Couteau de tranchée US. MARK 1.

mars 22nd, 2015

Longueur : 380 mm
Poids :
Valeur : €€€ €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

L’US Mark I nommé simplement US M-18 est un couteau de tranchée conçu par des officiers de L’American Expeditionary Force (AEF). L’US M-18 est une amélioration du « trench knife » US M-1917 qui utilisait une lame triangulaire et une poignée équipée d’un protecteur de main. En 1918, il était évident que la conception du M-17 était trop limitative, et une nouvelle conception de couteau de tranchée a été demandée. Sur le front, on reprochait au M-17 son absence de coupe bien pratique pour ouvrir une caisse de munition ou réaliser d’autres petits travaux.

Le 1er juin 1918, un panel d’officiers de l’AEF a mené un essai exhaustif sur le terrain de divers couteaux de tranchée, y compris le M1917 américain, le couteau de tranchée Hughes  et les couteaux de tranchée standard des armées britannique et française, respectivement. Le test sur le terrain a été effectué pour examiner les qualités de chaque couteau en fonction des critères suivants : la capacité de porter à une main tout en effectuant d’autres tâches, la rapidité ou la rapidité de l’emploi en action, la sécurité de l’adhérence en cas de chute, facilité de transport lors de l’exploration dans une position couchée basse, la probabilité que le couteau soit renversé pendant une lutte, la pertinence du poids, de la longueur et de la forme de la lame et la forme de la poignée.

Suite à ces essais, est né le couteau de tranchée de remplacement appelé Mark I, développé conjointement par des officiers de l’AEF et de la division Engineering of US Ordnance. L’AEF a déclaré que le Mark I était une combinaison de toutes les meilleures caractéristiques des couteaux de tranchée évalués, et la lame à double tranchant du Mark I est une copie du Couteau Poignard M-1916 (connu sous le nom de Le Vengeur ).

Avec la fin des hostilités, les contrats de guerre à grande échelle pour la production de couteaux Mark I ont été annulés. La plupart des couteaux Mark I fabriqués par des fabricants américains n’ont jamais été délivrés et sont restés dans les entrepôts de l’armée. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des stocks de couteaux Mark I ont été libérés pour distribution aux unités de l’armée ayant besoin d’un couteau de combat rapproché, bien que le nombre de Mark I utilisé ait été limité. Parmi ces couteaux le Mark I mis en service, dont la plupart ont été délivrés en 1942 et 1943 à des soldats servant dans des rangers de l’armée d’élite et des formations aéroportées bien que certains couteaux Mark I aient été utilisés par des unités marines en 1942 et 1943, en particulier des marines servant avec les quatre bataillons de Raider de Marine. Les rapports de l’armée et du domaine maritime concernant l’efficacité du couteau Mark I étaient mitigés ; certains hommes ont aimé le design, tandis que d’autres se sont plaints du fait que Mark I était mal équilibré, avec une lame relativement mince qui était susceptible de se casser à la jonction lame-poignée, en particulier lorsqu’il était utilisé pour des tâches utilitaires. D’autres rapports ont noté que la grande poignée de protège-doigts «knuckle» du Mark I était coûteuse à produire et limitait le nombre de positions de poignée de combat utiles, tout en empêchant le couteau d’être transporté dans une gaine en cuir conventionnelle ou fourreau. Le Mark I a également été critiqué par les raiders marins pour son mauvais équilibre, sa vitesse de déploiement relativement lente et sa capacité de pénétration rapide à tuer lorsqu’il est utilisé dans un rôle offensif (les raiders adopteraient éventuellement un couteau de combat avec une silhouette stylet, lame modelée d’après le couteau de combat Fairbairn-Sykes. De plus, les planificateurs de guerre américains avaient annoncé le besoin d’un couteau de tranchée à usage général qui pourrait remplir à la fois les rôles de combat et d’utilité, tout en conservant les ressources stratégique en métaux. Le couteau de tranchée Mark I a été remplacé au service de l’armée par le US M3 en 1943 ainsi que de vieilles baïonnettes converties en couteaux de combat tandis que l’US Marine Corps a publié son propre couteau de combat et utilitaire la même année, désigné le 1219C2 connu comme le couteau de combat USMC Mark 2 alias le couteau USMC, utilitaire de combat.

