Fixation baïonnette à douille avec intégration du guidon

juillet 27th, 2024

Pour exemple baïonnette anglaise P-1853 (vue de dessus)

Après la mise en place de la baïonnette, l’utilisateur tourne la lame d’1/4 de tour dans le sens des aiguilles d’une montre, l’avance vers lui de manière à intégrer le guidon de l’arme, et tourne d’1/4 de tour la virole également dans le sens des aiguilles d’une montre, la douille est ainsi verrouillée. Ce système de fixation a comme désavantage, à cause de la baguette de nettoyage située sous le canon, de déporter la lame, dans ce cas à droite, ce qui nuit à l’équilibre de l’arme au moment du tir.

27/07/24

Fixation baïonnette à douille française

juillet 26th, 2024

Tenon de fixation de baïonnette, fusil M-1822Baïonnette M-1822 fixée sur un fusil M-1777

Après la mise en place de la baïonnette, l’utilisateur tourne la lame d’1/4 de tour dans le sens des aiguilles d’une montre, l’avance vers lui de manière à intégrer le tenon situé sous le canon, et tourne d’1/4 de tour la virole à l’inverse des aiguilles d’une montre, la douille est ainsi verrouillée. Ce système de fixation a comme désavantage, à cause de la baguette de nettoyage située sous le canon, de déporter la lame, dans ce cas à droite, ce qui nuit à l’équilibre de l’arme au moment du tir.

Baïonnette P-1859 « N 878 »

juillet 25th, 2024

Longueur : 518 mm
ø interne de la douille :
21,2 mm
Longueur de la douille : 
76 mm 

Armement : mousquet à âme lisse britannique P-1859

Valeur : €€€ € avec fourreau
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Le mousquet britannique modèle 1859, également appelé mousquet indien deuxième modèle, a été approuvé pour le service le 7 mai 1859. Ce modèle a été approuvé à Enfield après la mutinerie indienne (révolte des cipayes 1857-59), lorsque les fusils P-1853 délivrés aux soldats indiens ont été transformés en mousquets, afin de les désavantager s’ils combattaient à nouveau les troupes britanniques. La portée effective du mousquet a été réduite de 500 à 50 mètres. Le mousquet diffère extérieurement du fusil modèle 1853, en ce que la hausse est un simple V sans possibilité de réglage et un guidon triangulaire en bloc.

La baïonnette qui l’accompagnait, également appelée « Native Infantry Smoothbore Musket Bayonet », était pratiquement identique à la Baïonnette P-1853, elle se différencie par une légère augmentation du diamètre interne de la douille. Une grande partie de la production initiale a eu lieu en Angleterre, comme la baïonnette P-1853 sa qualité de fabrication est exceptionnelle.

La douille de bonne constitution, à triple fente et virole médiane est reliée à la lame par un court coude de section ronde. Lors de la fabrication de la baïonnette, la lame en acier et le coude forgé sont soudés à la douille en fer. Il s’agissait d’une la méthode et les matériaux habituels de fabrication des baïonnettes qui, jusque’ en 1853, utilisaient une douille et un coude en fer avec une lame en acier. Lors des tests le coude en acier s’est révélé plus résistant.

Voir fixation de la baïonnette au canon.

La lame d’exilante qualité, est de section triangulaire, les deux pans extérieurs ainsi que la face supérieure un peu plus large sont légèrement évidés, son extrémité est déportée de façon caractéristique.

Le seul marquage visible, (B ? Birmingham)

Plusieurs fabriquant de Birmingham ont produit ce modèle : Aston, Hill, Salter, Roe, Deeakin, etc. S’il n’est pas effacé le nom du fabriquant est frappé sur la base de la lame. La manufacture d’Enfield en a fabriqué également, la lettre E sous couronne figure alors sur la lame.

Le fourreau de type P-1853, s’il est de fabrication indienne est en cuir brun avec garnitures en laiton.

Le 08/08/24.

Poignard d’entraînement (RDA)

juillet 3rd, 2024

Longueur : 230 mm
Valeur : 
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valier

Ce rare poignard en caoutchouc était destiné à l’entrainement avant la chute du mur de Berlin.

Période d’utilisation :
Ce poignard a été utilisé par les conscrits durant la guerre froide.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce modèle pratiquement introuvable fait partie des reliques de la guerre froide.

