A l’aide d’un cutter supprimer toutes les anciennes coutures
Avec une aiguille et un fil très résistant, reprendre les coutures en passant si possible dans les anciens trous
Si le fil n’a pas la mème couleur que le fil d’origine, ne pas hésiter à le teinter
.
Porte-fourreau don le cuir est un peu sec
Trois solutions existent :
– l’huile de pied de boeuf qui est utilisée dans les cas les plus graves,
– l’essence de térébenthine pour un cuir légèrement défraichi,
– le lait mixa bébé dans les cas les moins graves.
Allemagne (1918-1945)
février 17th, 2016
Le Troisième Reich est un terme désignant l’état allemand nazi dirigé par Adolf Hitler de 1933 à 1945. Ce terme est souvent utilisé en alternance avec celui d’« Allemagne nazie ».
La Seconde Guerre mondiale
Ci-dessous, baïonnettes fabriquées de 1933 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, pour y accéder il suffit de cliquer sur le lien.
Baïonnette modèle 1884-98 (3ème type)
Baïonnette modèle 1884-98 (WKC) à usage commercial
Baïonnette modèle 1884-98 (de fabrication privée)
Autres
Couteau-baïonnette de parade (1933-42)
Ci-dessous, baïonnettes d’autres pays utilisées durant la Seconde Guerre mondiale par la Wehrmacht.
Baïonnette WZ 28 datée 39 (Pologne)
Baïonnette WZ 24 réutilisée par l’Allemagne
Ci-dessous, baïonnettes fabriquées avant ou durant la Seconde Guerre mondiale destinées à l’exportation.
Baïonnette modèle 1884-98 3ème type (Portugal)
Baïonnette modèle 1884-98 3ème type (Espagne)
La république de Weimar est le nom donné par les historiens au régime politique en place en Allemagne de 1918 à 1933. Le traité de Versailles a limité la taille de la Reichswehr à 100 000 soldats (comprenant sept divisions d’infanterie et trois de cavalerie), 10 voitures blindées et une marine (la Reichsmarine) limitée à 36 navires en service actif. Cette armée a réutilisé une partie de l’armement fusils et baïonnettes de la Première Guerre mondiale.
Ci-dessous, baïonnettes utilisées durant cette période.
Baïonnette modèle 1884-98 (2ème type)
Autres
Couteau-baïonnette dit de deuil
Couteau-baïonnette M-1898 court pour officiers
Bulgarie
février 17th, 2016
Les états membres du pacte de Varsovie (1955-1991) après le retrait de l’Albanie
La Bulgarie et le pacte de Varsovie
Forces disponibles en 1989 : 117 000 militaires 10% de l’effectif.
La Bulgarie a fait partie du pacte de Varsovie de 1955 jusqu’à son retrait en 1991.
Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées durant cette période, pour y accéder il suffit de cliquer sur le lien.
Baïonnette modèle 6×4 (AKM type II)
Autres
Le royaume de Bulgarie est le régime politique en place en Bulgarie de 1908 à 1946, qui voit le jour lorsque la principauté de Bulgarie déclara son indépendance formelle vis-à-vis de l’Empire ottoman, et disparut après la Seconde Guerre mondiale, lors de la mise en place du régime Communiste de la République populaire de la Bulgarie.
La Seconde Guerre mondiale
Dans la Seconde Guerre mondiale, le Royaume de Bulgarie adhère à l’Axe Rome-Berlin-Tokyo en mars 1941 et déclare la guerre au Royaume-Uni et aux États-Unis le 13 décembre 1941, mais pas à l’Union soviétique, et ne participe donc pas à l’invasion de l’URSS aux côtés du Troisième Reich en juin.
Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées durant la Seconde Guerre mondiale.
La Première Guerre mondiale
Dès le déclenchement du Premier Conflit mondial, le royaume de Bulgarie, proche des puissances centrales, est courtisé par les deux alliances qui s’opposent dans le conflit. Faisant monter les enchères entre les deux blocs d’alliance, Il entre dans le conflit le 05 octobre 1915 aux côtés de l’Autriche-Hongrie, de l’Allemagne et de l’Empire ottoman.
Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées durant la Première Guerre mondiale.
