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Baïonnette M-1903 (raccourcie) « N 361 »

Longueur : +/-  370 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm

Armement : fusil Mauser T 1938
Fixation : sous le canon

Valeur :  €€
Rareté : 

Ces baïonnettes M-1903 dans leurs longueurs originales ont été produites par deux fabricants allemands, Weyersberg Kirschbaum C°, Solingen et Simson & C°. Elles ont ensuite, après raccourcissement été réemployées avec les fusils utilisés durant la Première Guerre mondiale, convertis en calibre (8×57 mm Mauser) à partir de 1935.

N° de série apposé à partir de 1935

La poignée assez massive par rapport à la lame, est munie d’un pommeau droit qui comporte une rainure en forme de T, sa conception lui permet de s’adapter aux armes de type Mauser 93. Les plaquettes sont maintenues entre elles par rivets sur rondelles. Lors de leur reconditionnement certaines de ces baïonnettes ont conservé leurs crochets brise-lame d’origine, d’autres non.

Le 1^er novembre 1928, Mustafa Kemal Atatürk remplace l’alphabet arabe en usage sous l’Empire ottoman pour transcrire le turc, par un alphabet spécifique dérivé de l’alphabet latin.

Les lettres AS.FA (ASkarii FAbricasi) frappées sur le pommeau après 1933 signifient : fournitures militaires.

A partir de 1928, les chiffres écrits à la manière arabe seront désormais écrits à la manière occidentale.

Ici présenté : un exemple de marquage, sur la ligne du haut (constructeur Simson & Co. Suhl), au milieu « Tughra » du sultan Abdul Hamid II, du 31 août 1876 à sa destitution le 27 avril 1909, il est le dernier sultan ottoman à régir avec un pouvoir absolu. En bas, année islamique 1322, se qui correspond à l’année grégorienne de fabrication 1904, le sens de lecture étant de la gauche à la droite.

Marquages d’acceptation ottomans «étoile et croissant» sur le dos

La lame est de finition polie brillant de type Mauser 98-05, lors de son raccourcissement, son profil a dû être retravaillé et aminci progressivement à l’extrémité au niveau de la gouttière, ce qui la rend très fragile à la torsion. Certaines de ces lames sont dépourvues de tous marquages et date.

Cuvette ovalisée spécialement conçue pour un M-1903

Ce fourreau assez courant en tôle d’acier bronzée, a été conçu afin de s’adapter aux dimensions standardisées des divers types de lames de baïonnettes raccourcies ou faites neuves durant les années 30. La forme de la cuvette d’entrée ainsi que celle des ressorts sont spécifiques aux profils de chaque type de lame, elle est maintenue au corps par une vis située sur la face avant. Le bouton de suspension dont la forme et la position peuvent varier est arrondi typique des modèles turques.

Le porte-fourreau utilisé pour ce modèle est, voir (Porte-fourreaux) Turquie N° : TU 19 B.

Le 06/01/22.

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Baïonnette modèle 1913 « N 372 »

Longueur : 372 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm

Armement : fusil Mauser modèle 1893, 1903, T 1938, sauf GEW 88 et 98

Valeur : €€€
Rareté : 

L’empire ottoman a pris la décision, à partir de 1913, pour équiper une partie des fusils allemands M-1903, d’adopter un nouveau modèle, à lame courte, plus léger, que les obsolètes baïonnettes M-1890 et M-1903 à lames longues.

Le marquage se traduit par « Tone Han 31 », Tone Han est probablement un fabricant turc, la date (en bas) du calendrier ottoman 1331 correspond à 1913

La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de T, sa conception lui permet de s’adapter aux armes de type Mauser 93. Les plaquettes sont maintenues entre elles par rivets sur rondelles. La frêle croisière comporte un crochet à angle droit.

Comme cette baïonnette n’a pas été transformée à la fin des années 30, le pommeau ne comporte pas les lettres AS.FA (ASkarii FAbricasi).

La lame à dos arrondi de type 98 allemand, très fine est pourvue d’une gouttière sur chaque face, aux extrémités pointues. Sa longueur de (370 mm) sera par la suite adoptée comme longueur standard pour les lames des baïonnettes raccourcies ou transformées à la fin des années 30.

Le fourreau est spécifique à la lame de ce modèle, il est muni d’une cuvette maintenue au corps par un rivet et un bouton de suspension allongé de style allemand. Il a la particularité d’avoir le bouton de suspension ainsi que le bouton de bouterolle à l’extrémité en laiton. Certaines baïonnettes M-1913 peuvent être munies de fourreaux en cuir raccourcis.