Le 25/03/22.

Poignard de combat de parachutiste M-51

juillet 3rd, 2024

Longueur : 258 mm
Poids : 125 g

Valeur : €€€ €
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ce poignard de « parachutiste » a été fabriqué à partir de 1960 jusqu’en 1995 à l’usine Produzece 69 « Ljubiana, actuellement en Slovénie ». Sa conception est copiée sur le modèle russe NR-40 utilisé lors de la seconde Guerre Mondiale, mais de meilleure qualité de finition. Son coût de revient, selon une liste de prix du 01/07/1970 était de 25 dinars.

Le poignard était le couteau de formation utilisé par la 63e brigade de parachutistes, l’unité de combat du plus haut rang de l’Armée populaire yougoslave, et par toutes les autres unités qui utilisaient des fusils sans baïonnette (mitraillettes), des officiers et des unités de garde.

Il a ensuite été utilisé par l’ex-armée populaire yougoslave (JNA) durant quatre décennies, mais considéré comme obsolète ré-attribué à des unités de la défense territoriale (Teritorijjalna Obrana). Ces unités (TO) combattirent la (JNA), au cours d’un bref conflit (la guerre des dix jours), en juin 1991. La défense territoriale avait délivré ce poignard aux militaires majoritairement serbes, dotés du PM Zastava M56 et M65, ceci, en raison du manque de baïonnettes pour ces armes.

La défense territoriale était une force militaire de réserve autonome avec une organisation très décentralisée et indépendante au niveau des républiques socialistes qui composaient la RFS Yougoslavie, alors que l’armée populaire yougoslave (JNA) était l’armée régulière de toute la fédération. Son équipement était constitué d’armes légères, et son personnel était constitué de civils masculins et féminins. On peut estimer qu’entre 1 et 3 millions de yougoslaves âgés de 15 à 65 ans étaient capables de combattre sous le commandement de la TO comme partisans, en cas d’invasion du pays et de conflit armé. En temps de paix environ 860 000 soldats de la TO effectuaient des périodes de réserve.

La poignée en bois quadrillé est de couleur gris-olive, une couleur standard utilisée pour l’équipement de l’armée populaire yougoslave. Par rapport au NR-40 russe la poignée est parfaitement symétrique. La garde en forme de S, héritée du modèle soviétique est inversée contrairement à la plupart des gardes en forme de S. Les poignées standard de l’armée soviétique, exigeaient qu’en cas de combat rapproché de tenir le poignard avec la lame vers le haut.

Marque de l’atelier militaire n°69, Zagreb, Croatie

La lame en acier inoxydable de type Bowie est forgée d’une seule pièce, le contre-tranchant est affuté.

Bouton de verrouillage en laiton caractéristique à l’ex-YougoslaviePoinçon de contrôle

Le fourreau en bois composite assez frêle de couleur gris-olive est renforcé à son extrémité par une garniture en acier maintenue sur le corps par deux rivets soigneusement abrasés. La cuvette simplifiée en acier est dépourvue de ressort de maintien de la lame.

Marque de l’usine 69 à l’intérieur d’une étoile

Le porte-fourreau en cuir attelé est maintenu sur la garniture par un rivet, il est pourvu d’une lanière qui est indispensable pour assurer le maintien correct du poignard dans le fourreau.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :

Beaucoup de ces très rares poignards ont malheureusement été utilisés lors de la guerre des dix jours, en juin 1991.

Le 27/06/24.

Poignard de parachutiste WZ 55

juillet 3rd, 2024

Longueur : 263 mm
Poids : 150 g

Valeur :  €€€ €
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ce couteau d’assaut (nóż szturmowy wz.55) fabriqué à l’arsenal de Radom à partir de 1955 jusqu’en 1957, est resté dans l’équipement, probablement jusque dans les années 90, il a ensuite été remplacé par des modèles plus récents.

Le couteau d’assaut WZ.55 est une version très avancée du couteau de reconnaissance soviétique de 1940. « HP-40. » Il diffère du prototype dans tous ses détails, à l’exception de la taille et de la forme de la lame.

Tampon d’acceptation militaireL’extrémité de la soie est matée sur le pommeau

La poignée ergonomique comporte deux plaquettes en bois maintenue entre elles par deux rivets métalliques. Les extrémités en acier de renforcement près de la garde et au talon sont noircies.