Afin de gagner du temps dans la livraison du nouveau couteau aux troupes combattantes, les premiers ont été achetés auprès d’un fabricant français, Au Lion (Au Lion / Société Générale, France). Par la suite, le gouvernement américain a passé des commandes de 1 232 780 couteaux Mark I auprès de plusieurs entrepreneurs américains, dont Landers, Fray & Clark (LF&C.), Henry Disston & Sons (HD&S), et Oneida Community Limited (OCL), dont les livraisons débuteront en décembre 1918Les dossiers de l’Ordnance notent que la fin de la guerre en novembre 1918 a amené l’Ordnance à annuler toutes les commandes de Mark I à l’exception d’une seule commande réduite pour 119 424 couteaux de Landers, Frary & Clark Co. (LF&C). Malgré cette annulation apparente, des couteaux de tranchée US Mark I originaux ont été trouvés autrement avec des tampons HD&S et OCL, avec des poignées moulées en bronze ou en aluminium. 

La poignée moulée en bronze chimiquement noirci, intègre la soie de la lame bloquée mécaniquement par un écrou conique en acier à l’arrière. Comme un poing américain, elle est munie de pointes destinées à fournir une surface de frappe plus concentrée lors d’un combat au corps à corps.

Pendant la Seconde Guerre à partir de 1943, il arrivait que les paras US coupent la garde en bronze pour la coller au plus près du corps.

Fourreau marqués « LF&C. 1918 »

Le fourreau d’origine en acier composé de deux tôles assemblées par un agrafage latéral. Il est muni de deux pinces intérieures pour le maintien de la lame. Deux pontets, utilisés pour le maintien du ceinturon, sont maintenus par quatre rivets à l’arrière du corps. Sa finition, afin d’éviter les reflets est normalement noircie.

Les pontets du fourreau de mon amis, pendant la Seconde Guerre ont été coupés volontairement par les paras US pour placer l’arme simplement dans le ceinturon, au lieu de l’accrocher.

Il est possible de rencontrer ce modèle logé dans un fourreau en cuir de type USM6.

Remarques perso :
Merci à Marc pour les photos car je ne possède pas ce très rare modèle. Hélas …

Le 29/05/20.

Couteau Bolo US modèle 1917

mars 21st, 2015

Longueur : 380 mm
Poids : 900 g
Valeur : €€€ €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Le Bolo M1910 était fabriqué uniquement par l’Arsenal militaire de Springfield (SA) de 1910 à 1917. Après l’entrée dans la Première Guerre mondiale des USA, la demande de bolos s’est fortement accélérée. En pleine guerre l’Arsenal militaire de Springfield, fortement sollicité (fusils M1903 et baïonnettes M1905) ne pouvait plus faire face à cette demande. A la fin de 1917, en plus de Springfield, les entrepreneurs privés Plumb et American Cutlery ont également été embauchés pour fabriquer des bolos nommés M1917.

Pour réduire le coût de production et accélérer la production Springfield se contentera de ne plus monter le système de verrouillage, ce modèle se nommera M-1917 ou 1910/17.

Ci-dessus, de gauche à droite, M-1910 (SA), M-1917 simplifié d’une seule pièce, M-1917 avec pommeau brasé à la soie.

Plumb a produit le M-1917, qui était un M-1910 sans le verrouillage avec pommeau brasé à la soie, dans leur usine de Philadelphie, mais en raison des exigences de l’Ordnance, a soumis une version encore plus simplifiée avec une lame et un pommeau forgés d’une seule pièce qui a finalement été adoptée comme M-1917 CT avec CT pour Tolérances commerciales.

American Cutlery of Chicago et l’usine Plumb de St. Louis ont fabriqué le M-1917 simplifié, tandis que Fayette Plumb à Philadelphie fabriquait les deux types de versions (simplifiée et avec pommeau brasé à la soie). Le M-1917 a été construit dans l’urgence entre 1917 et 1918, avec des matériaux et une finition de moins bonne qualité que la version Springfield arsenal M1910.

