l’Empire allemand était une confédération d’Etats semi-indépendants. Le roi de Prusse (capitale Berlin, population en 1910, 40 165 219 habitants) a servi en tant que chef de l’Etat impérial et a reçu le titre Kaiser (empereur).
Les monarques des trois autres Etats allemands (Royaume de Bavière, capitale Munich, habitants 6 887 291), (de Saxe, capitale Dresde, habitants 4 806 661), (du Wurtemberg, capitale Stuttgart, habitants 2 437 574), ont tenu le titre König (King).
La Première Guerre mondiale
L’Empire austro-hongrois déclare la guerre à la Serbie le (28 juillet 1914). La Russie déclare la guerre à l’Autriche-Hongrie quelques jours après. L’Allemagne déclare la guerre à la Russie (3 août 1914) et la France se prépare à déclarer la guerre à l’Allemagne pour aider ses alliés russes, mais c’est l‘Allemagne qui la lui déclare avant et envahit la Belgique. Le Royaume-Uni déclare la guerre à l’Allemagne pour aider ses alliés belges (4 août 1914).
Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées durant la Première Guerre mondiale, pour y accéder il suffit de cliquer sur le lien.
Baïonnette modèle 1884-98 (2ème type)
Baïonnette Ersatz à poignée lisse
Baïonnette Ersatz à poignée lisse, sans anneau
Baïonnette Ersatz à poignée moulée
Baïonnette modèle 1914 (Bayard)
Baïonnette modèle 1884-98 (1er type à gouttière courte)
Baïonnette modèle 98-05 (tous types)
Baïonnette modèle 98 (premier et second type)
Autres
Baïonnette modèle 1871-84 de fabrication privée
Baïonnette modèle 1888 (export Siam)
Baïonnette modèle 1874 de prise et modifiée
Baïonnette modèle 1866 de prise
Ci-dessous une partie des porte-fourreaux utilisés de 1870 à 1918.
Les porte fourreaux allemands (WW1)
Le royaume de Prusse est un état européen formé en 1701 et intégré en 1871 à l’Empire allemand, dont il est la composante principale, il disparaît en 1918 lorsque l’Allemagne devient une république.
Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées avant 1871.
Baïonnette Hirschfänger modèle 1865 de chasseur
Baïonnette modèle 1862 (Dreyse)
Le Royaume de Bavière est un ancien royaume germanique fondé le 26 décembre 1806 et qui survivra jusqu’au 7 novembre 1918. C’était à l’origine un monarchie constitutionnelle créée par un traité entre l’Empereur Français Napoléon Ier et l’Empereur d’Autriche François Ier, c’est ensuite devenu un état de l’Empire allemand à partir de 1871.
Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées avant 1871.
Poignard de commando
mai 18th, 2015
Longueur : 250 mm
Valeur : €€€ €
Rareté :
Ce rare et réglementaire poignard bien peu fonctionnel de « commando » a été fabriqué à la FN de Toledo dans les années 1960 à 1970.
La poignée non ergonomique, comme la baïonnette-machette modèle 1941 est munie de plaquettes en bois quadrillé soigneusement coupées maintenues entre elles par vis et écrous. La garde porte un n° de série.
La lame de type bolo, avec dents de scie, est totalement inefficace en cas d’utilisation comme outil coupant ou comme poignard de combat.
Le fourreau est en cuir avec extrémité métallique, le maintien indispensable du poignard démuni de cuvette d’entrée est assuré à l’aide d’une sangle.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce poignard n’est pas une réussite au niveau de sa conception, pourtant il est assez recherché parmi les collectionneurs, même, comme le mentionnent certaines annonces erronées n’a jamais fait partie de la jeunesse ……..).
Le 12/02/21.
Couteau-baïonnette de parade avec poignée de type KS 98
mai 10th, 2015
Longueur : 318 mm + ou –
Longueur de la lame : 195 mm + ou –
Valeur : €€€ €
Rareté :
Après avoir pris de l’ampleur dans la République de Weimar après la Première Guerre mondiale, le port de couteaux-baïonnettes habillés a connu une croissance explosive parmi les soldats entre 1933 et 1945, lorsque le régime ultra militariste du Troisième Reich d’Hitler est arrivé au pouvoir.