La garde en forme de S, héritée du modèle soviétique est inversée contrairement à la plupart des gardes en forme de S. Les poignées standard de l’armée soviétique, exigeaient qu’en cas de combat rapproché de tenir le poignard avec la lame vers le haut.

La lame en acier doux de type Bowie  à simple tranchant est affutée sur une partie du contre-tranchant à l’extrémité.

Elle comporte d’un côté la marque du fabricant (numéro 11 dans l’ovale) en dessous l’année de fabrication (55, 56, 57). De l’autre côté, un timbre d’acceptation militaire à peine visible et un numéro de série répété sur le fourreau.

Le fourreau métallique sans coutures visibles, de finition bronzée, comporte un cuvette/ressort maintenue par un rivet sur le devant, la lame du poignard peut être insérée à gauche ou à droite. En 1955, le numéro de série était appliqué sur la plaque métallique de maintien du porte-fourreau, à partir de 1956 il sera appliqué sur la face avant.

Il existe deux types de montages de la suspension.

  1. En 1955 le fourreau était réalisé avec une suspension fixe.
  2. A partir de 1956, la suspension a été fixée au corps par deux petites agrafes, de la même manière que le fourreau de la baïonnette AK 47 polonaise, particularité, elle peut en cas de dégradation être remplacée de manière autonome par le militaire.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :

Très beau modèle d’une excellente finition, très peu courant.

Le 03/07/24.

Poignard de combat modèle 68 (reproduction)

juillet 2nd, 2024


Longueur : 260 mm
Poids :  g
Valeur : 
Rareté : 
Remarques :
Ce modèle fabriqué en Italie par Olivetti est une reproduction du Kampfmesser 68 BW (BW – Bundeswehr). La société Herbertz, fondée en 1868 dans la ville allemande de Renscheid par Carl Julius Herbertz, serait tombée sur un contingent de ces couteaux italiens dans son inventaire. Afin de les rendre plus attrayant pour la vente commerciale, Herbertz a rajouté un fourreau et collé un autocollant d’aigle fédéral dessus. Concernant Herbertz, la marque n’a pas produit elle-même de couteaux depuis les années 1960, mais s’est spécialisée dans la vente et l’importation.

Modèle original

Le modèle original a été accepté et introduit dans la Bundeswehr le 1er avril 1968, sa fabrication a été arrêtée en 1992. Plusieurs constructeurs nationaux l’ont fabriqué, notamment : WKC (Weyersberg, Kirschbaum & Cie avec leur logo de marque, un casque de chevalier), OFW  (Otto Förster), FKS  (Friedrich Koch, Solingen), WMF (Württembergische Metallwarenfabrik), AES (A. Eickhorn, Solingen).

La garde qui fait partie de la poignée est aussi en plastique

La poignée de la reproduction en composite texturé vert olive, avec vis moulées intégrées est conçue d’une seule pièce, elle est dépourvue du marquage BW d’appartenance à la Bundeswehr.

La poignée originale en composite texturé vert olive est composée de deux parties symétriques assemblées entre elles par deux vis. La vis arrière est munie d’un trou traversant qui permet de passer une lanière ou un cordon de sécurité au travers. Un protège-doigts solide unilatéral, légèrement plié vers le manche évite aux doigts de glisser vers la lame.

Marquages apposés C Jul Herbertz, Solingen, Germany, Rostfrei (inoxydable)Marquages italiens

La lame de la reproduction, de bonne constitution a un profil de coupe identique au modèle original.

Les deux chiffres indiquent l’année de production, 69 = 1969

La lame originale en acier inoxydable (X45CR15) est affûtée unilatéralement, son épaisseur de 4 mm offre d’excellentes propriétés de coupe et permet de résister parfaitement à la torsion.

Le fourreau de la reproduction est en alliage d’aluminium peint en vert, un simple ressort plat en acier plié maintient la lame, le bouton de suspension en laiton est vissé sur le corps.

Le porte-fourreau est lui aussi une reproduction, la sangle au milieu est maintenue par un seul rivet, il est dépourvu de couture.

Le 06/11/20.

