf au niveau de la double couture, au modèle utilisé pour le port du fourreau des glaives de pionnier.

Le 22/05/23

Baïonnette de la série L1 « N 167 »

mai 22nd, 2022

Ci-dessus série L1A complète

La Grande-Bretagne a adopté sa propre variante du FAL en 1954 pour remplacer le vénérable fusil à verrou Lee-Enfield. Ce fusil a été désigné Fusil à Chargement Automatique (SLR) L1A1, et la baïonnette conçue en 1955 partage également cette désignation.

La série L1 comprend cinq variantes, trois produites en Grande-Bretagne (L1A1, L1A3 et L1A4), une produite en Australie (L1A2) et au Canada (C1).

Modèle : L1A1

Longueur : 304 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Poids : 315 g

Armement : fusil semi-automatique L1A1 SLR

Valeur :  €€€ €
Rareté :che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Cette très rare variante britannique, produite à partir de 1955, du même type que le modèle canadien C1, et australien L1A2, est la première de la série.

L1A3 960-0257 et poinçon ED (Enfield Small Arms)Détail des deux rivets de maintien du pommeau à la soie soigneusement abrasés

La poignée comporte un bouton de verrouillage proéminent bien pratique pour la mise en place à l’arme par temps froid avec des gants, mais qui rendait possible le déverrouillage accidentel de la baïonnette fixée à l’arme, surtout lorsqu’elle était employée au cours d’émeutes avec l’IRA. 

La croisière de cette variante est en forme de « taille de guêpe », les plaquettes en acier sont fixées par deux rivets creux, leurs marquages sont : L1A1 960-0011 ou L1A3 960-0257Cette variante a été produite que par deux constructeurs marquage ED (Enfield Small Arms) ou B (Birmingham Small Arms).

La lame Bowie, bien proportionnée comporte une gouttière assez prononcée sur chaque face. Elle est calquée des baïonnettes n° 5, n° 7 et n° 9, qui l’ont devancé. Ce profil particulier de lame a pour inconvénient de ne pas être réversible lors de la mise en place de la baïonnette dans le fourreau.

Le fourreau métallique n°5 conçu à la fin de la Seconde Guerre mondiale a continué à être utilisé avec toutes les baïonnettes de la série L1 jusqu’à ce que le FAL soit retiré du service britannique en 1987.

Modèle : L1A3 (1er type)

Longueur : 304 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Poids : 280 g

Valeur :  €€€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valier

Cette sous-variante du 1er type, produite à partir de 1959, se caractérise par une modification de la forme du bouton de verrouillage. Celui du modèle L1A1 était proéminent, ce qui rendait possible le déverrouillage accidentel de la baïonnette à l’arme, surtout lorsqu’elle était employée au cours d’émeutes avec l’IRA.

L1A3 960-0257 et poinçon B (Birmingham Small Arms)L1A3L1A3 960-0257 et poinçon ED (Enfield Small Arms)

La poignée comporte un bouton de verrouillage qui épouse en partie la forme du pommeau. Il est possible de trouver des modèles L1A1 dont le pommeau a été ré-usiné afin de recevoir le nouveau bouton poussoir du modèle L1A3.

La croisière de cette variante est en forme de « taille de guêpe », les plaquettes en acier sont fixées par deux rivets creux. Le marquage sur les plaquettes en acier est : L1A3 960-0257, (« 960-0257 ») est le numéro de magasin de l’OTAN pour la baïonnette L1A3. Cette variante a été produite que par deux constructeurs marquage ED (Enfield Small Arms) ou B (Birmingham Small Arms).

Marquage B : BSA 1959L1A3 1Marquage ED : Enfield 1959

La lame est identique au modèle L1A1.

Modèle : L1A3 (2ème type)

Longueur : 304 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Poids : 340 g

Valeur :  €€€
Rareté :
  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Cette sous-variante du 2ème type, produite au milieu des années 1960, se caractérise par une réduction de la longueur de la gouttière sur chaque face de la lame. 