Ces couteaux-baïonnettes achetés en privé n’étaient pas destinés à être utilisés au combat. L’organisation nazie adorait les uniformes et les parades, de nombreux allemands avaient un attrait pour les armes blanches, celles-ci apportaient une contribution cérémonielle naturelle à leurs uniformes. Le couteau-baïonnette de parade était généralement fabriqué avec une lame brillante et polie et une poignée nickelée, avec une poignée en Bakélite moulée noir.
Après 1927, le contrôle de la commission était devenu pratiquement inexistant, toutes les couteaux-baïonnettes de ce type avaient des rainures aux pommeaux et des boutons poussoirs amovibles. Ils pouvaient s’adapter au canon des fusils de type 98 démunis de baguettes de nettoyage, en effet la constitution spécifique de la poignée ne pouvait pas intégrer une baguette.
Il existe une multitude de variantes de ce modèle, cet article n’est qu’une ébauche sur sa description.
Photo prise sur internet
Pour exemple
Pour simplifier la fabrication de ces modèles, la poignée complète (pommeau, soie, croisière) en alliage d’aluminium est moulée. La lame en acier, fabriquée indépendamment est ensuite fixée à celle-ci par un rivet. Ce mode de constitution simplifié présente une faiblesse, risque de jeu au niveau de la lame et de la croisière.
La poignée de type KS 98 de ces modèles, suite à la convention d’Armistice, devait être dépourvue du système de fixation au fusil. Elle est constituée d’un alliage d’aluminium moulé qui est généralement recouvert de chrome. Le pommeau en forme de tête d’aigle est muni d’un bouton-poussoir amovible (oeil). Il comporte une mince rainure en forme de trèfle généralement obturée par un morceau de feutre coloré comme ornement supplémentaire. La garde est courbée, sa forme et son épaisseur suivant le constructeur peut légèrement variées. Les plaquettes en Bakélite assez fragiles, finement quadrillées sont maintenues entre elles par petits rivets.
Lame à simple tranchant et contre-tranchant affûté sur environ 50 mm comporte une fine gouttière, du même type que les modèles conçus durant la république de Weimar.
Lame à usinage simplifié à simple tranchant parfaitement affûté.
De 1914 à 1939, cette entreprise est dirigée par Julius Küller. À l’époque du Troisième Reich, Höller était un important fabricant spécialisé dans une large gamme d’armes blanches
La lame avec gouttière sur chaque face dont le profil peut varié, est de finition chromée. Généralement, une petite lanière en cuir près de la croisière de la baïonnette fait office de tampon amortisseur. Le non ou le marquage du constructeur est inscrit sur le côté droit.
Le fourreau propre à chaque variante, de finition chromée ou recouvert de peinture de couleur noire brillante, mesure environ 225 mm, la cuvette/ressort dont la forme peut varier suivant le constructeur est maintenue sur le corps par une vis sur le devant, le bouton de suspension comporte quatre stries.
Le porte-fourreau généralement utilisé avec ces modèles est en feutrine recouvert de simili-cuir de différentes couleurs.
Remarques personnelles :
Il existe une multitude de variantes, privilégiez si possible les lames dont le nom du constructeur apparait, en ce qui concerne le jeu de la lame dû au mode de construction, il y a malheureusement rien à faire.
Le 14/10/24.
Glaive modèle 1831 des troupes à pied
mai 5th, 2015
Longueur : 640 mm
Poids : 1020 gr
Armement : arme de côté
Valeur : €€€ €€€ €
Rareté :
Le 12 mai 1831, le comité d’infanterie annonce l’adoption d’un nouveau modèle de glaive, destiné à compenser la relative fragilité du modèle 1816 dont la lame était à pans creux. Avant l’adoption de cette arme, des essais assez sévères furent réalisés. Le cahiers des charges de l’époque exigeait, que le glaive puisse frapper 4 000 coups sur des bûches en moins de 8 heures sans que la lame soit dégradée en ne présentant aucun jeu dans la poignée.
Ce glaive équipa entre autres les soldats de l’infanterie, ainsi que ceux de la légion étrangère jusque dans les années 1870. Il était utilisé comme outil tranchant en campagne, il pouvait aussi faire office de hache de campement, et de serpe pour couper le fourrage des chevaux.
A partir de 1866, l’armée adopte le nouveau fusil Chassepot avec son sabre-baïonnette, il mettra un terme définitif à sa distribution.
Il fut produit jusqu’en 1861 à environ 108 000 exemplaires par la Manufacture d’armes de Châtellerault principalement, mais aussi par des firmes privées comme Talabot ou Pihet pour la Garde Nationale.