Le porte-fourreau utilisé pour ce modèle est, voir (Porte-fourreaux) Turquie N° : TU 19 B.

Le 11/09/20.

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Baïonnette-Couteau Ross modèle 1910 MK II « N 375 »

Longueur : 372 mm
ø interne de la douille : 16,7 mm

Armement : Le fusil Ross a été le premier fusil militaire canadien à être produit dans ce pays. Jusqu’à son adoption, les militaires canadiens comptaient sur la Grande-Bretagne pour fournir les armes légères dont ils avaient besoin. Cependant, pendant la 2e guerre des Boers (1899-1902), la Grande-Bretagne n’a pas été en mesure de fournir suffisamment de fusils militaires aux forces canadiennes, de sorte que le gouvernement a poursuivi la production d’armes dans son propre pays. Après avoir offert à plusieurs armuriers anglais, dont B.S.A., l’opportunité d’implanter une usine au Canada, ce qui a été refusé, une solution entièrement canadienne a été adoptée. Sir Charles Ross est devenu un fabricant d’armes après avoir fait approuver le fusil Ross par le Département canadien des munitions et avoir reçu un contrat pluriannuel pour fabriquer les fusils. En 1902, Ross a créé son usine et a rapidement commencé la production de son fusil à verrou droit de haute qualité. Le fusil Mk I Ross est entré en production en 1903, le fusil Mk II en 1905, et enfin le Mark III en 1914.

Valeur : €€€ €€€ €
Rareté : 

Il existe deux variantes de cette baïonnette produite à environ 420 000 exemplaires, le très rare M-1905 MK I et le M-1910 MK II. La désignation M-1905 MK I est due à l’adoption et à l’émission en 1905 du fusil Ross, cependant, le fusil Ross n’était pas équipé à l’origine d’un porte-baïonnette. La baïonnette a été officiellement adoptée en 1908 bien que brevetée avant en 1907 d’où « patented 1907 » inscrit sur le pommeau, mais n’a été délivrée qu’en 1910.

Le Canada est entré dans la Première Guerre mondiale en février 1915, à partir de mi-septembre 1916 (fusil et baïonnette) furent retirés du service de première ligne et remplacés par le fusil anglais SMLE M-1907. Ce chamboulement a été réalisé suite aux divers problèmes rencontrés lors de la bataille d’Ypres (avril 1915) avec le fusil ROSS MARK III (longueur trop importante, poids, enrayement, décrochage de la baïonnette lors du tir).

Profil de la lame d’origine

Le modèle 1905 MK I, produit à seulement 2 000 exemplaires est facilement reconnaissable grâce à sa croisière différente du M-1910 MK II, ne le possédant pas, je ne m’attarderai pas sur celui-ci.

Certaines croisières peuvent être fixées à la soie par deux rivets saillantsLes marquages, flèche large en C = appartenance au gouvernement canadien, 11 = Mk II, 1/16 = fabriqué en janvier 1916, couronne et 4 = inspecteur numéro 4La poignée assez massive est munie d’une soie très épaisse

La poignée du M-1910 MK II, afin de simplifier la fabrication est munie d’une croisière droite sans ressaut arrière de renfort. A partir d’octobre 1915, la goupille spécifique au système de verrouillage sera supprimée du mode de fabrication. Les plaquettes en noyer sont maintenues entre elles par grosses vis et écrous fendus.

Quelques exemples de marquages régimentaires :

59th Bn sur la poignée avec numéro du Bataillon australienInscription P.E.I.H. superposée au chiffre 567 (Prince Edward Island Highlanders ) Infanterie Ile du Prince Edouard (567 n° d’arme)S 26 D superposés sur 158 (Stanstead 26e Dragon) du régiment situé à la ville de Stanstead, (158 n° d’arme)

La lame d’origine dépourvue de gouttière n’a pas du tout le même profil, celle-ci a été retravaillée et affûtée en arsenal, au Royaume-Uni. Cette opération a été effectuée en 1915, avec les armes qui accompagnaient les troupes canadiennes au Royaume-Uni pour une formation finale avant le déploiement sur le front occidental.

Date 1916 et désignation du modèle

Le fourreau en cuir naturel brun, est muni d’une cuvette en acier avec ressort à lame interne et d’une extrémité en acier.