La poignée est identique au modèle L1A3 du 1er type, sauf au niveau de la croisière qui est droite, non plus en forme de « taille de guêpe ».

Marquage ED : Enfield 1967

La lame du 1er type avait une gouttière sur chaque face qui mesurait 135 mm, celle du 2ème type a été réduite à 105 mm, cette modification qui semble anodine affaiblissait par point de rupture la rigidité de la lame. 

Modèle : L1A4

 Exemplaire utilisé pour les cérémonies officielles

Longueur : 304 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Poids : 315 g

Valeur :  €€€
Rareté :
  che1valierche1valierche1valierche1valier

Cette variante, produite à partir des années 1970 est la dernière de la série.

Croisière en forme de « taille de guêpe »Croisière de forme droiteL1 A4 03Détail des deux rivets de maintien du pommeau à la soie soigneusement abrasés

L1A4 C
La poignée est identique au modèle L1A3. Le pommeau peut être marqué avec les lettres R et C à l’intérieur d’un carré, il est possible qu’il provienne d’un autre constructeur (marquage spécifique).

La croisière de cette variante peut être en forme de « taille de guêpe », ou droite. Les plaquettes en acier sont marquées : L1A4 960-0259, suivi des lettres SM, marquage du seul constructeur Hopkinson Ltd., Trimils Works, de Sheffield. 

L1A4 73Année de fabrication

La lame est identique au modèle L1A1, elle peut être marquée avec un H à l’intérieur dans losange.

Fourreau n°5 (MKI) muni d’une cuvette en acierFourreau codé S 294 (Wilkinson Sword Co, Ltd ), à partir de 1949 ce système de codage (S et chiffres) a disparu
GB-fourreau-N-5-01Fourreau n°5 (MKII) avec corps codé S 286 (Vanden Plas England)Fourreau n°5 (MKII) avec cuvette en laitonExtrémité percée d’un fourreau n° MKII 

Les baïonnettes de la série LA1 peuvent être logées dans deux types de fourreaux métalliques.

Le fourreau n°5 (MKI) produit à partir de 1943 était composé de cinq éléments :

  1. Un corps métallique
  2. Un double ressort de maintien de lame
  3. Une fine cuvette d’entrée en acier
  4. Une vis de maintien de la cuvette et du double ressort
  5. Un embout d’extrémité

Le fourreau n°5 (MKII) produit à partir de 1949 était composé de quatre éléments :

  1. Un corps métallique avec extrémité percée
  2. Un double ressort de maintien de lame
  3. Une cuvette d’entrée en laiton avec lèvres proéminentes
  4. Une vis de maintien de la cuvette et du double ressort

Ces deux porte-fourreaux conviennent parfaitement aux différents modèles L1 :

  1. Celui du haut a été utilisé à partir de 1970, son code catalogue magasin est CN/AA 0997, code complet NATO (North Atlantic Treaty Organization) est CN 8465-99-973-6103.
  2. Celui du bas a été utilisé un peu après la Seconde Guerre mondiale, les dates de fabrication sont 1953, 54, 55, 69, son code catalogue magasin est CN/0997 ou CN/AA 0997. 

Le 27/09/22.

Baïonnette modèle C1 « N 167 »

mai 22nd, 2022

Longueur : 304 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Poids : 300 g

Armement : version canadienne du fusil C1A1

Valeur : €€€ €
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

La Grande-Bretagne a adopté sa propre variante du FAL en 1954 pour remplacer le vénérable fusil à verrou Lee-Enfield. Le fusil a été désigné Fusil à Chargement Automatique (SLR) L1A1, et la baïonnette conçue en 1955 partage également cette désignation.

La série L1 comprend cinq variantes, trois produites en Grande-Bretagne (L1A1, L1A3 et L1A4), une produite en Australie (L1A2) et au Canada (C1). La rare variante C1 a été fabriquée de 1956 à 1966, par division Small Arms, Arsenaux canadiens Limitée (anciennement Longbranch).