Certains exemplaires marqués « La Loi » étaient destinés à des unités de Police, provenant de chez Pihet. Un modèle 1842/52 suisse de pionnier à lame munie de dents de scie existe également, à ne surtout pas confondre.
La poignée de style Roman, d’une seule pièce en laiton nervurée et pommeau rond comporte 26 cannelures. Elle recouvre en totalité la soie, sa fixation est effectuée par matage, aucun rivet ne traverse la poignée. La croisière droite symétrique est terminée par deux « quillons » à rouleaux.
La lame à double tranchant, assez souple est parfaitement symétrique, la partie la plus épaisse se situe sur l’axe central, elle forme une arête qui lui donne une section en forme de losange.
Le fourreau en cuir noirci, comporte une cuvette en laiton munie de deux lames ressort, elle est fixée par deux agrafes, la garniture à l’extrémité est simplement emboutie.
Le 29/01/25.
Irlande (république)
mai 5th, 2015
L’Irlande indépendante depuis le 06 décembre 1921, parfois appelée République d’Irlande, est un pays, membre de l’Union européenne depuis 1973. L’Irlande est en très grande majorité Catholique et ce depuis son évangélisation aux alentours du 5e siècle. Lorsque Henry VIII s’est proclamé Roi d’Irlande, il a apporté avec lui le Protestantisme, mais le changement ne s’est pas imposé partout. Les comtés d’Irlande du Nord, restés fidèles au Royaume Uni sont en majorité Protestants ou Anglicans. L’Irlande du Sud est restée Catholique.
L’Irlande resta neutre durant la Seconde Guerre mondiale, interdisant même officiellement au Royaume-Uni l’usage militaire de ses ports et aéroports.
Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées par ce pays, pour y accéder il suffit de cliquer sur le lien.
Taïwan
avril 8th, 2015
La république de Chine occupait le siège de la Chine à l’ONU jusqu’en 1971, date à laquelle la république populaire de Chine la remplaça. La république de Chine et la république populaire de Chine revendiquent chacune la pleine et légitime souveraineté sur la totalité du territoire chinois (Chine continentale et île de Taïwan). Dans les faits, Taïwan a une indépendance administrative et politique par rapport au continent, mais son indépendance n’a jamais été proclamée ni par le gouvernement de l’île, ni par celui du continent. Elle est donc considérée par l’ONU comme une province de la république populaire de Chine, et par le gouvernement de Taïwan comme une province de la république de Chine, selon les dispositions de sa Constitution d’avant 1949.
Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisée par ce pays, pour y accéder il suffit de cliquer sur le lien.
Dague d’officier modèle 1943
avril 7th, 2015
Longueur : 350 mm
Armement : arme de côté
Valeur : €€€ €€€
Rareté :
La dague modèle 43, à partir du 1er janvier 1944 a remplacé les encombrants sabres et les épées. Elle était seulement remise à l’occasion d’une promotion auprès des officiers et sous-officiers supérieurs de l’armée suisse et ne pouvait être achetée dans le commerce.
Les lames des dagues étaient fabriquées par Elsener Schwyz et très rarement par SIG Neuhausen (marque N sous un fusil symbolisé) de 1944 jusqu’à 1953, et ensuite par Elsener Schwyz (portant la mention « Elsener Schwyz Victoria ». Lorsque la production a cessé pour l’armée en 1991, le numéro de série le plus élevé était 397 126. Malheureusement, pour les militaires suisses, le remplacement à partir de juillet 1995 de la tenue de sortie M-1972 par une nouvelle tenue s’accompagnera de l’abandon du poignard.
Les dagues M-43 ont également été utilisées comme poignards d’officiers par divers corps de police. La société « Elsener Schwyz » marquage « Victorinox« , a livré 1 527 dagues non numérotées en 1991.
La poignée est dotée de plaquettes en bois maintenues entre elles par trois vis à têtes rondes et écrous fendus. Les deux flasques latérales en métal chromé qui renforcent la poignée sur les côtés viennent s’insérer en force dans le pommeau de forme arrondie, lui-même fixé sur la soie par un écrou à trois trous noyé.
Marquage courant d’un des deux constructeurs
La lame symétrique à double tranchant, est chromée comme le reste des autres parties métalliques de la dague, y compris les vis et écrous.