Baïonnette modèle 1895 (allemande)
Autriche
février 17th, 2016
L’Autriche est devenue neutre à l’issue d’une lutte entamée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour recouvrer sa souveraineté, laquelle ne lui fut restituée qu’en 1955, après plusieurs années d’atermoiements de la part des Soviétiques, par le Traité d’Etat autrichien.
Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées après la Seconde Guerre mondiale, pour y accéder il suffit de cliquer sur le lien.
Baïonnette-poignard FMsr78 Glock
Baïonnette FAL tubulaire (type C)
Autres
La Seconde Guerre mondiale
Lors du référendum du 10 avril 1938 sur l’Anschluss, 99,73 % de la population se prononce pour, selon les résultats officiels. On parle alors de « réunification ». Ce rattachement s’est fait sans violence, car sans résistance de l’armée autrichienne. La communauté internationale ne réagit pas.
L’histoire de l’Autriche se confond avec celle de l’Allemagne de 1938 à 1945 dans le cadre d’une nouvelle entité politique le Grand Reich. Intégrée dès lors au Reich depuis l’Anschluss, ses anciennes institutions sont dissoutes le 17 mars 1938.
En 1938 lors de l’annexion allemande, l’Autriche adopte la Karabiner 98k.
Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées durant la Seconde Guerre mondiale.
Baïonnette modèle 1884-98 3ème type
L’entre deux Guerres
La république est établie le 21 octobre 1919, lors de la ratification du traité de Saint-Germain par l’Autriche. Elle succède à l’éphémère République d’Autriche allemande créée lors du démembrement de l’Empire austro-hongrois. La constitution est signée en 1920 et amendée en 1929. La Première République disparaît le 12 mars 1938 lorsque l’Autriche est annexée par le Troisième Reich (Anschluss).
Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées durant cette période.
Baïonnette modèle1895 pour MP 34
Baïonnette modèle 1895 standard
Baïonnette (NCO) modèle 1895 arme de côté (variante)
Baïonnette (NCO) modèle 1895 arme de côté (variante)
L’Autriche-Hongrie, couramment mais improprement appelée « Empire austro-hongrois », son nom exact étant « Double monarchie austro-hongroise », est, de 1867 jusqu’en 1918, un état d’Europe centrale, constitué de l’Empire d’Autriche et du Royaume de Hongrie, unis par la maison de Habsbourg-Lorraine et liés par un « compromis austro-hongrois ». Les territoires régis au sein de cette structure étatique comprennent trois entités :
- les Royaumes et pays représentés au conseil d’Empire incluant notamment l’Archiduché d’Autriche, le Royaume de Bohême et le Royaume de Galicie ;
- les Pays de la Couronne de Saint-Étienne incluant le Royaume de Hongrie et le Royaume de Croatie-Slavonie ;
- après 1908, la Bosnie-Herzégovine (occupée et administrée des 1878 mais restée nominalement ottomane durant 30 ans).
La Première Guerre mondiale
Le 28 juillet 1914, l’Autriche-Hongrie déclare officiellement la guerre au Royaume de Serbie, ce qui, par le jeu des alliances, plonge toute l’Europe dans le « troisième chapitre des guerres balkaniques ». Soutenue par le Reich, la « monarchie danubienne » est rapidement placée sous une tutelle allemande de plus en plus forte au fil de la guerre, privant la double monarchie de toute possibilité de sortie du conflit sans l’aval du Reich.
Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées par l’Empire austro-hongrois.
Baïonnette (Ersatz) pour modèle 1895
Baïonnette (Ersatz) pour modèle 1888
Baïonnette (Ersatz) pour armement Werndl
Baïonnette modèle 1912 (court)
Baïonnette modèle 1895 (standard)
Baïonnette modèle 1895 de cavalerie
Baïonnette modèle 1895 de cavalerie (NCO)
Baïonnette modèle 1895 (fabrication allemande)
L’empire d’Autriche (en allemand : Kaisertum Österreich) est le nom officiel porté par l’ensemble des territoires sous domination autrichienne de 1804 à 1867.
Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées durant cette période.
Couteau multifonctions modèle 2008
février 15th, 2016
Longueur : 111 mm
Poids : 130 g
Valeur : €€
Rareté :
Ce couteau d’une qualité exceptionnelle fabriqué par Victorinox est utilisé depuis 2009 par l’armée suisse et allemande.