Baïo C1 02Détail des deux rivets de maintien du pommeau soigneusement abrasés

La poignée est du même type que le modèle anglais L1A1, et australien L1A2. Elle comporte un bouton de verrouillage proéminent bien pratique pour la mise en place à l’arme par temps froid avec des gants. La croisière en forme de « taille de guêpe », comporte un marquage (50 3900 C1 ou C1). Les plaquettes en tôle d’acier fixées par deux rivets creux sont dépourvues de marquage.

Baïo C1 03

La lame de type Bowie est calquée de la baïonnette anglaise n° 5, elle comporte un petit marquage au ras de la croisière, constitué de 2 lettres C A accolées pour désigner l’arsenal canadien suivi de la l’année de fabrication. Ce profil particulier de lame a pour inconvénient de ne pas être réversible lors de la mise en place de la baïonnette dans le fourreau.

Certains exemplaires (baïonnette et fourreau), utilisés lors des cérémonies officielles peuvent être entièrement chromés. 

Fourreau n°5 (MKI) anglais avec baïonnette n°9 muni d’une cuvette en acier

Le fourreau utilisé pour le modèle C1 est du même type que le modèle anglais n°5 (MKI) anglais, avec corps en acier et trou d’évacuation de l’eau à l’extrémité. La fine cuvette d’entrée en acier est fixée par une vis sur le devant.

Ce porte-fourreau de fabrication canadienne a été conçu pour être utilisé avec le fourreau de la baïonnette C1.

Le 28/01/21.

Baïonnette modèle G3 pakistanais « N 176 »

mai 20th, 2022

Longueur : 305 mm
ø interne de la douille : 22 mm
ø externe du tenon : 10 mm
Poids : 310 g

Armement : fusil Heckler & Koch G3 (G3P4)

Valeur : €€€
Rareté :
 che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ces baïonnettes ont été fabriquées au Pakistan sous licence HECKLER & KOCH à partir de 1967. Voir (Baïonnette modèle G3) dispositif de fixation à l’arme.

La poignée ronde monobloc en plastique de couleur noire mat comporte douze rainures, elle intègre près de la douille une protection anti-chaleur en tôle de (15×23 mm).

Le pommeau est en acier, par rapport à la bague, (vue arrière) le crochet intégré au tenon de verrouillage se situe à 3 heures.

Deux styles de profils de lames différents, en haut modèle G3 allemand, en bas modèle pakistanais

Paskistan-G3-comparaison-05.jpg

La lame Bowie, bien proportionnée comporte sur chaque face une gouttière de forme carrée assez prononcée. Son tranchant est affûté sur toute la longueur, le contre-tranchant à l’extrémité est biseauté sur les deux faces. Sa finition est fortement bronzée comme le reste des autres parties métalliques, elle porte les marquages POF ainsi que les deux derniers chiffres de l’année. Ce profil particulier de lame a pour inconvénient de ne pas être réversible lors de sa remise en place dans le fourreau.

Le fourreau de deuxième génération est composé de deux parties en acier soudées entre elles, son extrémité est percée, le bouton de suspension est rond comme pour le modèle Britannique n°5. La cuvette d’entrée est maintenue par une vis sur le devant, particularité, elle comporte un méplat, afin de permettre la mise en place de la baïonnette à l’arme avec le fourreau.

Les premiers fourreaux spécifiques utilisés avec ces modèles étaient en cuir, ils sont pratiquement introuvables.

Période d’utilisation:
Après la Seconde Guerre mondiale (Guerre indo-pakistanaise 1947-71).

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Il y a encore peu de temps, certaines de ces baïonnettes fabriquées tardivement dans les années 2000, se retrouvaient en grande nombre en bourse aux armes.

Le 03/05/21.

Baïonnette modèle AR 10 « N 178 »

mai 19th, 2022

Longueur : 305 mm
ø interne de douille : 21,5 mm
Poids : 300 g (alu)
           : 275 g (bois)

Armement : fusil AR-10
Fixation : au dessus du canon

Valeur : €€€ €€€ €€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ces très rares baïonnettes fabriquées aux Pays-Bas à (Artillerie Inrichtingen Hembrug) ont été utilisées par l’armée portugaise en très petit nombre (1 556 exemplaires) en 1960. Quelques baïonnettes AR-10 portugaises supplémentaires ont été produites pour être utilisées dans les essais d’armes de l’armée néerlandaise. Selon le musée de l’armée néerlandaise, la production totale de ce modèle était d’environ 1600 pièces.

