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Ma collection de Baïonnettes

Category Archives: ZZZ avec n° du nouvel ABC

Baïonnette VZ-58 « N 85 »

Baïonnettes accompagnées d’un casque modèle VZ-53

Longueur : 285 mm
Poids : 200 g

Armement : fusil Vz 58

Valeur :  €€ 
Rareté : che1valierche1valierche1valier


Il existe quatre variantes de cette baïonnette, la partie métallique en alliage spécial qui constitue la lame et la soie moulée à la cire perdue, ensuite usinée, polie et noircie. Le procédé de fonderie à la cire perdue permet de remplacer des pièces mécano-soudées, de réaliser des pièces avec des caractéristiques mécaniques élevées, des géométries complexes, ou encore de supprimer des opérations d’usinage.

Il existe un modèle spécifique pour les cérémonies officielles dont toutes les parties métalliques sont chromées, ainsi qu’un modèle destiné à l’instruction.

Initialement les baïonnettes n’étaient pas enregistrées, mais l’administration militaire de l’ONG ordonna de les numéroter, justifiée par le fait que les baïonnettes aux mains des militaires se mélangeait les unes aux autres ou disparaissaient pour la vie civile comme souvenirs.

Le n° de série qui va pour les premiers modèles de 0001 à 9999, de A0001 à A9999, B0001 etc, de 0001A à 9999A, 0001B etc, de 0A001 à 9A999, de 00A01 à 99A99 pour les tous derniers. Ces numéros n’étaient utilisés qu’à des fins d’enregistrement et n’avaient donc rien à voir avec les numéros de série des armes.

 N° de coulé frappé à gauche et à droite

Le n° de coulé, de 1 à 3 chiffres, ou très rarement 2 chiffres et une lettre, (sauf certains cas pour les variantes 4) est frappé normalement à droite, sauf pour certains exemplaires précoces à gauche.

Le n° de coulé des derniers exemplaires de la variante 4 est frappé en dessous de la lame.           

 Variante 1, la première de la série 

VZ 58 démontée V1Evidement ovale de 31 x 16 mm, la soie comporte deux trous

La poignée en hêtre faite d’une seule partie, est fixée à la soie par deux rivets pleins ou creux, séparés l’un de l’autre de 40 mm, (le premier rivet se situe à 12 mm de la croisière). Le mode de fabrication en hêtre de la crosse des PM VZ 58, ainsi que des poignées de baïonnettes s’avérant trop coûteux, fut remplacé au bout de 2 ans par des particules de hêtre agglomérées plastifiées collées.

Variante 2

VZ 58 démontée V1

La structure métallique est identique à la variante 1, la poignée constituée de deux plaquettes de bois aggloméré plastifié collées ensemble sous pression avec de la résine époxy. Elle peut être maintenue par :

  • Par collage sans aucun rivet, très rare.
  • Deux rivets, séparés l’un de l’autre de 40 mm, (le premier rivet se situe à 12 mm de la croisière).
  • Un seul rivet qui transperce la soie, situé à 12 mm de la croisière. Le mode de fixation de la poignée est plus rapide, mais avec le temps, d’une grande fragilité.
  • Deux rivets, le premier ne transperce plus la soie, il se situe à 12 mm de la croisière, l’autre étant utilisé pour renforcer la fixation des plaquettes collées.

Ces trois baïonnettes sont des variantes 1 dont les poignées ont été dégradées et ensuite par manque de pièce détachées, réparées avec des demies plaquettes de la variante 4.

  • Le premier exemplaire en haut est particulièrement intéressent, car une partie de la soie d’une variante 4 pour renforcer la structure y a été ajoutée à l’aide de soudure.
  • L’exemplaire du milieu assez grossier, est muni de demies plaquettes qui n’ont subi aucun usinage.
  • L’exemplaire en bas est muni de demies plaquettes qui ont subi un petit usinage.

Variante 3

VZ 58 démontée V3Soie complètement évidéeVZ-58-Tchequie.jpgPoignée maintenue par collage sans aucun rivet, très rarePoignée maintenue par collage avec petits rivets de renfort Renforcement de la rainure de fixation au PM (variante 2 en haut, variante 3 en bas)

La variante 3, par rapport aux variantes 1 & 2, comporte une croisière longue afin d’améliorer la prise en main de la baïonnette lors la fixation à l’arme avec des gants et une rainure de fixation renforcée. Afin de réduire les coûts de production, la soie a complètement été évidée pour fixer la poignée uniquement par collage sans aucun rivet. Ce mode de fixation du fait de sa grande fragilité fut vite abandonné, des rivets supplémentaires, de un à deux, ont été ajoutés au cours du processus de fabrication et lors des réparations.