Le porte-fourreau également en cuir est attelé grâce à une agrafe située à l’arrière du corps.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Cette baïonnette ne se rencontre que très rarement en Europe à ne pas laisser passer.

Modification en cours.

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Baïonnette de type Ersatz allemande raccourcie « N 378 »

Longueur : env. 373 mm
ø interne maxi du double anneau : 23,5 mm

Armement : fusil Mauser G 1888-05, 98

Valeur :  €€€
Rareté : 

L’Empire ottoman a été durement touché par le manque de matière première durant la Première Guerre mondiale. Son allié allemand lui a fourni une aide de guerre sous la forme de deux modèles de fusils, semi-obsolètes Gewehr 1888-05 et plus récents Gewehr 1898.

Photo (datant de 1938) d’un militaire turc équipé d’un Mauser M-88-05 

Ces baïonnettes proviennent des divers modèles Ersatz fournis par les allemands aux turcs, pour équipés les Gewehr 1888-05, elles ont ensuite été raccourcies de manière standard à partir de 1935 pour équiper les fusils allemands de type Mauser 88 ou 98.

Ces trois baïonnettes de type Ersatz après raccourcissement de la lame ont été employées avec les fusils utilisés durant la Première Guerre mondiale, convertis en calibre (8×57 mm Mauser) à partir de 1935.

1. En haut, modèle Ersatz à poignée lisse.
2. Au milieu, modèle Ersatz à poignée moulée.
3. En bas, modèle

Comparatif entre un fourreau Ersatz allemand en haut et turques (x3) en basAbsence de cuvette d’entrée

Le fourreau utilisé avec ce modèle de baïonnette est généralement de type Ersatz allemand. Il a été spécialement conçu afin de s’adapter aux dimensions standardisées des diverses lames de type Ersatz raccourcies durant les années 30. Le corps en tôle d’acier de piètre qualité peut être de finition bronzée ou recouvert de peinture verte olive. Il est dépourvu de cuvette d’entrée, une pièce est utilisée pour la fixation des deux ressorts à lames à l’aide de rivets. Le bouton de suspension peut être de forme arrondie ou de type allemand, certains sont munis de bouterolles d’extrémité d’autres non.

Cuvette spécialement conçue pour M-1938

Ce fourreau assez courant en tôle d’acier bronzée, a été conçu afin de s’adapter aux dimensions standardisées des divers types de lames de baïonnettes raccourcies ou faites neuves durant les années 30. La forme de la cuvette d’entrée ainsi que celle des ressorts sont spécifiques aux profils de tous les types de lames, elle est maintenue au corps par une vis située sur la face avant. Le bouton de suspension dont la forme peut varier est arrondi typique des modèles turques.

Le porte-fourreau utilisé pour ce modèle est, voir (Porte-fourreaux) Turquie N° : TU 19 B.

Remarques perso :
Des vendeurs n’hésitent pas à vendre ces divers modèles pour de l’Ersatz allemand. Méfiez-vous !!

En cours

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Baïonnette Garand M1 sans marquage « N 379 »

Longueur : 373 mm
ø interne de la douille : 15,8 mm

Armement : fusil M1 Garand

L’Allemagne de l’Ouest a reçu 46 750 fusils M1 du gouvernement américain pour réarmer la Bundeswehr avant 1965.

Valeur : €€€
Rareté : 

Cette baïonnette de fabrication très soignée, produite par la société Hörster E. & F. Co., Solingen est une copie assez exacte du modèle US M1. Cette entreprise a également fourni des baïonnettes M1 à la Grèce, et au Danemark.

La lame à la différence du modèle US M1 est dépourvue de marquage, sa finition est phosphatée comme le reste des autres parties métalliques.

Le fourreau est une copie du modèle US M7, à la différence que son corps n’est pas en fibre de verre mais en plastique moulé par injection, la chape ne porte aucun marquage.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Parmi les modèles clones de la baïonnette US M1, celui-ci est pratiquement introuvable. Pour tous les collectionneurs du modèle US M1 ou autres, il possède un attrait, à ne surtout pas louper.

Le 12/08/21.