Après la Seconde Guerre mondiale la majorité des baïonnettes étaient conçues pour être d’abord utilisées comme poignard de combat.

Deux rivets maintiennent la croisière Deux petits rivets maintiennent le pommeau à la soie

La poignée est dotée d’un pommeau de forme droite qui comporte une rainure en forme de T, le « Grip » du modèle originale est en bois d’une seule pièce maintenue à la soie par deux vis et écrou fendus.

Certains exemplaires probablement après rénovation sont dotés de deux plaquettes en aluminium peintes, fixées à la soie par deux rivets soigneusement arasés.

Petit marquage à gauche (Artillerie Inrichtingen)

La lame anti reflets possède un profil très simplifié, à simple tranchant et contre-tranchant affûté sur une grande portion vers la pointe

Deux types de fourreaux ont été utilisés pour ces modèles, qui dans tous les cas sont dépourvus du double crochet. Le corps est constitué de plastique moulé de couleur vert olive, il est plus résistant à l’usure du temps que le modèle US constitué de bandes de toile de coutil imprégnées de résine phénolique, son extrémité est dépourvue de renfort métallique. La chape en acier phosphatée, est maintenue sur le corps par sertissage sur les côtés, elle ne porte aucune inscription. A l’arrière de cette chape, une cornière en forme de L sert d’appui à la suspension :

  1. en coton tissé (webbing), qui est maintenue par deux rivets emboutis. La sangle utilisée pour le maintien de la baïonnette est fixée à l’aide d’un rivet sur la suspension, elle se verrouille grâce à un bouton pression.
  2. en cuir rigide, qui est maintenue par deux rivets emboutis.

Période d’utilisation :

Ces poignards-baïonnettes ont été utilisés jusqu’en 1975 par les bataillons de parachutistes portugais, lors des Guerres coloniales portugaises. Le Portugal membre de l’OTAN, n’a reçu aucune aide militaire, ni aucune arme de la part d’autres états membres, qui ont vu la guerre pour les colonies, avec une désapprobation croissante en raison des atrocités commises.
En fait, seuls quelques AR-10 atteignirent les troupes des colonies, avant que le gouvernement néerlandais n’émette un embargo sur les ventes d’armes au Portugal. Les fusils livrés suffisaient à peine à armer deux des quatre bataillons déployés en Afrique. Cette commande était la plus importante jamais réalisée mais ne suffisait manifestement pas à maintenir la production d’AR-10 en vie, et en 1961, l’Artillerie Inrichtingen arrêta la production. Toutes les pièces détachées nécessaires à l’entretien des carabines ont été produites directement au Portugal au cours des 15 années à venir.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
La plupart des baïonnettes non utilisées, stockées aux Pays-Bas ont été détruites par l’armée néerlandaise, et beaucoup ont été perdues en Angola et au Mozambique de ce fait elles sont devenues très très rares.

Le 27/04/21.

Baïonnette G3 « N 183 »

mai 18th, 2022

Baïonnette accompagnée d’un casque M-62

Longueur : 307 mm
ø interne de la douille : 22 mm
ø externe du tenon : 10 mm
Poids : 290 g

Armement : fusil Heckler & Koch G3 
Fixation : au dessus du canon

Valeur : €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valier

Ce modèle fabriqué par (AES) a été brièvement utilisé par les forces armées fédérales allemandes, il est entré en service au début des années 1980, avec le fusil H & K G41, jusqu’à l’adoption du fusil H & K G36 en 1997. 