Malheureusement, je ne possède aucuns de ces modèles, je ne rentrerai pas dans les détails techniques de fabrication.

Voici ci-dessous le modèle de mon ami Marc.

La poignée comme évoqué auparavant ne comporte plus de système de verrouillage au fourreau. Elle est de construction simplifiée, la lame et le pommeau sont forgés d’une seule pièce. Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont systématiquement phosphatées.

Marquages du constructeur American Cutlery of Chicago et année de fabrication

La lame est du même type que le M1910, elle comporte différents marquages US, mais sans de n° de série et sans (bombe enflammée).

Fabricant LF & C 1918

Le fourreau est un modèle expérimental en métal avec peinture originale de couleur olive terne et bracelet en cuir daté 1918.

Période d’utilisation :
Les bolos M-1917 ont été brièvement utilisés durant une année, ils n’étaient pas été distribués à chaque soldat, mais quelques-uns ont été distribués à chaque unité conformément aux T / O pour le type d’unité déployée et leur mission. Les escouades de mitrailleuses ont reçu des bolos pour dégager leur champ de tir.
En raison de son poids et de sa garde mal conçue, le bolo était un couteau de coupe inefficace par rapport à une machette bien conçue. La machette M-1942, à lame longue l’a officiellement remplacé au début de la Seconde Guerre mondiale.

Remarques perso :
Merci à Marc pour les photos car je ne possède pas ce très rare modèle. Hélas …

Le 17/04/20.

Poignard de tranchée US 17

mars 21st, 2015

Longueur : 355 mm
Valeur : €€€ €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Les premiers soldats américains arrivés sur le sol de France sont équipés de l’excellent fusil Springfield 1903 et doté du sabre baïonnette modèle 1905. La baïonnette M1905 s’avère immédiatement très encombrante pour un usage dans les tranchées et impropre pour le combat au corps à corps. Une nouvelle arme va apparaitre au cours de la Première Guerre mondiale comme faisant partie intégrante de l’équipement individuel du fantassin, le poignard de tranchée (Trench Knife). A cette époque, il n’existe pas de poignard réglementaire dans l’armée américaine et ceux qui équipaient parfois les soldats proviennent pour la plupart d’une acquisition personnelle auprès des troupes alliées ou il s’agit d’un couteau de chasse apporté du pays. Plusieurs fabricants américains vont y répondre et développer de nombreux modèles en collaboration étroite avec l’Ordnance Department.

Le poignard développé par Henry Disston & Sons, a reçu le meilleur accueil. Il sera adopté à la fin de l’année 1917 et distribué à la troupe presque aussitôt. Il prendra le nom d’US modèle 1917 Trench Knife. D’un aspect extrêmement solide, c’est une arme de combat efficace malgré une absence de coupe.

Pointes de forme pyramidale réalisées par emboutissageConstructeur Landers Frary & Clark

La poignée se compose d’une pièce en bois lisse en noyer américain avec la présence de quatre encoches repose doigts sur la partie interne. Une pièce en forme de C en acier bronzé relie l’extrémité du pommeau à la garde. Elle sert aussi de protège main, mais également de point d’impact en cas de frappe. Le marquage du fabricant est frappé sur la face avant de la garde sous forme d’initiales. En dessous, on trouve la date de fabrication, en l’occurence (1917), et au dessus les lettres US. Les manufactures d’armes soumises à la production intensive de fusils et baïonnettes sont complètement saturées et ne peuvent pas fournir ce type de matériel. Les alliés ont eux mème du mal à subvenir aux besoins de leurs propres troupes. Le gouvernement US va donc se tourner vers un coutelier, Landers Frary & Clark, qui fournira la plus grande partie de ces poignards durant les années 1917/18, un total de 113 000 exemplaires. Le fabricant Oneida Community Ltd en produira aussi 10 000, mais la production d’Henry Disston & Son le concepteur de ce modèle reste inconnue.