Le fourreau en acier laqué noir, comporte une cuvette avec ressorts chromée fixée par une vis située sur l’arrière du corps. Une lanière en cuir avec un mousqueton pour l’accrocher à une ceinture d’officier blanche spéciale, est fixée sur le pontet par un rivet. Les fourreaux marqués d’un « S » , sur l’arrière ont été fabriquées par la « Basler Eisenmöbelfabrik AG » à Sissach. Cette société a fourni des fourreaux à Elsener jusqu’en 1985 environ. C’est à partir de ce moment que BAG Turgi a pris le relai pour la fabrication des fourreaux.
Dragonne d’officier
La dragonne, enroulée autour de la garde, de façon que le gland pende du côté gauche de cette dernière, est composée d’une tresse rouge se terminant par un gland rouge strié de blanc pour les sous-officiers. Pour les officiers elle se compose d’une lanière plate rouge striée de blanc et se termine par une gland de couleur blanche surmonté d’un coulisseau, blanc également. Les fils des bandes d’officiers blancs ont été fabriqués jusqu’en 1959 environ avec du fil d’argent.
Période d’utilisation:
Cette arme de côté a été produite de 1944 à 1991.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ces modèles sont très intéressants car ils ont tous leur petite histoire, imaginez la satisfaction personnelle de tous les militaires qui les ont reçu au moment de leur promotion, les numérotations les plus basses sont les plus recherchées.
Le 25/10/21.
PM STEN
mars 29th, 2015
PM Sten MK 5 (photo trouvée sur internet)
Masse du PM Sten MK 5 : 4,2 Kg
Masse du chargeur plein : 0,7 Kg
Longueur totale : 762 mm
Calibre : 9 x 19 mm Parabellum
Vitesse initiale : 380 m/s
Portée pratique : 50 m
Cadence de tir maximale : environ 550 coups/min
Chargeur : 32 coups
Le PM Sten (ou Sten gun) était une famille de pistolets mitrailleurs chambrés en calibre 9 x 19 mm largement utilisés par les Britanniques et les forces du Commonwealth tout tout au long de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre de Corée.
STEN est un acronyme, des noms des concepteurs principaux de l’arme, (Reginald V. Shepherd et Harold Turpin), et EN pour Enfield. Plus de 4 millions Stens dans différentes versions ont été fabriquées dans les années 1940.
Très efficace à courte portée (surtout jusqu’à 100 m), le P.-M. Sten a été très populaire auprès des soldats britanniques et des résistants français grâce à son faible coût, sa taille, son poids et sa facilité de nettoyage ; il pouvait ainsi rivaliser avec les PM allemands.
En revanche, le Sten, outre sa fragilité, avait deux problèmes de fonctionnement: d’une part, il pouvait s’enrayer facilement, d’autre part, une fois armé, il pouvait déclencher le tir à l’improviste (si l’arme chutait au sol, elle pouvait vider son chargeur toute seule). Si le second problème, dû à un crochetage incertain du levier d’armement en position arrière, n’a jamais vraiment été résolu, le premier a pu être considérablement réduit en entraînant les servants à ne charger que 30 cartouches au lieu de 32 et surtout à ne pas tenir l’arme par le chargeur (comme on le voit au cinéma ), ce qui perturbe le système d’alimentation, mais par la chemise sur le canon malgré la chaleur dégagée.
Introduit en 1944, le Sten Mk 5 était par rapport aux versions précédentes de meilleure qualité, et plus élaboré. Les modifications apportées sont, une poignée en bois verticale de type pistolet, une crosse en bois, et un système de fixation pour baïonnette n°4 au canon.
26/07/24
Couteau de tranchée US. MARK 1.
mars 22nd, 2015
Longueur : 380 mm
Poids :
Valeur : €€€ €€€ €€
Rareté :
L’US Mark I nommé simplement US M-18 est un couteau de tranchée conçu par des officiers de L’American Expeditionary Force (AEF). L’US M-18 est une amélioration du « trench knife » US M-1917 qui utilisait une lame triangulaire et une poignée équipée d’un protecteur de main. En 1918, il était évident que la conception du M-17 était trop limitative, et une nouvelle conception de couteau de tranchée a été demandée. Sur le front, on reprochait au M-17 son absence de coupe bien pratique pour ouvrir une caisse de munition ou réaliser d’autres petits travaux.