L’année de fabrication (11) est inscrite sur la lame
1. Lame blocable 2/3 tranchant ondulé
2. Tournevis Phillips
3. Ouvre-boîtes
4. Petit tournevis
5. Décapsuleur blocable
6. Tournevis
7. Dénudeur de fils électriques
8. Poinçon alésoir
9. Anneau
10. Scie à bois
Le 17/05/22.
Restauration d’un fourreau modèle 1886 inutilisable
février 10th, 2016
Fourreau inutilisable, tordu, rouillé…
Suppression de la partie abimée et récupération de l’extrémité
Extrémité du fourreau brasé
Ici présenté un modèle de fourreau Lebel modèle 1886, inutilisable pour une baïonnette de longueur standard (fourreau en partie rouillé), j’ai donc supprimé la partie abîmée, récupéré l’extrémité et brasé l’ensemble.
Après cette réparation la longueur totale du fourreau est de 370 mm, idéale pour une baïonnette modèle 1886 raccourcie ou transformée en poignard de tranchée.
Restauration d’un fourreau de type US M8A1 en fibre
janvier 26th, 2016
Fissure avant réparation
Bakélite réduite en poudre
Colle forte appliquée dans la fissure
Avant sèchage appliquer la bakélite de façon à créer une pâte
Poncer l’ancienne fissure avec du papier de verre très fin
Recouvrir la partie abîmée avec un verni mat mais sans excès
Argentine
décembre 25th, 2015
La guerre des Malouines est un conflit opposant l’Argentine au Royaume-Uni dans les îles Malouines, Géorgie du Sud et Sandwich du Sud. Il commence le 2 avril 1982 avec le débarquement de l’armée argentine. Il se termine le 14 juin 1982 par un cessez-le-feu. Il se conclut sur une victoire britannique qui permet au Royaume-Uni d’affirmer sa souveraineté sur ces territoires.
Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées par l’Argentine durant ce conflit, pour y accéder il suffit de cliquer sur le lien.
Baïonnette modèle FAL (type C)
Baïonnette modèle FAL (type A)
Autres
Machette d’artillerie modèle 1909
La Seconde Guerre mondiale : L’Argentine restera neutre malgré son soutien relatif à l’Allemagne Nazie.
La Première Guerre mondiale : Six pays d’Amérique latine resteront neutres jusqu’à la fin de la guerre : Argentine rétive à l’influence américaine, Mexique en pleine révolution, Chili où la minorité allemande est active, Venezuela, Colombie et Paraguay.
Petit rappel historique du début du 19ème siècle (tension Argentine et Chili)
L’Argentine à droite, partage une frontière commune avec le Chili de 3 500 Km.
Le tracé de la frontière entre le Chili et l’Argentine a été un casse-tête pour les géographes et les diplomates. Nommé par les géographes anciens « Tierra Magallanica, de los Patagones y los Cesares », les Terres Magellaniques, des Patagons et des Césars.
Dès le lendemain de l’indépendance de ces deux nations (respectivement en 1818 et 1816) et tout au long du 19ème siècle, ce ne furent que tensions, menaces, risques d’intervention militaire. La signature, en 1881, d’un traité des frontières offrait un compromis fragile à peu près satisfaisant pour les deux pays. La cordillère des Andes servit de frontière naturelle sur près de 3 500 km, mais ni le Chili, ni l’Argentine n’obtinrent l’accès souhaité aux deux océans. On a établi un tracé à grand coup de sabre, sans se soucier des détails. Et à l’échelle de l’Amérique, un détail équivaut à des territoires immenses, grands comme des départements en Europe.
Au Chili, le Pacifique, à l’Argentine, l’Atlantique. Grosso-modo, on trancha ainsi. Et entre les deux, à la pointe extrême de l’Amérique du Sud, ce que Coloane appelle « la queue du continent », un partage territorial qui coupe la Terre de Feu en deux morceaux juxtaposés. Plusieurs erreurs géographiques et diplomatiques furent commises dans ce long et laborieux partage de terres sud-américaines, et dans le tracé des frontières, ce qui inspira à Don José Miguel Yrrazaval un livre très critique, paru en 1930.
Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées durant cette période.
Autres
Machette d’artillerie modèle 1909
Albanie
décembre 19th, 2015
Les états membres du pacte de Varsovie (1955-1991) après le retrait de l’Albanie en 1968.
Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées par l’Albanie, pour y accéder il suffit de cliquer sur le lien.
Baïonnette modèle 56 pour fusil d’assaut
Fusils Schmidt-Rubin
novembre 13th, 2015
Les fusils Schmidt-Rubin sont une série de fusils de l’armée suisse utilisés entre 1889 et 1958. Ils se distinguent par l’action du verrou à tir rectiligne inventé par Rudolf Schmidt et utilisaient la cartouche de calibre 7,5 mm.
Fusil Schmidt-Rubin modèle 1931 :
N° de série de 520 010 à 999 999 et 215 001 à 263 330, production totale : 520 868
Durant les années 1930, l’armée suisse se rendit compte que son fusil M-1911 (G 11), était dépassée. Elle passa donc commande pour une carabine plus moderne, plus précise que le fusil G 11 et la carabine K 11. D’un poids léger, d’une grande robustesse (mais nécessitant un entretien assez fin, ce que les soldats suisses pouvaient faire étant donné leur excellente formation) et d’une précision remarquable, le K 31 était très apprécié des troupes suisses. Cette nouvelle arme devrait aussi être moins cher à produire que la série G 11 et K 11.
Année de production et n° de série :
1933 : 520 010 à 521 202 1946 : 864 651 à 880 250
1934 : 521 203 à 536 736 1947 : 880 251 à 901 200
1935 : 536 737 à 550 400 1948 : 901 201 à 921 300
1936 : 550 401 à 561 727 1949 : 921 301 à 936 800
1937 : 561 728 à 573 366 1950 : 936 801 à 950 000
1938 : 573 367 à 583 700 1951 : 950 001 à 973 050
1939 : 583 701 à 599 000 1952 : 973 051 à 994 450
1940 : 599 001 à 632 575 1953 : 994 451 à 999 999
1941 : 632 576 à 686 725 1954 : 215 001 à 222 450 (deuxième série)
1942 : 686726 à 736 075 1955 : 222 451 à 239 600
1943 : 736 076 à 786 550 1956 : 239 601 à 250 850
1944 : 786 551 à 838 450 1957 : 250 851 à 260 200
1945 : 838 451 à 864 650 1958 : 260 201 à 263 330
Fusil Schmidt-Rubin modèle 1911 :
N° de série de 30 001 à 215 100, production totale : 185 150 (pour l’armée)
Produit durant la même période que le fusil G 1911, cette carabine M-1911 (longueur 1 105 mm) grâce à ses bonnes qualités balistiques remplace progressivement le fusil long (1 310 mm). Alors que la production du fusil M-1911 est arrêtée en 1919, la production de la carabine essentiellement distribuée en priorité aux troupes (du génie, artillerie, cycliste, mitrailleur, etc…) a continué jusqu’en 1933.
Année de production et n° de série :
1914 : 030 001 à 36 000 1920 : 091 001 à 097 500 1928 : 159 001 à 170 500
1915 : 036 001 à 40 000 1921 : 097 501 à 106 000 1929 : 170 501 à 183 300
1916 : 040 001 à 53 000 1922 : 106 001 à 113 500 1930 : 183 301 à 193 200
1917 : 053 001 à 54 400 1923 : 113 501 à 121 400 1931 : 193 201 à 202 000
. : 055 001 à 62 000* 1924 : 121 401 à 129 000 1932 : 202 001 à 211 200
. : 062 301 à 70 000** 1925 : 129 001 à 136 500 1933 : 211 201 à 215 100
1918 : 070 001 à 89 000 1926 : 136 501 à 146 400
1919 : 089 001 à 91 000 1927 : 146 401 à 159 000
Notes:
* Les numéros de série 54401-55000 et 62001 à 62300 sont manquants (900 pièces)
** Les numéros de série 69701-69750 ont des entrées doubles, mais ne sont saisies qu’une seule fois dans cette liste. En conséquence, le total du modèle 1911 carabines énumérés ici est de 185150 pièces.