Il existe deux versions de ce poignard :

  1. La première comporte sept pointes de forme pyramidale réalisées par emboutissage disposées sur la garde enveloppante.
  2. La seconde fabriquée exclusivement par LF and C, la moins courante, se différencie uniquement par une pyramide supplémentaire située sur la partie basse de la garde près de lame.

Dernière version à gauche

La dernière version de ce poignard, comporte une garde enveloppante munie d’une double rangée de cinq dents faites par découpes et ensuite pliées à froid. Elle fut produite uniquement par la firme American Cutlery Company (AC.C.Co) située à Chicago.

La lame mesurant environ 230 mm, de section triangulaire est capable de percer plusieurs couches de tissu ainsi que le cuir. Elle est de finition bronzée d’une couleur bleu/noir de façon à éviter les reflets nuisibles à un soldat en situation de combat.

Le fourreau est muni d’un corps  en cuir cousu de forme conique recouvert à l’origine d’une peinture verte. La chape ainsi que la bouterolle sont en acier bronzé fixées au corps par des rivets en laiton. Le double crochet de ceinturon M-1910, serti sur le dessus de la chape est en laiton.

Remarques perso :
Merci à Marc et à Christian pour les photos, car je ne possède pas ce très rare modèle. Hélas …

Le 17/12/21.

Couteau Bolo US modèle 1910

mars 11th, 2015

Longueur : 380 mm
Poids : 900 g

Valeur :  €€€ €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Le couteau Bolo M-1910 a été conçu pour couper les broussailles des champs de batailles. Il a été produit uniquement à l’arsenal militaire de Springfield (SA) entre 1910 et 1917, à environ 60 000 exemplaire.

La poignée comporte sur le dessus, un système de verrouillage au fourreau du même type que la  baïonnette M-1905. Les plaquettes en noyer sont fixées entre elles par vis et écrous, elles épousent parfaitement la forme spécifique du dessous de la soie. La garde ainsi que le pommeau sont assemblés par brasure à la soie. Les parties métalliques qui la composent sont de finition bleuie.

La lame est normalement polie brillant, à partir de 1917 sa finition sera bleuieDernière année de fabrication de ce modèleN° de série inférieur à 60 000

La lame est assez massive, une partie du contre-tranchant à l’extrémité est affûtée, sa forme est en pointe de lance.

A partir de 1910, l’US Army Infantry Board a adopté ce ceinturon avant-gardiste en coton tressé imputrescible muni d’œillets 

Le fourreau standard Bolo M-1910 est façonné à peu près de la même manière que le fourreau M-1910 de la baïonnette M-1905. Son corps en pin est recouvert d’une peau de porc cousue, la chape d’entrée munie d’une cuvette intégrée ne comporte q’un seul crochet. 

La couverture qui l’intègre en coton tressé de couleur vert olive, avec extrémité renforcée par du cuir est munie du double crochet métallique de fixation M-1910.

En plus de la version Rock Island Arsenal, quatre fourreaux d’entrepreneur civil sont couramment rencontrés. Un fourreau en métal a également été fabriqué par LF & C. avec un connecteur en cuir à un support de ceinture en fil.

Remarques perso :
Merci à Marc pour les photos car je ne possède pas ce très rare modèle. Hélas …

Le 16/04/20.

Solingen

janvier 23rd, 2015

Solingen est une ville en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Elle occupe la frange nord du pays de Berg, au sud de la Ruhr. Elle compte environ 160 000 habitants. Solingen est appelée la « ville des lames » car c’est sa spécialité depuis le Moyen Âge.

Histoire

Moyen Âge

Solingen a été mentionnée pour la première fois en 1067 par un chroniqueur qui a appelé la région « Solonchon ». Les premières variantes du nom comprenaient « Solengen », « Solungen » et « Soleggen », bien que le nom moderne semble être utilisé depuis la fin du XIVe siècle et au début du XVe siècle.