L’entreprise (AES) A. Eickhorn GmbH & Co. a été fondée en 1976 par Annette Eickhorn et elle était dirigée par Jörg Eickhorn. Cette entreprise, concurrente de GMS a développé sa propre marque, trois hexagones contenant les lettres «A», «E» et «S.», pour rappel, de 1976 à 1981, GMS était propriétaire exclusif de la marque de l’écureuilAES a  produit des baïonnettes G3 pour la Bundeswehr et pour l’exportation, des copies de la baïonnette FAL de type C, et des copies de la baïonnette américaine M7 qui comportaient une poignée monobloc. AES a également produit de nombreuses variantes du modèle KCB-77. Cette usine a fabriqué des baïonnettes pour certains pays de l’OTAN qui pouvaient s’adapter à différents types d’armes.

Système de fixation de la baïonnette au fusil G3

AK4 Export

Photos (x3) trouvées sur internet
En fonction de la spécificité du tenon, et de la position du crochet, plusieurs types d’adaptateurs existent, celui-ci pour exemple a été conçu pour une baïonnette G3 allemande.

Une caractéristique distinctive des fusils d’assaut Heckler & Koch est le tube à gaz d’armement positionné au-dessus du canon. Dans le cas des fusils non destinés à être utilisés avec des baïonnettes, ce tube d’armement est obturé à son extrémité par un capuchon circulaire maintenu par une vis. Pour y adapter une baïonnette, il faut remplacer ce capuchon par un adaptateur circulaire de diamètre interne de 10 ou 20 mm. Lors de la fixation de la baïonnette à l’arme, le tenon qui comporte le crochet de verrouillage situé à l’arrière du pommeau pousse le piston à ressort, à la libération du crochet celui-ci s’amarre sur la partie creuse de la paroi de l’adaptateur.

La poignée ronde monobloc en plastique de couleur noire brillant comporte douze rainures, elle intègre près de la douille une protection anti-chaleur en tôle de (15×23 mm).
Le pommeau en acier est fixé à la soie par une goupille creuse, par rapport à la bague, (vue arrière) le crochet intégré au tenon de verrouillage se situe à 3 heures.
La croisière est munie de deux encoches destinées à bloquer le crochet du ressort plat situé à l’arrière du fourreau.

La lame de type US M4 ne comporte aucun marquage, elle a pour particularité d’avoir le tranchant inversé.

Le fourreau dépourvu du double crochet de type US, est constitué d’un corps de forme angulaire en plastique moulé noir, le trou destiné à évacuer l’eau débouche directement sur celui utilisé pour le passage du lacet de maintien. La chape en tôle d’acier, est maintenue au corps par emboutissage. Un dispositif de verrouillage extérieur (ressort à lame muni d’un crochet plié) à l’arrière, permet de bloquer correctement la baïonnette dans le fourreau. A l’arrière de la chape, une cornière en forme de L sert d’appui à la suspension en coton tissé (webbing), qui est maintenue par deux rivets emboutis. La sangle utilisée pour le maintien de la baïonnette est fixée à l’aide d’un rivet sur la suspension, elle se verrouille grâce à un bouton pression.

Remarques perso :
Avec le temps, la poignée a tendance à prendre du jeu, elle bloque alors le mécanisme du système de verrouillage à l’arme, la baïonnette est alors momentanément inutilisable.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Cette baïonnette de la firme allemande, AES fait partie de l’un des nombreux modèles conçus par cette entreprise d’après Guerre, actuellement elle est encore assez courante, mais souvent détériorée, parmi les divers modèles de G3, celui-ci a été utilisé par l’armée.

Le 03/08/20.

Poignard Ross « N 185 »

mai 18th, 2022

Longueur : 300 mm
Valeur : 
€€€ €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

En mars 1944, 2 209 baïonnettes ROSS M-1905 sont déclarées excédentaires et revendues à William Margolin de Montréal. Elles ont ensuite été expédiées à la Pal Cutlery Co, Massachusetts et ont été modifiées comme couteau de combat converti, et ensuite remis aux Commandos canadiens.

Comparatif de poignée (baïonnette et poignard)

On remarque que la transformation est très soignée, bouton poussoir arasé bloqué en position fixe, crochet de croisière et bague meulés symétriquement.