Baïonnette modèle 24-30 « N 872 »

février 27th, 2024

Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Poids : 470 g

Armement : fusil et carabine M-24, (24-30)

Valeur :  €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Entre les deux Guerres mondiales, l’Allemagne n’ayant plus le droit de produire d’armement, la FN belge de Herstal produit pour l’exportation pour plus de trente pays, une famille de fusils et carabines de type Mauser 98. Ces armes furent exportées notamment en Amérique Du Sud, au Congo Belge, en Arabie, Estonie, Lettonie, Pays-Bas, etc …). Pour ces armes deux variantes de baïonnettes ont été conçues, une à lame courte en théorie pour les fusils et une à lame longue pour les carabines.

A l’arrière plan, baïonnettes M-1924 longues utilisées par les troupes locales

La majorité des modèles à lames longues ont été exportés au Venezuela, d’autres utilisés au Congo par les troupes locales lors de l’occupation belge. Il existe un M-1924 yougoslave beaucoup moins courant, pratiquement identique à ceux-ci, fabriqué à partir de 1928, à ne surtout pas confondre.

La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Les plaquettes sont maintenues entre elles par vis à tête ronde dentée et écrous fendus.

Généralement un n° de série qui correspond au matricule de l’arme est inscrit sur le talon du pommeau.

La lame avec gouttière sur chaque face, de finition polie brillant ou bronzée, de bonne qualité, est dépourvue de marquage.

Le bouton de suspension comporte quatre stries comme le fourreau allemand M-1884-98 (2ème typeParticularité, le côté supérieur de la cuvette est plat, afin de permettre le tir avec le fourreau sur la baïonnette fixée au fusil

Le fourreau de finition bronzée, est muni d’une cuvette avec ressort interne maintenue au corps par une vis centrale, la lame rentre à l’intérieur que dans un sens.

Ce porte-fourreau en cuir est souvent associé aux fourreaux des baïonnettes belges M-24/30 destinées à l’export.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Beaucoup de ces modèles encore assez courants sont généralement en très bon état et à des prix relativement peu élevés, idéals pour débuter une collection.

Le 29/02/24.

Poignard d’entraînement

février 2nd, 2024

Longueur : 240 mm

Valeur : €
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ce poignard en caoutchouc a été utilisé par l’armée de l’ex-Yougoslavie. Il a été fabriqué par Sport Oprema, parrainé par un club d’escrime de Ljubljana (actuelle Slovénie) qui portait le nom de la société, ce club a été formé en 1978 et a eu une existence d’environ 10 ans.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce modèle pratiquement introuvable fait partie des reliques de la guerre froide.

Le 05/02/20.

Baïonnette Ersatz à poignée lisse, sans anneau

juillet 3rd, 2023

Longueur : 425 mm

Armement : fusil Mauser M-1871, 1871/84, G 88-05, G 98 et Karabine 98A.Z

Valeur : €€€ €
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Seule la rainure usinée dans le pommeau maintient la baïonnette à la carabine

Cette variante a pour particularité de posséder une croisière fine et un anneau de bouche supprimé. Elle a probablement été utilisée avec la Karabine 98A.Z qui dispose d’un dispositif de fixation de la baïonnette très particulier.

Le bouton de verrouillage est généralement fendu mais dans certains rares cas, il peut être rond

La poignée de cette variantes comporte une rainure du pommeau en forme de trèfle destinée à intégrer la baguette de nettoyage du fusil Mauser M-1898 GL’anneau de bouche utilisé juste pour assurer un maintien correct de la baïonnette sur le Mauser M-1888-05 G, inutile pour la fixation sur le Mauser M-1898 G a été supprimé. Elle est munie d’un trou destiné à l’évacuation des déchets lors de l’introduction de la baguette de nettoyage du fusil M-1898 G au moment de la mise en place sur l’arme.

Les marquages régimentaires allemands typiques inscrits sur la croisière sont assez rares.

Pour exemple, poinçon de contrôle (lettre sous couronne)

La lame de bonne qualité, sans marquage constructeur peut suivant les ateliers de construction être munie de gouttière sur chaque face ou sans mais dans ce cas avec contre-tranchant.

Le fourreau : Voir fourreau de type Ersatz.

Remarques perso :
Pour beaucoup plus de détails et d’informations, je vous conseille de lire l’ouvrage sur les BAIONNETTES ERSATZ ALLEMANDES de la Première Guerre mondiale de Christian Méry.

Mise à jour le 13/07/23.