Deux baïonnettes dont les poignées ont été dégradées et ensuite par manque de pièce détachées, réparées avec des demies plaquettes de la variante 4.

  • Le premier exemplaire en haut est particulièrement intéressent, car une cale en bois y a été insérée afin de renforcer la jonction.
  • L’exemplaire en bas est muni de demies plaquettes qui ont subi un petit usinage.

Variante 4, la toute dernière de la série 

La soie est évidée par cinq trous afin de l’alléger Rivets avec rondelles en haut, rivets sans rondelles en bas (offrant une meilleure résistante mécanique) Exemplaire ayant subi un remplacement de plaquettes (présence d’un troisième rivet)

Sur le terrain, les baïonnettes étaient souvent utilisées comme marteau, ou volontairement dégradées par des militaires opposés au régime politique de l’époque. Cette variante, à soie longue qui dépasse de l’extrémité du pommeau d’environ 5 mm, est la dernière modification effectuée dans les années 1970, elle avait pour but de renforcer la poignée. Les plaquettes sont de nouveau maintenues à la soie perforée, comme pour la variante 1 par 2 rivets. Ils sont séparés l’un de l’autre de 60 mm (le premier rivet se situe toujours à 20 mm de la croisière).

La lame de très bonne qualité est munie d’une gouttière sur chaque face, l’extrémité dotée d’un petit contre-tranchant. En temps de paix le tranchant de la lame n’est pas affûté, sauf pour certaines troupes spéciales, il l’aurait été en cas de Troisième Guerre mondiale. Beaucoup de lames dégradées ont subi un raccourcissement en arsenal suite à dégradation.

Deux variantes ont été utilisées : à 5 rivets sans renfort par couture, à 4 rivets et renfort par couture, assez rareExemples d’inscriptions de militairesOTK (contrôle militaire) Variante en matière vinyle, utilisé uniquement avec le kit (combinaison, porte chargeur) en cas d’attaque chimique, le fourreau aurait été plus facile à décontaminer (agents toxiques) que le fourreau en cuir Variantes en toile utilisées à partir des années 2000

Au cours sa très longue carrière (plus de 50 ans), plusieurs type de fourreaux ont été utilisés, les plus courants sont ceux formés avec plusieurs couches de cuir naturel. Les baïonnettes de la variante 4 en très bon état, sont généralement logées dans les fourreaux en toile de dernière génération.

Période d’utilisation :
Utilisées à partir de 1958 durant la Guerre froide (1947-1991), et bien après, jusqu’en 2011. Parmi les pays adhérents au pacte de Varsovie, seule l’armée tchécoslovaque était équipée de fusils et mitrailleuses de conception entièrement nationale.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Personnellement je possède une quinzaine de ces variantes toutes différentes. Pour un prix d’achat dérisoire, idéal pour débuter une collection. La rare variante avec poignée en bois, pratiquement introuvable est indispensable, c’est aussi la plus chère.

Le 08/05/23.

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Poignard FMsr81 Glock « N 87 »

Longueur : 290 mm
Poids : 210 g

Armement : /

Valeur :  €€
Rareté : che1valierche1valier
Remarques :
Le modèle FMsr81 avec lame dotée de dents de scie n’a pas été fourni à l’armée, car conformément à la Convention de La Haye de 1899, il a été classé comme une arme «qui cause des souffrances inutiles aux personnes touchées».

Arpenteur FMsr78 et FMsr81 de différentes couleurs
La garde est munie d’un décapsuleur

La poignée en polymère moulée enveloppe complètement la soie, cette matière résiste parfaitement à l’acide, le même plastique a également été utilisé pour les divers pistolets Glock. Les versions de première génération portaient un logo Glock circulaire sur la gaine, la lame et la poignée. Les versions ultérieures arborent le logo actuel de Glock aux mêmes endroits. 

La lame avec dents de scie, de finition bronzée qui mesure 165 mm, est composée d’acier à ressort SAE 1095 d’une dureté de 55 HRC avec traitement au phosphate. L’acier à ressort offre une limite d’élasticité élevée pour une bonne résistance aux chocs et une grande flexibilité, mais une faible résistance à la corrosion.