Le 1er juin 1918, un panel d’officiers de l’AEF a mené un essai exhaustif sur le terrain de divers couteaux de tranchée, y compris le M1917 américain, le couteau de tranchée Hughes et les couteaux de tranchée standard des armées britannique et française, respectivement. Le test sur le terrain a été effectué pour examiner les qualités de chaque couteau en fonction des critères suivants : la capacité de porter à une main tout en effectuant d’autres tâches, la rapidité ou la rapidité de l’emploi en action, la sécurité de l’adhérence en cas de chute, facilité de transport lors de l’exploration dans une position couchée basse, la probabilité que le couteau soit renversé pendant une lutte, la pertinence du poids, de la longueur et de la forme de la lame et la forme de la poignée.
Suite à ces essais, est né le couteau de tranchée de remplacement appelé Mark I, développé conjointement par des officiers de l’AEF et de la division Engineering of US Ordnance. L’AEF a déclaré que le Mark I était une combinaison de toutes les meilleures caractéristiques des couteaux de tranchée évalués, et la lame à double tranchant du Mark I est une copie du Couteau Poignard M-1916 (connu sous le nom de Le Vengeur ).
Avec la fin des hostilités, les contrats de guerre à grande échelle pour la production de couteaux Mark I ont été annulés. La plupart des couteaux Mark I fabriqués par des fabricants américains n’ont jamais été délivrés et sont restés dans les entrepôts de l’armée. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des stocks de couteaux Mark I ont été libérés pour distribution aux unités de l’armée ayant besoin d’un couteau de combat rapproché, bien que le nombre de Mark I utilisé ait été limité. Parmi ces couteaux le Mark I mis en service, dont la plupart ont été délivrés en 1942 et 1943 à des soldats servant dans des rangers de l’armée d’élite et des formations aéroportées bien que certains couteaux Mark I aient été utilisés par des unités marines en 1942 et 1943, en particulier des marines servant avec les quatre bataillons de Raider de Marine. Les rapports de l’armée et du domaine maritime concernant l’efficacité du couteau Mark I étaient mitigés ; certains hommes ont aimé le design, tandis que d’autres se sont plaints du fait que Mark I était mal équilibré, avec une lame relativement mince qui était susceptible de se casser à la jonction lame-poignée, en particulier lorsqu’il était utilisé pour des tâches utilitaires. D’autres rapports ont noté que la grande poignée de protège-doigts «knuckle» du Mark I était coûteuse à produire et limitait le nombre de positions de poignée de combat utiles, tout en empêchant le couteau d’être transporté dans une gaine en cuir conventionnelle ou fourreau. Le Mark I a également été critiqué par les raiders marins pour son mauvais équilibre, sa vitesse de déploiement relativement lente et sa capacité de pénétration rapide à tuer lorsqu’il est utilisé dans un rôle offensif (les raiders adopteraient éventuellement un couteau de combat avec une silhouette stylet, lame modelée d’après le couteau de combat Fairbairn-Sykes. De plus, les planificateurs de guerre américains avaient annoncé le besoin d’un couteau de tranchée à usage général qui pourrait remplir à la fois les rôles de combat et d’utilité, tout en conservant les ressources stratégique en métaux. Le couteau de tranchée Mark I a été remplacé au service de l’armée par le US M3 en 1943 ainsi que de vieilles baïonnettes converties en couteaux de combat tandis que l’US Marine Corps a publié son propre couteau de combat et utilitaire la même année, désigné le 1219C2 connu comme le couteau de combat USMC Mark 2 alias le couteau USMC, utilitaire de combat.
Afin de gagner du temps dans la livraison du nouveau couteau aux troupes combattantes, les premiers ont été achetés auprès d’un fabricant français, Au Lion (Au Lion / Société Générale, France). Par la suite, le gouvernement américain a passé des commandes de 1 232 780 couteaux Mark I auprès de plusieurs entrepreneurs américains, dont Landers, Fray & Clark (LF&C.), Henry Disston & Sons (HD&S), et Oneida Community Limited (OCL), dont les livraisons débuteront en décembre 1918. Les dossiers de l’Ordnance notent que la fin de la guerre en novembre 1918 a amené l’Ordnance à annuler toutes les commandes de Mark I à l’exception d’une seule commande réduite pour 119 424 couteaux de Landers, Frary & Clark Co. (LF&C). Malgré cette annulation apparente, des couteaux de tranchée US Mark I originaux ont été trouvés autrement avec des tampons HD&S et OCL, avec des poignées moulées en bronze ou en aluminium.