La lame retravaillée, de style Bowie est réduite en longueur.

Le fourreau d’origine en cuir a été réduit en longueur,

Le porte-fourreau en cuir n’est plus attelé, lors de la transformation l’agrafe de fixation au corps supprimée.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ces poignards peu courants en Europe, sont des reliques du débarquement, un bonheur pour tous collectionneurs de matériel canadien de cette période.

Le 29/05/20.

Les porte-fourreaux français

mai 17th, 2022

Porte-fourreau M-1923-27

Afin de rehausser la grande tenue de la gendarmerie départementale, un jeu d’équipement en buffle blanchi est crée en 1923. Il comprend notamment un porte-sabre-baïonnette « à fourche ». Chaque branche de la fourche s’en chape au moyen d’un bouton double en maillechort nickelé dans le D d’un passant coulant de même métal. Le gousset est percé d’une mortaise et porte une languette qui, glissée dans le pontet du fourreau émergeant de la mortaise, permet la fixation de l’arme sans avoir recours à une boucle.

Le 08 juillet 1925, ce système de fixation est remplacé par le plus classique contre-sanglon et sa boucle « punaise », cette dernière en maillechort nickelé. Le choix de ce métal est dicté par un souci d’harmonisation avec le bouton blanc de la gendarmerie départementale. Initialement, le porte-baïonnette à fourche est réservé à l’arme à pied de la gendarmerie, puis étendu à l’arme à cheval en 1927. A la même date, l’arme à pied de la Garde républicaine de Paris recevait un modèle tout à fait similaire hormis la nature des accessoires en métal (cuivre pour s’harmoniser avec les boutons jaunes de GRD). Ce modèle est d’abord destiné à recevoir l’épée-baïonnette M-1886 du fusil 07/15 mais, lorsqu’en 1934 la GDR à pied adoptera à son tour le mousqueton, son porte-baïonnette de grande tenue modèle 1927 servira sans aucune modification pour le sabre-baïonnette M-1892.

Attention, on rencontre régulièrement sur certains sites de vente, ce type de porte-fourreau teintés en noir pour une plus value, ils ne sont pas réglementaires, et n’ont aucune valeur historique.

Ce porte-fourreau en cuir de couleur fauve foncé, muni d’une boucle, a été conçu en 1921 pour le port des sabres-baïonnettes M-1892 utilisés par la gendarmerie, un gros bouton double en laiton ferme la boucle de ceinturon. Cette conception permettait au militaire d’ôter ou de remettre en place sur le ceinturon la baïonnette qui lui était attribuée.

Ce porte-fourreau en buffle blanc piqué à jonc sur les bords, muni d’une boucle, a été conçu en 1921 pour le port des sabres-baïonnettes M-1892 utilisés pour la grande tenue des cavaliers de la Garde républicaine de Paris, un gros bouton double en laiton ferme la boucle de ceinturon. Cette conception permettait au militaire d’ôter ou de remettre en place sur le ceinturon la baïonnette qui lui était attribuée.

Ce porte-fourreau en cuir muni d’une boucle en laiton, a été conçu pour le port à la hanche droite des baïonnettes M-1892 pour la cavalerie. Il a été adopté officiellement le 02 novembre 1914 et utilisé au début de l’année 1915. Décrit tardivement au BO le 24 septembre 1915, le « porte-épée de cavalerie  » est confectionné en cuir fauve naturel. Le pendant, de forme symétrique protège intégralement le vêtement contre le frottement de la pognée de baïonnette et ne comporte qu’un seul passant de ceinturon. Sans aucune modification de forme, ce porte-épée prend le 01 septembre 1923, l’appellation de « porte-sabre-baïonnette M-1892 ».

Durant la première Guerre Mondiale, il a été utilisé, avec découpe réglementaire à l’arrière pour le port des fourreaux des baïonnettes M-1866.

Ce porte-fourreau en cuir, muni d’une boucle en laiton, renforcé par huit rivets en laiton plats a été utilisé uniquement pour le port du fourreau de la baïonnette modèle 1886, 1886-15.