Le fourreau est entièrement en matière polymère moulée, il comporte une languette destinée au maintien correct de la poignée du poignard, et un porte-fourreau rigide attelé.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Le modèle Arpenteur FMsr81 de Glock de très bonne qualité est en vente dans certaines armureries, attention, il existe même des copies chinoises.

Le 18/11/21.

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Poignard-baïonnette FMsr78 Glock « N 87 »

Armement : fusil Sturmgewehr 77

Longueur : 290 mm
Poids : 210 g

Valeur :  €€
Rareté :  che1valierche1valier

En 1976, la Bundesheer (Armée autrichienne) demandait que des propositions soient examinées pour concevoir un nouveau Feldmesser (couteau de campagne), qui devait  aussi être utilisé comme baïonnette pour le nouveau fusil Steyr AUG. en étant peu coûteux, robuste, simple, et surtout, fiable.

Selon les spécifications de l’armée fédérale, un concours a été lancé dans lequel les fabricants Zeiler et Glock ont ​​participé, Glock a réussi à s’imposer dans l’appel d’offres. En partie, on croit également que la société Zeiler avait d’abord conçu un couteau d’arpenteur et qu’en raison de sa faillite, Glock a repris la production d’un couteau considérablement révisé. Le couteau Glook Surveyor a remporté la compétition et a été adopté en 1978 comme le Fieldmesser 78 (FMsr78).

Ce couteau très maniable, lorsqu’il est porté au ceinturon par son utilisateur, n’émet aucun bruit lors d’une marche rapide. La qualité exceptionnelle de sa lame lui permet d’être utilisée pour diverses tâches : Il peut être utilisé pour couper des cordes, des bandes, des cordes, des tuyaux en caoutchouc, des ceintures de sécurité automobiles et aéronautiques, des fils, des bâches et d’autres matériaux. Lors de la recherche et du désamorçage des mines, le couteau peut être utilisé comme sonde impromptue s’il n’y a pas de moyen approprié à portée de main. Il peut être utile pour ouvrir des fermetures, divers emballages (par exemple des rations alimentaires) et même ouvrir des bouteilles. Vous ne pouvez pas vous en passer – comme outil de coupe, de hachage, de creusage et de sciage – pour équiper un poste de tir, un bivouac ou faire un chemin à travers une végétation dense. Lors d’opérations à l’intérieur de bâtiments ou de véhicules, le couteau tactique peut être utile pour briser du verre, ouvrir des serrures et des portes, etc. 

Pour l’utiliser comme baïonnette, il suffit d’ôter le capuchon rond amovible qui recouvre le trou de montage situé à l’intérieur du pommeau.

Arpenteurs FMsr78 et FMsr81 de différentes couleurs

La variante utilisée par l’armée autrichienne est de couleur olive, elle est aussi disponible à la vente au public dans les couleurs suivantes : noire ou sable.

La garde est munie d’un décapsuleur

La poignée en polymère moulée enveloppe complètement la soie, cette matière résiste parfaitement à l’acide, le même plastique a également été utilisé pour les divers pistolets Glock. Les versions de première génération portaient un logo Glock circulaire sur la gaine, la lame et la poignée. Les versions ultérieures arborent le logo actuel de Glock aux mêmes endroits. 

Variantes de dernière génération et de première à droite

La lame sans dents de scie, de finition brunie ou noire qui mesure 165 mm, est composée d’acier à ressort SAE 1095 d’une dureté de 55 HRC  avec traitement au phosphate. L’acier à ressort offre une limite d’élasticité élevée pour une bonne résistance aux chocs et une grande flexibilité, mais une faible résistance à la corrosion.

Le fourreau est entièrement en matière plastique polymère moulée, il comporte une languette destinée au maintien correct de la poignée, et un porte-fourreau rigide attelé.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Le modèle Arpenteur FMsr78 utilisé par l’armée est idéal pour débuter une collection, à ne pas confondre avec FMsr81.

Le 18/11/21.