Des fonderies de forgerons, datant de plus de 2000 ans, ont été découvertes dans la ville et ont contribué à la renommée de Solingen en tant que centre de forgeron pour l’Europe du Nord. Des épées de Solingen ont été retrouvées dans des endroits tels que les royaumes anglo-saxons des îles britanniques. L’Europe du Nord appréciait la qualité des armes fabriquées par Solingen et celles-ci étaient commercialisées sur le continent européen. Solingen reste aujourd’hui le centre des couteaux de l’Allemagne.

C’était un petit village pendant des siècles, mais il est devenu une ville fortifiée au 15ème siècle.

Age moderne

Période de l’entre-deux-guerres

En 1929, à Ohligs, dans la province du Rhin prussien, 27 km de train au nord de Cologne sont devenus une partie de Solingen. Ses principales manufactures étaient la coutellerie et la quaincallerie, ainsi que des fonderies de fer et des miroiterie. D’autres industries sont le brassage, la teinture, le tissage et la fabrication de briques.

Seconde guerre mondiale

Pendant la Seconde Guerre mondiale la vieille ville fut complètement détruite par un raid aérien de l’armée de l’air britannique en 1944, 1 800 personnes sont mortes et plus de 1 500 autres grièvement blessées.

26/07/24

Glaive modèle 1878 de pionnier

janvier 12th, 2015

Longueur : 635  mm
Poids : 780 g

Valeur : €€€ €€€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Les lames de ce glaive ont été fabriquées en Suisse par (S.J.G. NEUHAUSEN) mais également en Allemagne, marquages (WEYERSBERG KIRSCHBAUM & C0 SOLINGEN) ou (GEBR WEYERSBERG SOLINGEN).

Ce modèle a été utilisé par les sapeurs, et les troupes de forteresse, de télégraphiste et les pionniers de ballons. Un Sapeur, également appelé « Pioneer » ou ingénieur de combat, est un combattant ou soldat qui exécute une variété de fonctions de génie militaire tels que la construction de ponts, la pose ou le déminage, les démolitions, les défenses sur le terrain et la construction générale.

La lame à dents de scie n’était pas destinée à infliger des blessures horribles, comme son apparence sombre le suggère, mais conçue pour couper des arbustes, qui étaient à la fois sur la ligne de feu et utiles pour le camouflage de la future position de tir.

La poignée est munie de deux plaquettes en cuir quadrillé maintenues à la soie par cinq rivets en laiton. Particularité la garde en forme de S, ainsi que le pommeau arrondie sont en laiton.

N° d’arme 153, fabrication GEBR WEYERSBERG SOLINGENN° d’arme 838 et année 1879suisse glaive 1878 02N° d’arme 9045 et année 1889, fabrication S.J.G. NEUHAUSEN

La lame très légère, de bonne qualité, comporte 28 dents de scie, avec une gouttière sur une face, aplanie sur l’autre, son profil est du même type que celui de la baïonnette de pionnier M-1878.

Le fourreau en cuir du comporte une cuvette avec ressort interne fixée par une vis située sur l’arrière du corps. Pour être compatible avec les différents porte-fourreaux utilisés avec ce modèle, la chape est munie d’une lanière en cuir maintenue sur le pontet par points de couture. Les garnitures en laiton sont fixées au corps pas trois rivets sur la chape et trois à l’extrémité.

Il est possible, grâce un porte-fourreau spécifique, de trouver ce glaive associé avec une baïonnette modèle, 1863, 69-71 ou 1900 dite « de cycliste ».

Ce porte-fourreau à simple couture, avec boucle métallique et rivets de renfort a été utilisé pour le port des fourreaux des glaives M-1842/52 et 1878.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Elégant, léger et très bien conçu ce modèle peu courant trouve toujours une petite place dans une collection de baïonnettes.

Le 24/11/21.

Sabre-Baïonnette Chassepot modèle 1866 de prise « N 1805 »

janvier 5th, 2015

Longueur : 697 mm
ø interne de la douille 17,5 mm

Armement : fusil Chassepot 1866 ou arme de côté

Valeur : €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Pour être historiquement concordant, seuls les sabres-baïonnettes M-1866, fabriqués durant ​​le Second Empire entre (1867 et 1870) et récupérés après la guerre franco-prussienne (1870-71) sont concernés par cet article.