Ce porte-fourreau en cuir, muni d’une boucle en laiton, était destiné a été utilisé pour le port du fourreau de la baïonnette modèle 1886.

Ce porte-fourreau en cuir était destiné à l’origine pour le port du fourreau de la baïonnette modèle 1886, une découpe réglementaire à l’arrière a été réalisée pour le port des fourreaux des baïonnettes M-1874 ou M-1892.

Le 13/11/23.

Baïonnette N°7 MKI « N 189 »

mai 15th, 2022

Longueur : 310 mm
Diamètre interne de la douille : 22,5 mm
Poids : 390 g

Fusil Lee-Enfield N°4 MKIPM Sten MK5 (photo trouvée sur internet) 

Armement : fusil Lee-Enfield n°4 MkI/ PM Sten MK5

Valeur : €€€ €
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Lors de sa conception, ce modèle uniquement destiné à l’armée de terre était censé remplacer la baïonnette n°4 « clou » très peu appréciée par ces utilisateurs, car peu fonctionnelle. Grâce à sa lame d’excellente qualité de type Bowie, il pouvait être utilisé comme poignard de combat.

Initialement, la baïonnette n°7 MKI/Land était destinée à être utilisée avec le PM STEN MK5Cependant, à partir d’octobre 1947. Il a été prescrit de l’utiliser également avec les fusils SMLE n°4 nouvellement fabriqués, mais plusieurs incidents impliquant des balles frappant l’anneau de la bouche ont eut lieu. Entre temps la baïonnette n°9 a été adoptée et l’utilisation de la baïonnettes n°7 définitivement abandonnée. Elle a ensuite été utilisée jusque dans les année 1970, uniquement par la brigade de la garde, essentiellement auprès des musiciens lors de cérémonies officielles.

La baïonnette de service N°7 MkI a été conçue en 1944 et seulement 176 000 ont été produites. Sa conception a été perfectionnée par Wilkinson Sword Co., qui a produit 1 000 baïonnettes en 1944 et la production ultérieure a été réalisée par quatre autres fabricants de 1945 à 1948.

Système de verrouillage du pommeauToutes les parties métalliques sont peintes en noirSystème de verrouillage à l’arme

La poignée est munie de plaquettes faites d’un composite à base de tissu imprégné de résine appelé Paxolin, elles sont maintenues entre elles par vis et écrous fendus. Les plaquettes qui peuvent être de couleur différente (marron, rougeâtre, noire) comportent trois profondes rainures épousant la forme des doigts lors d’une éventuelle utilisation comme poignard de combat. Son pommeau peut pivoter de 180° pour une utilisation comme baïonnette ou comme poignard. La croisière identique au modèle n°5 MKI, est munie d’une bague de diamètre interne très important inutile lors de la mise en place sur l’arme.

GB n°7 M78Code « M/78″sur le pommeau

La conception initiale a été perfectionnée par la Wilkinson Sword Co., qui produit 1 000 baïonnettes en 1944. La production de série de ce modèle officiellement adopté le 21 janvier 1945, a été réalisée par quatre fabricants, (de 1945 à 1948 à 176 000 exemplaires).

  1. Birmingham Small Arms, Ltd. (25 000 ex) code « M47B ».
  2. Elkington & Co. Ltd, Birmingham (20 000 ex) code « M-78 ».
  3. Royal Ordnance Factory, Poole (30 000 ex) code « P » à l’intérieur d’un petit cercle.
  4. Royal Ordnance Factory, Newport (100 000 ex) code inconnu.

Désignation «n°7 MK 1/L»

La lame Bowie, bien proportionnée comporte une gouttière de forme carrée sur chaque face assez prononcée. Son tranchant est affûté sur toute la longueur, le contre-tranchant est biseauté sur les deux faces. Cette lame également utilisée avec la baïonnette N°9, était très appréciée par ses utilisateurs pour la réalisation de diverses tâches. Sa finition est généralement polie brillant sauf sur quelques cm près de la gouttière peints en noir. Ce profil particulier de lame a pour inconvénient de ne pas être réversible lors de la mise en place de la baïonnette dans le fourreau.