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Baïonnette 6×5 « N 88 »

Longueur : 286 mm
ø interne de la douille 17,5 mm
Poids : 230 gr

Armement : fusil AKS-74M1 et variantes

Valeur :  €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Produit au début des années 1990, ce modèle fabriqué en Bulgarie probablement l’allié le plus proche des Russes pendant la guerre froide est de constitution identique au modèle russe 6×5 (AK74), cependant quelques spécificités existent :

Marque de l’arsenal Bulgare JS Co. (code 10 entouré de 2 cercles) en reliefN° de série à quatre chiffres gravéeDiamètre du bouton de verrouillage légèrement plus petitMarque du moule 1-1

La poignée est de couleur noire.

Ouverture de forme elliptique arrondie

La lame identique au modèle russe, en acier inoxydable très résistant, est revêtue d’une finition argentée mate. Elle a pour particularité d’être amincie par écrasement sur le tranchant et le contre-tranchant, se qui lui donne un aspect particulier (angles droits). Le côté opposé à la bague comporte 43 dents de scie usinées directement sur le bord supérieur environ sur 75 mm, son tranchant est soigneusement affûté sur toute sa longueur. Un traitement spécial de protection au titane a été appliqué sur le tranchant ainsi que sur la partie coupe-fil, non affûté du contre-tranchant. Elle est munie d’une ouverture de forme elliptique arrondie de 6×13 mm afin de pouvoir être utilisée comme coupe-fil en combinaison avec son fourreau.

Marque du moule 1-1 et marque de contrôle OTK3 (Otdyel Tekhnicheskovo Kontrolya)

Le fourreau de fabrication bulgare est composé d’un corps en polymère moulé de couleur noire qui intègre la partie coupe-fil métallique, la cuvette en acier est ensuite emboutie à l’intérieur, son aspect est pratiquement identique au modèle 6×4, mais il est un peu plus léger.

Le porte-fourreau bulgare à droite, vu de face est identique au modèle russe, seul la forme des rivets (bombée) de la partie métallique à l’arrière les différencie.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Tous les modèles pour fusils AKM, des pays membres de l’ex-pacte de Varsovie font bien sûr partie d’un thème de collection.

Le 23/01/21.

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Baïonnette 6×5 « N 88 »

Longueur : 286 mm
Poids : 230 g

Armement : fusil AK-74 et série AK100

ø interne de la douille : 17,5 mm
Valeur :  €€€
Rareté :
 che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Voir (Baïonnette 6×5 (AK74)). La baïonnette utilisée par la Lituanie est identique à la variante russe sauf au niveau du porte-fourreau spécifique.

Le 12/05/20.

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Baïonnette 6×5 « N 88 »

Baïonnette avec casque (Ssh 68)

Longueur : 286 mm
ø interne de la douille : 17,5  mm
Poids : 230 gr

Armement : fusil AK-74 et série AK100

Valeur :  €€€
Rareté :
 che1valierche1valierche1valierche1valier

La baïonnette (6×5) est encore utilisée par l’armée russe avec le fusil d’assaut AK-74M, il existe également une version bulgare.

Historique du modèle 6×5

Photo trouvée sur internet

Fusil AK-74M avec garnitures en polymère de couleur prune.

Photo trouvée sur internet

Cette baïonnette expérimentale (M-1987 6X5) avec lame sans ouverture a été conçue à l’usine d’Izhevsk pour remplacer le modèle 6×4. Suite aux tests militaires subis en quantité limitée en Afghanistan en 1987, ce prototype avec son fourreau expérimental ne donna pas satisfaction.

Il a donc a été décidé en 1989 de modifier la conception initiale de la baïonnette et du fourreau, ainsi est née la baïonnette 6×5 sous la forme familière que nous connaissons.

Les poignées et fourreaux de couleur prune, des premières baïonnettes fabriquées utilisaient les mêmes polymères que ceux des garnitures des fusils AK74 fabriqués à la fin des années 1980, après 1991 ils seront de couleur noir mat.

Comme pour le modèle 6×4 qui l’a précédé, cette baïonnette plus légère (85 gr) avait l’avantage de pouvoir être :

  1. Utilisée efficacement comme poignard de combat lors d’un corps à corps.
  2. Accouplée au fourreau détachable et former une cisaille capable de couper un fil électrifié ou barbelé.
  3. Utilisée grâce à sa lame munie de dents pour scier divers matériaux même des tiges d’acier.