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Baïonnette-machette d’artillerie M-1941 « N 380 »

Baïonnette accompagnée d’un casque espagnol M- Z 42 avec insigne de l’armée de terre franquiste

Longueur : 373 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Poids : 500 g

Armement : fusil Mauser M-1893, mousqueton d’artillerie M-1916, Mauser M-43 avec adaptateur

Valeur :  €€
Rareté :  

Cette baïonnette a été conçue pour remplacer la machette d’artillerie modèle 1907 avec un profil de lame identique. Fabriquée à partir de 1941, peu après la Guerre civile espagnole (1936-38), elle s’adapte sur fusil Mauser M-1893, mousqueton d’artillerie M-1916, et peut également être utilisée avec le fusil Mauser M-1943 avec adaptateur Ricchieri. Elle fut très critiquée par ses utilisateurs, car peu fonctionnelle pour couper les végétaux et trop lourde lorsqu’elle était fixée à l’arme.

Machette d’artillerie modèle 1907Adaptateur Ricchieri

Mauser espagnol M-43, muni d’un adaptateur Ricchieri (photo trouvée sur internet)

L’adaptateur Ricchieri a spécialement été développé pour être installé uniquement sur les fusils et carabines M-1909 argentins, il permet l’adaptation des baïonnettes M-1891 et M-1909 du second contrat.

Le général Ricchieri décédé en 1936 était responsable de l’introduction des fusils de type Mauser, du service militaire obligatoire et de la modernisation générale de l’armée argentine au cours des dernières années du XIXe siècle. 

La poignée est munie d’un pommeau oblique avec design de tête d’aigle, qui comporte une rainure en forme de T, sa conception lui permet de s’adapter aux armes de type Mauser M-93. Les plaquettes d’origines en bois quadrillé ou après reconditionnement en plastique, sont fixées à la soie par vis et écrous. La forme droite de la croisière est fortement influencée par la machette d’artillerie M-1907. Toutes les parties métalliques de la poignée avec une petite partie sur le début de la lame sont bronzées.

Particularité de ce modèle, la croisière est bloquée mécaniquement entre la soie et la lame par deux petites tiges.

Rare variante (environ 10%) pourvue de plaquettes en plastique entièrement phosphatée.

Numéro de série (traçabilité), nombre suivi d’une lettreMarquage de la Fabrique Nationale de Tolède, couronne sur « FN »Marquage plus récent, couronne sur « FNT » 

La lame de finition polie brillant ou après reconditionnement phosphatée, très robuste avec profil atypique de type « bolo » comporte une gouttière sur chaque face.

Le fourreau de finition bronzée comporte une cuvette avec ressort interne maintenue au corps par une vis sur le devant.

Ce porte-fourreau en cuir de style germanique a été fabriqué spécialement pour le large fourreau de la baïonnette-machette d’artillerie M-1941, sa largeur étant d’environ 65 mm.

Période d’utilisation :
Assez courte, de 1941 à la fin des années 70.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Avec son profil de lame atypique, ce modèle peu onéreux assez courant est idéal pour débuter une collection.

Le 09/03/23.

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Baïonnette modèle 1888 (export SIAM) « N 384 »

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Baïonnette modèle 1893 (fabrication allemande) « N 385 »

Longueur : 374 mm
ø interne de la douille : 17,5 mm
Poids : 370 g

Troupes coloniales espagnoles près de Rudia-El-Uta, le Rif (Maroc), juin 1914

Armement : fusil Mauser M-1893
Fixation : sous le canon

Valeur : €€€
Rareté : 

Cette première série de baïonnettes a été fabriquée en Allemagne à environ 200 000 exemplaires uniquement par Simson à Suhl,elle est issue d’une modification de la croisière du modèle 1871-84 qui se fixait sur le côté droit du canon.

La poignée du même type que le modèle allemand 1871-84, sauf la croisière, est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de T. Le pommeau semblable à une tête d’aigle, intègre un écrou du système de verrouillage rond. Les plaquettes qui épousent parfaitement les contours de la soie sont fixées entre elles, par vis et écrous ou par rivets sur rondelles.Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont de finition polie brillant.

La lame est identique au modèle 1871-84 à gouttière longue sur chaque face.

La cuvette épouse le profil de la lameDu fait de la forme asymétrique de la cuvette, la baïonnette ne rentre que dans un sens

Le fourreau en cuir très souple avec chape et extrémité en acier poli-brillant est de type M-1871 allemand. La cuvette d’entrée avec ses deux petits ressorts internes est maintenue sur la chape par une vis.