Fourreau n°5 (MKI) muni d’une cuvette en acierFourreau codé S 294 (Wilkinson Sword Co, Ltd ), à partir de 1949 ce système de codage (S et chiffres) a disparu
GB-fourreau-N-5-01Fourreau n°5 (MKII) avec corps codé S 286 (Vanden Plas England)Fourreau n°5 (MKII) avec cuvette en laitonExtrémité percée d’un fourreau n° MKII 

La baïonnette n°7 MKI peut être logée dans deux types de fourreaux métalliques.

Le fourreau n°5 (MKI) produit à partir de 1943 était composé de cinq éléments :

  1. Un corps métallique
  2. Un double ressort de maintien de lame
  3. Une fine cuvette d’entrée en acier
  4. Une vis de maintien de la cuvette et du double ressort
  5. Un embout d’extrémité

Le fourreau n°5 (MKII) produit à partir de 1949 était composé de quatre éléments :

  1. Un corps métallique avec extrémité percée
  2. Un double ressort de maintien de lame
  3. Une cuvette d’entrée en laiton avec lèvres proéminentes
  4. Une vis de maintien de la cuvette et du double ressort

Le 31/03/21.

Baïonnette G3 1975 « N 190 »

mai 14th, 2022

Longueur : 310 mm
ø interne de la douille : 22 mm
ø externe du tenon : 10 mm
Poids : 265 g

Armement : Gevaer M/75 de type Heckler & Koch G3 
Fixation : au dessus du canon

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Ce modèle fabriqué par (AES) a été utilisé par les forces armées danoises, il est entré en service à la fin des années 1970, avec le fusil H & K G3A5. 

L’entreprise (AES) A. Eickhorn GmbH & Co. a été fondée en 1976 par Annette Eickhorn et elle était dirigée par Jörg Eickhorn. Cette entreprise a développé sa propre marque, trois hexagones contenant les lettres «A», «E» et «S.». AES a produit des baïonnettes G3 pour la Bundeswehr et pour l’exportation, des copies de la baïonnette FAL de type C, et des copies de la baïonnette américaine M7 qui comportaient une poignée monobloc. AES a également produit de nombreuses variantes du modèle KCB-77. Cette usine a fabriqué des baïonnettes pour les pays de l’OTAN qui pouvaient s’adapter à différents types d’armes.

G3 02G3 03Marquages : HMAK sous couronne Hærens Materiel Kommand (Army Materiel Command) 

La poignée ronde monobloc en plastique de couleur noire comporte sept rainures, elle intègre près de la douille une protection anti-chaleur en tôle de (15×23 mm).

Le pommeau en plastique fait partie de la poignée, par rapport à la bague, (vue arrière) le crochet intégré au tenon de verrouillage se situe à environ 3 heures.

La croisière ainsi que la bague de ce modèle sont spécifiques au niveau de l’épaisseur. La poignée près de la croisière est munie de deux petites encoches destinées à bloquer le crochet du ressort plat situé à l’arrière du fourreau d’origine allemand.

La lame de type US M4 ne comporte aucun marquage.

Le fourreau pourvu du double crochet de type US, est constitué d’un corps de forme angulaire en plastique moulé noir, le trou destiné à évacuer l’eau débouche directement sur celui utilisé pour le passage du lacet de maintien. La chape en tôle d’acier, est maintenue au corps par emboutissage. Un dispositif de verrouillage extérieur (ressort à lame muni d’un crochet plié) à l’arrière, permet de bloquer correctement la baïonnette dans le fourreau. A l’arrière de la chape, une cornière en forme de L sert d’appui à la suspension en coton tissé (webbing), qui est maintenue par deux rivets emboutis. La sangle utilisée pour le maintien de la baïonnette est fixée à l’aide d’un rivet sur la suspension, elle se verrouille grâce à un bouton pression.

Le 15/08/20.

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