Dans certains cas, les anciens marquages sur le dos de la lame sont soigneusement effacés.

Poinçon de contrôle en haut (lettre gothique sous couronne)

Le fourreau d’origine, non bronzé a simplement été modifié par remplacement du pontet par un bouton de suspension, ceci afin d’être compatible avec les porte-fourreaux allemands.

Le porte-fourreau utilisé avec ce modèle est d’origine allemande, il s’adapte parfaitement au bouton de suspension du fourreau.

Le 28/07/21.

Glaive modèle 1842/1852 de pionnier

janvier 4th, 2015

Longueur : 670 mm
Poids : 1030 g

Armement : arme de côté

Valeur : €€€ €€€ €
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ce glaive est étroitement calqué sur le M-1831 des troupes à pied français à lame simple. Les lames du modèle suisse ont été fabriquées en Suisse par (S.J.G. NEUHAUSEN) mais également en Allemagne, marquages (FHÖSTER, SOLINGEN), (WESTER & Co SOLINGEN) ou (GEBR WEYERSBERG SOLINGEN).

Ce modèle a été utilisé par les sapeurs, et les troupes de forteresse, de télégraphiste et les pionniers de ballons. Un Sapeur, également appelé « Pioneer » ou ingénieur de combat, est un combattant ou soldat qui exécute une variété de fonctions de génie militaire tels que la construction de ponts, la pose ou le déminage, les démolitions, les défenses sur le terrain et la construction générale. La lame à dents de scie n’est pas destinée à infliger des blessures horribles, comme son apparence sombre le suggère. Elle a été conçue pour couper des arbustes, qui étaient à la fois sur la ligne de feu et utiles pour le camouflage de la future position de tir.

La poignée de style Roman, d’une seule pièce en laiton nervurée et pommeau rond comporte 26 cannelures. Elle recouvre en totalité la soie, sa fixation est effectuée par matage, aucun rivet ne traverse la poignée. La croisière droite symétrique est terminée par deux « quillons » à rouleaux.

La lame massive en acier poli, dépourvue de gouttière comporte 28 dents de scie.

Le fourreau en cuir du modèle 1842/52 comporte une cuvette avec ressort interne fixée par une vis située sur l’arrière du corps. Pour être compatible avec le porte-fourreau utilisé avec ce modèle, la chape est munie d’une lanière en cuir maintenue sur le pontet par points de couture. Les garnitures en laiton sont fixées au corps pas trois rivets sur la chape et trois à l’extrémité.

Ce porte-fourreau à simple couture, avec boucle métallique et rivets de renfort a été utilisé pour le port des fourreaux des glaives M-1842/52 et 1878.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Massif, cet impressionnant et lourd modèle, peu courant trouve toujours une petite place dans une collection de baïonnettes.

Le 26/11/21.

Couteau multifonctions (M-1980)

septembre 20th, 2014

Couteau accompagné d’un casque M-933/47

Longueur : 140 mm
Valeur : €

Rareté : che1valierche1valierche1valier

Armée de terre

Ce couteau militaire multifonctions utilisé par l’armée de terre italienne, remplace le M-60. Les plaquettes en plastique sont finement quadrillées afin d’améliorer la prise, l’extrémité est munie d’un anneau de suspension.

Le 17/06/22.

Couteau multifonctions M-1960 (marine)

septembre 9th, 2014

Longueur : 153 mm
Valeur : €

Rareté : 

che1valierche1valierche1valier

Ce couteau militaire multifonctions pour la marine est apparu dans les années 1960, il est fortement inspiré du modèle anglais « Jack Knife » de la Seconde Guerre mondiale. Les plaquettes en Bakélite sont finement quadrillées afin d’améliorer la prise, l’extrémité est munie d’un anneau de suspension, un épissoir est présent afin de défaire les noeuds.

Il existe plusieurs fabricants (Visconti, Coricama, Turco ……)

Le 19/05/22.