Petite proéminence anti-déverrouillage près du bouton poussoirLe bouton de verrouillage de diamètre 8 mm est lisse, on remarque près de la petite proéminence le n° du moule 6-1, dans ce casN° de série inscrit au crayon électrique

La poignée en polyamide PA-6 conçue d’une seule pièce intègre :

  1. Le système de verrouillage (bouton, verrou) en acier.
  2. La croisière munie de la bague également en acier.

Afin d’améliorer son adhérence par rapport au modèle 6×4, la partie destinée à la préhension munie de trois rainure est rugueuse et beaucoup plus affinée. La texture a tendance à être moins rugueuse sur la variante noire que sur celle de couleur la prune des premiers modèles. La meilleur prise en main, lorsque la baïonnette est utilisée comme poignard a permis de supprimer la lanière de maintien devenue inutile.

akm74-003Tampon d’inspecteur à l’encre bleue (M)Tampon d’inspecteur à l’encre bleue (OTK 15)

La lame en acier inoxydable très résistant, est revêtue d’une finition argentée mate. Elle a pour particularité d’être amincie par écrasement sur le tranchant et le contre-tranchant, se qui lui donne un aspect particulier (angles droits). Le côté opposé à la bague comporte 43 dents de scie usinées directement sur le bord supérieur environ sur 75 mm, son tranchant est soigneusement affûté sur toute sa longueur. Un traitement spécial de protection au titane a été appliqué sur le tranchant ainsi que sur la partie coupe-fil, non affûté du contre-tranchant. Elle est munie d’une ouverture de forme rectangulaire de 6×13 mm afin de pouvoir être utilisée comme coupe-fil en combinaison avec son fourreau, cette ouverture a certainement été réalisée grâce à un laser.

AKM74 02Ce modèle a été fabriqué uniquement à l’usine d’IzhevskN° du moule 1-2 dans ce cas, suivi d’un discret tampon d’inspecteur à l’encre bleue (OTK 7)N° de série inscrit au crayon électrique

Le fourreau est composé d’un corps en polymère moulé de couleur prune ou noire qui intègre la partie coupe-fil métallique, la cuvette en acier est ensuite emboutie à l’intérieur, son aspect est pratiquement identique au modèle 6×4, mais il est un peu plus léger.

A gauche russe, à droite bulgare

Le porte-fourreau est identique à celui utilisé pour le port du fourreau de la baïonnette 6×3. Il est semblable au modèle bulgare, seule la forme des rivets (creuse) de la partie métallique à l’arrière les différencie.

Certaines baïonnettes de ce type ont été démilitarisées par l’adjonction d’une petite tige métallique au milieu de la bague dans les années 1990. Cette démilitarisation a été effectuée en Russie, la lame comporte un n° de série spécial.

Le 14/05/24.

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Baïonnette modèle 1956 « N 90 »

Baïonnette accompagné d’un casque yougoslave M-59

Longueur : 286 mm
ø interne de la bague : 14,5 mm
Poids : 160 g

Photo trouvée sur internetYougo M56

Armement : pistolet mitrailleur M-56

Valeur  €€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Adopté par les forces armées de Yougoslavie en 1956, le pistolet mitrailleur Tsvetich M-56 est un modèle très intéressant, combinant la conception simplifiée du MP-40 allemand en utilisant la cartouche soviétique de calibre 7.62×25 TT.
Contrairement au MP-40 allemand, le M-56 possède un système de fixation pour couteau-baïonnette. La première version de cette arme n’avait pas de monture à baïonnette, mais la direction de l’infanterie a exigé qu’elle en soit munie lors de la production en série. 

Ce modèle prototype proposé par Tsvetich, avec pic intégré dans la poignée, en raison du processus de fabrication complexe et de son prix élevé, n’a jamais été adopté.

La poignée est munie de plaquettes en plastique avec quatorze stries, fixées entre elles par une vis et écrou. Les numéros 36-190-2 et 36-190-3 sont inscrits respectivement sur les plaquettes Dt et G. Le talon renforcé par une plaque en tôle, intègre le système de verrouillage à l’arme, qui s’effectue par un bouton strié qui coulisse de bas en haut.