Pour info :
Le gouvernement d’Hitler a forcé la famille juive Simson à fuir le pays en 1936. Sous la dépossession d’industriels juifs, un fiduciaire a pris le contrôle de l’entreprise et ainsi, par fusion avec d’autres usines, le Berlin Suhler Waffen und Fahrzeugwerke (BSW) a été formé.

Période d’utilisation :
Utilisée pour la première fois par les troupes espagnoles le 01 juillet 1898, lors de la guerre hispano-américaine (bataille pour la ville de Santiago à Cuba), Guerre civile espagnole (1936-38), jusqu’en 1945.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ces baïonnettes fabriquées à la fin du XIX siècle sont bien plus accessibles que l’introuvable M-1871-84, elles ont leur place dans une collection pour un prix relativement correct par rapport au produit.

Le 25/02/21.

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Baïonnette modèle 1893 (fabrication espagnole) « N 385 »

Baïonnettes accompagnées d’un casque espagnol modèle 34

Longueur : 374 mm
ø interne de la douille : 17,5 mm
Poids : 450 g

Armement : fusil Mauser modèle 1893S de fabrication espagnole à Oviedo
Fixation : sous le canon

Valeur :  €€€
Rareté : 

Ces baïonnettes ont été fabriquées à l’arsenal de Toledo à partir de 1896 pour le fusil Mauser modèle 1893s espagnol fabriqué jusqu’en 1943. Par rapport au frêle modèle de fabrication allemande à soie de poignée arrondie et pommeau en forme de tête d’aigle, le mode de fabrication très robuste du modèle espagnol, a également été grandement simplifié.

Fixation des plaquettes par vis et écrous en haut et par rivets abrasés en bas

La poignée est munie d’un pommeau oblique, qui comporte une rainure en forme de T. Les plaquettes sont maintenues entre elles, par vis et écrous ou par rivets soigneusement abrasés. La croisière porte à droite le matricule de l’arme (un ou deux chiffres suivis d’un nombre). Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont de finition polie brillant ou plus rarement chromée.

Marquage de la Fabrique Nationale de Tolède (1894 à 99)Marquage de la Fabrique Nationale de Tolède (1900 à 06)Marquage de la Fabrique Nationale de Tolède (1906 à 20)

La lame de bonne qualité est munie d’une large gouttière sur chaque face.

Matricule de l’arme répété à l’arrière de la chape, mais pas systématiquement La cuvette épouse le profil de la lameDu fait de la forme asymétrique de la cuvette, la baïonnette ne rentre que dans un sens

Le fourreau en cuir très souple avec chape et extrémité en acier poli-brillant est de type M-1871 allemand. La cuvette d’entrée avec ses deux petits ressorts internes est maintenue sur la chape par une vis.

Période d’utilisation :
Utilisée pour la première fois par les troupes espagnoles le 01 juillet 1898, lors de la guerre hispano-américaine (bataille pour la ville de Santiago à Cuba), Guerre civile espagnole (1936-38), jusqu’en 1945.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ces baïonnettes fabriquées à la fin du XIX siècle, ont leur place dans une collection pour un prix relativement correct par rapport au produit.

Le 25/02/21.

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Baïonnette modèle 1886 « N 387 »

Longueur : 374 mm
Poids : 390 g
ø interne de la douille : 17,5 mm

Armement : fusil Mannlicher autrichien M-1886, calibre (11 x 58 mm R)
Fixation : sur le côté gauche du canon

Valeur : €€€ €€
Rareté : 

Cette rare baïonnette, fabriquée seulement durant deux ans a précédé le M-1888, seule le ø interne de la douille (17,5 mm) est différent.

Vis de réglageBouton de verrouillage fendu A gauche M-1886, à droite M-1888

La poignée de finition soignée, possède un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de T, les plaquettes de forme droite sont maintenues entre elles par deux rivets sur rondelles. La croisière est munie d’une bague fendue qui peut être correctement ajustée au diamètre extérieur du canon grâce à une vis de réglage.

La lame assez robuste, est munie d’une large gouttière aux extrémités carrées, son tranchant est tourné dans le sens ordinaire. Elle porte la marque de la Manufacture d’armes autrichienne de la ville de Steyr (OEWG) sans poinçon de réception.

A gauche marquage (OEWG), à droite sans marquage, mais avec poinçon de réception

Le fourreau de fabrication (OEWG) ou probablement par des firmes privées est muni d’une cuvette avec ressort interne maintenue par deux rivets.

Le 21/12/20.

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