La poignée moulée en bronze chimiquement noirci, intègre la soie de la lame bloquée mécaniquement par un écrou conique en acier à l’arrière. Comme un poing américain, elle est munie de pointes destinées à fournir une surface de frappe plus concentrée lors d’un combat au corps à corps.
Pendant la Seconde Guerre à partir de 1943, il arrivait que les paras US coupent la garde en bronze pour la coller au plus près du corps.
Fourreau marqués « LF&C. 1918 »
Le fourreau d’origine en acier composé de deux tôles assemblées par un agrafage latéral. Il est muni de deux pinces intérieures pour le maintien de la lame. Deux pontets, utilisés pour le maintien du ceinturon, sont maintenus par quatre rivets à l’arrière du corps. Sa finition, afin d’éviter les reflets est normalement noircie.
Les pontets du fourreau de mon amis, pendant la Seconde Guerre ont été coupés volontairement par les paras US pour placer l’arme simplement dans le ceinturon, au lieu de l’accrocher.
Il est possible de rencontrer ce modèle logé dans un fourreau en cuir de type USM6.
Remarques perso :
Merci à Marc pour les photos car je ne possède pas ce très rare modèle. Hélas …
Le 29/05/20.
Couteau Bolo US modèle 1917
mars 21st, 2015
Longueur : 380 mm
Poids : 900 g
Valeur : €€€ €€€ €€
Rareté :
Le Bolo M1910 était fabriqué uniquement par l’Arsenal militaire de Springfield (SA) de 1910 à 1917. Après l’entrée dans la Première Guerre mondiale des USA, la demande de bolos s’est fortement accélérée. En pleine guerre l’Arsenal militaire de Springfield, fortement sollicité (fusils M1903 et baïonnettes M1905) ne pouvait plus faire face à cette demande. A la fin de 1917, en plus de Springfield, les entrepreneurs privés Plumb et American Cutlery ont également été embauchés pour fabriquer des bolos nommés M1917.
Pour réduire le coût de production et accélérer la production Springfield se contentera de ne plus monter le système de verrouillage, ce modèle se nommera M-1917 ou 1910/17.
Ci-dessus, de gauche à droite, M-1910 (SA), M-1917 simplifié d’une seule pièce, M-1917 avec pommeau brasé à la soie.
Plumb a produit le M-1917, qui était un M-1910 sans le verrouillage avec pommeau brasé à la soie, dans leur usine de Philadelphie, mais en raison des exigences de l’Ordnance, a soumis une version encore plus simplifiée avec une lame et un pommeau forgés d’une seule pièce qui a finalement été adoptée comme M-1917 CT avec CT pour Tolérances commerciales.
American Cutlery of Chicago et l’usine Plumb de St. Louis ont fabriqué le M-1917 simplifié, tandis que Fayette Plumb à Philadelphie fabriquait les deux types de versions (simplifiée et avec pommeau brasé à la soie). Le M-1917 a été construit dans l’urgence entre 1917 et 1918, avec des matériaux et une finition de moins bonne qualité que la version Springfield arsenal M1910.
Malheureusement, je ne possède aucuns de ces modèles, je ne rentrerai pas dans les détails techniques de fabrication.
Voici ci-dessous le modèle de mon ami Marc.
La poignée comme évoqué auparavant ne comporte plus de système de verrouillage au fourreau. Elle est de construction simplifiée, la lame et le pommeau sont forgés d’une seule pièce. Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont systématiquement phosphatées.
Marquages du constructeur American Cutlery of Chicago et année de fabrication
La lame est du même type que le M1910, elle comporte différents marquages US, mais sans de n° de série et sans (bombe enflammée).
Fabricant LF & C 1918
Le fourreau est un modèle expérimental en métal avec peinture originale de couleur olive terne et bracelet en cuir daté 1918.
Période d’utilisation :
Les bolos M-1917 ont été brièvement utilisés durant une année, ils n’étaient pas été distribués à chaque soldat, mais quelques-uns ont été distribués à chaque unité conformément aux T / O pour le type d’unité déployée et leur mission. Les escouades de mitrailleuses ont reçu des bolos pour dégager leur champ de tir.
En raison de son poids et de sa garde mal conçue, le bolo était un couteau de coupe inefficace par rapport à une machette bien conçue. La machette M-1942, à lame longue l’a officiellement remplacé au début de la Seconde Guerre mondiale.
Remarques perso :
Merci à Marc pour les photos car je ne possède pas ce très rare modèle. Hélas …
Le 17/04/20.