N° de série de l’arme

La lame est droite, à double tranchant symétrique séparé par une arête centrale sur chaque face, son profil est identique à la baïonnette M-1899 de fabrication serbe. Dans certains cas mais pas systématiquement, on peut rencontrer les numéros 36-189-5 ou 36-189-6 près de la croisière à droite, et le n° de série de l’arme. La lame comporte deux trous sur les deux faces, qui sont destinés à son maintien à l’intérieur de la cuvette/ressort. Pour assurer pleinement cette fonction, leurs cotes d’usinage par rapport à la croisière doit être très précises. Sa finition est bronzée comme le reste des autres parties métalliques.

yougoslavie mp40 bon 04Marque de contrôle « K » à l’intérieur d’un cercle sur la suspension répétée sur le dessus de la cuvette 

Le fourreau dont la conception atypique est spécifique à ce modèle, comporte une suspension en forme de S. Cette suspension est maintenue sur le corps par un rivet soigneusement arasé est ensuite soudée. Ce rivet est aussi utilisé pour fixer la cuvette ressort pointeau pour le maintien de la lame.

Le porte-fourreau en cuir de très petite taille est spécifique à ce modèle, il ne s’adapte à aucune autre baïonnette yougoslave. Généralement on trouve les marquages «BK» à l’intérieur du triangle cousu du contrôle militaire. Le numéro de nomenclature officiel « S-38-191-9 » indique qu’il a été fabriqué à Kragujevac.
Des porte-fourreaux sans aucuns marquages fabriqués dans une autre usine existent également.

Période d’utilisation :

yougo m56 002Baïonnette dans sa graisse de stockagePorte-fourreau personnel de fabrication artisanale

Ce modèle (ci-dessus) a probablement été utilisé comme arme de côté, par un militaire serbe des unités de la défense territoriale (Teritorijjalna Obrana). Ces unités (TO) combattirent la (JNA), au cours d’un bref conflit (la guerre des dix jours), en juin 1991.

La défense territoriale était une force militaire de réserve autonome avec une organisation très décentralisée et indépendante au niveau des républiques socialistes qui composaient la RFS Yougoslavie, alors que l’armée populaire yougoslave (JNA) était l’armée régulière de toute la fédération. Son équipement était constitué d’armes légères, et son personnel était constitué de civils masculins et féminins. On peut estimer qu’entre 1 et 3 millions de yougoslaves âgés de 15 à 65 ans étaient capables de combattre sous le commandement de la TO comme partisans, en cas d’invasion du pays et de conflit armé. En temps de paix environ 860 000 soldats de la TO effectuaient des périodes de réserve.

Le 17/01/22.

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Baïonnette modèle EW 77 CO « N 92 »

Longueur : 288 mm
ø interne de la douille :
22 mm

Armement : variante du fusil SIG SG 540 

Valeur : €€€ €
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ce rare modèle expérimental fabriqué par (AES) en 1977 sous la désignation EW 77 CO, n’a pas été adopté par l’armée vénézuélienne sous cette forme.

Il existe également un rare modèle, utilisé par le Venezuela en petit nombre, aux dimensions identiques mais avec dispositif de cisaille, et lame à dents de scie, sous la désignation EW 77 SS/KH. Voir (historique de la baïonnette KCB).

La poignée monobloc en plastique noir rainuré intègre un pommeau évidé au milieu, dans lequel se loge le tenon de l’arme comporte un bouton de verrouillage en acier qui coulisse de haut en bas.

La lame en acier à ressort élastique phosphaté, de type Bowie  sans dispositif coupe-fil, ne comporte aucun marquage.

Le fourreau pourvu d’un double crochet de suspension, est constitué d’un corps en plastique de couleur noire, avec trou à l’extrémité permettant à l’eau de s’évacuer. La chape d’entrée en acier est sertie sur le corps. A l’arrière de cette chape, une cornière en forme de L sert d’appui à la suspension en coton tissé (webbing), qui est maintenue par deux rivets emboutis. La sangle utilisée pour le maintien de la baïonnette est fixée à l’aide d’un rivet sur la suspension, elle se verrouille grâce à un bouton pression.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Cette très rare baïonnette jamais utilisée, fait partie de l’un des nombreux modèles conçus par l’entreprise (AES) qui possède vraiment un attrait pour une collection.

Le 05/11/20.

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Couteau-baïonnette M-1959 « N 94 »

Longueur : 293 mm (AET)
Poids : 280 g 

Longueur : 285 mm (AEP)
Poids : 305 g

Armement : fusil Berretta BM-59 et AR70/90 

ø interne de la bague : 22 mm

Valeur :  €€€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valier

Ce modèle est de constitution identique au (couteau-baïonnette M4), sauf au niveau de la croisière équipée d’une bague de diamètre interne de 22 mm.

 La croisière est soudée à la soie par deux points de soudure

Le pommeau identique au modèle M4, est constitué d’un système de verrouillage à l’arme simplifié utilisant deux crochets articulés par ressort. Bien que ces baïonnettes soient semblables aux modèles US-M7, du fait de la forme de leurs pommeaux, et de la longueur plus courte de la poignée ne s’adaptent pas aux fusils M16 ou AR-18. Le système de verrouillage à l’arme de type (M4) déjà disponible a été conservé, probablement pour limiter les coûts de fabrication.

Deux constructeurs ont produit les lames de ce modèle, à partir de 1959 et jusqu’au moins 1969, AET (Arsenal Esercito Torino) et A.E.P (Arsenal Esercito Piacenza).

Plaquettes maintenues entre elles par vis et écrous fendusPlaquettes de type M7 munies d’écrous intégrésIl arrive dans certains cas de rencontrer sur la croisière ces marquages constructeur (étoile, FAT, 71)

La poignée comporte deux plaquettes brunes foncées en plastique dur et lisse munies de huit fines rainures. Ces plaquettes sont identiques à celles du modèle M4 mis en production à partir de 1955 jusqu’en 1960. Certains exemplaires sont équipés de plaquettes en plastique noir quadrillé de type US M7.

En bas, modèle probablement destiné à l’exportation

La lame est de type US M4. Certaines baïonnettes avec poignée brune dont la lame est dépourvue marquage, avec l’extrémité moins effilée ont sans doute été exportées dans divers pays, notamment au Maroc.

bm-59-02Etoile / A.E.P (Arsenal Esercito Piacenza) / 1965bm59-0102

Pour le constructeur A.E.P, le matricule composé d’une lettre suivi de 5 chiffres se situe à gauche.

AET (Arsenal Esercito Torino) / canons croisés / 1969

Pour le constructeur AET, le matricule composé de 5 ou 6 chiffres se situe à droite, il est possible de rencontrer des lames datées d’avant 1959, celles-ci étant initialement destinées au modèle M4, le numéro de série évoluant en fonction de l’année. 

Fourreaux M8A1, celui du haut porte les marquages de fabrication US, celui du bas est italien

Le fourreau utilisé pour ces baïonnettes est un modèle M8 A1 de fabrication US ou italienne, dépourvu du double crochet de suspension au ceinturon, avec ou sans renfort à l’extrémité. Voir histoire des (Fourreaux US M8/M8A1).

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ces modèles de bonne qualité, généralement en très bon état, longtemps restés stockés, méritent une place dans une collection.

Le 17/05/21.

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Baïonnette WZ 85 d’exercice « N 95 »

Longueur : 270 mm
ø interne de la douille : 17,5 mm

Armement : fusil PMKM et PMKS et KbK WZ-88 

Valeur : €€€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

La Pologne est le seul pays de l’ex bloc de l’est à disposer de cette variante destinée à l’exercice, fabriquée par Fabryka Broni, Radom.

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La poignée de type 6×4 est de constitution spécifique à ce modèle car elle intègre la lame. L’arrière des pommeaux des exemplaires fabriqués à Radom porte un n° de série, deux lettres (Nr) suivies par cinq chiffres, datés de 1985 à 1989.

La lanière de maintien en cuir ne comporte qu’une partie métallique, la boucle près du pommeau est fermée par points de couture.

pologne-exercice-03-copie-copie-1.jpgVis supplémentaire à gauche intégrée au pommeau

Par rapport au modèle standard, le pommeau est fixé sur le « Grip » non pas par une vis mais par deux vis identiques.

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Le mécanisme contient le ressort de compression fixé sur le « Grip » par deux vis. Il est muni d’une croisière standard, il intègre un tenon de verrouillage de la lame, son extrémité est coiffée d’un tampon amortisseur de coups en caoutchouc dont la couleur peut variée du blanc aux nuances de gris au noir.

La lame se rétracte lors de la poussée contre une cible d’entrainement et ressort au moment du retrait, elle peut également être rétractée en position repos pour le stockage. Son extrémité est coiffée d’un tampon amortisseur de coups en caoutchouc.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Tous les modèles pour fusils AKM, des pays membres de l’ex-pacte de Varsovie font bien sûr partie d’un thème de collection, cette variante est apparue en masse en bourse aux armes il y a quelques années.

Le 04/05/20.

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