Fusil Schmidt-Rubin modèle 00/11 (1900-1911) :
N° de série de 1 à 18 750 et de 20 001 à 27 900
Les fusils M-1889/1900 courts et 1905 court de cavalerie ont été converties à la norme K11 à partir de septembre 1913 jusqu’à décembre 1920, après transformation ces armes sont presque identiques à la carabine K11. Les modèles M-1889/1900 ont conservé leurs numéros d’origine (de 1 à 18 750), les M-1905 possédaient des numéros originaux (de 1 à 7 900), après transformation leur numérotation est augmenté de + 20 000 soit pour le n° 1, 1 + 20 000 = 20 001 et le dernier 7 900 + 20 000 = 27 900 (environ 325 carabines n’ayant pas été converties).
Fusil Schmidt-Rubin modèle 1911 (G 11) :
N° de série de 355 001 à 482 000, production totale : 133 000
En plus de moderniser leurs vieux fusils, en 1913, le modèle infanteriegewehre 1911 (G 11) a été officiellement adopté. Ces fusils (longueur 1 310 mm), avec ceux convertis à la nouvelle configuration, utilise la nouvelle série de cartouche de calibre 7,5 x 55 mm suisse (GP11). Le fusil M-1911 possédait toutes les améliorations du M-1896-11, il fut produit à partir de 1912 à octobre 1919.
Année de production et n° de série :
1912 : 355 001 à 361 000 1915 : 374 001 à 396 000 1919 : 479 001 à 482 000
1913 : 349 000 à 355 000 1916 : 396 001 à 428 000
. : 361 001 à 369 000 1917 : 428 001 à 459 000
1914 : 369 001 à 374 000 1918 : 459 001 à 479 000
Fusil Schmidt-Rubin modèle 1889-1900 :
N° de série de 1 à 18 750, production totale : 18 750
En 1896, il a été décidé d’équiper l’artillerie et les autres troupes de la zone arrière avec des fusils plus court (longueur 1 100 mm). le 27 Février 1900, le modèle 1889-1900 a été délivré au troupes de forteresse, aux artilleurs, aux troupes de vélo, aux sociétés de ballons et aux entreprises de communication. Ce fusil fut produit de 1901 à 1911 au Eidgenoessische Waffenfabrik, Berne.
Année de production et n° de série :
1901 : 1 à 5 000 1905 : 7 801 à 9 300 1909 : 14 301 à 15 950
1902 : 5 001 à 5 885 1906 : 9 301 à 10 800 1910 : 15 951 à 17 450
1903 : 5 886 à 6 800 1907 : 10 801 à 12 550 1911 : 17 451 à 18 750
1904 : 6 801 à 7 800 1908 : 12 551 à 14 300
Fusil Schmidt-Rubin modèle 1887 de cadet :
N° de série de 1 à 7 420 et 15 001 à 15 477, production totale : 7 900
En 1893, le fusil Vetterli Cadet M-1870 à un coup était en pénurie. Par conséquent, il a été décidé de construire une nouvelle carabine cadets (7 à 16 ans), basée sur la conception de M-1889 mais de longueur réduite à 1 105 mm.
Adoptée en 1898, ces armes sont la propriété des cantons ou communes, mais avec interdiction de les vendre ou de s’en défaire, car elles doivent former une réserve de guerre. Ce fusil à un coup est muni d’une double graduation lui permettant d’utiliser la cartouche d’ordonnance ou la cartouche à charge faible, dite cartouche pour fusils de cadets.
Fusil Schmidt-Rubin modèle 1896-11 :
N° de série de 212 001 à 349 000 (marquage année de reconversion), production totale : 6 000 (reconversion)
Le fusil M-1896-11 provient de la transformation du fusil M-89-96 (de 1911 à 1920). Il se distingue à l’extérieur par les signes suivants : Ecusson 89-96 modifié pour recevoir le magasin 1911 à 6 cartouches. La crosse dite à l’anglaise devient demi-pistolet par adjonction de cette partie, la plaque de couche est conservée. le canon a été changé semblable au futur M-1911, il est aussi doté d’une nouvelle hausse. Le fusil est aussi plus léger, plus facile à manipuler, avec des nouvelles cartouches calibre 7.5 x 55 suisse (GP11) de vitesse accrue.
Fusil Schmidt-Rubin modèle 1889-96 :
N° de série de 212 001 à 349 000, production totale : 137 000
Les faiblesses inhérentes des fusils M-1889 ont été reconnues après une expérience prolongée avec la 7,5 mm cartouche M-1890 calibre 7,5 x 54,5 mm suisse (GP90 / 23). Dès que des tentatives ont été faites pour augmenter la vitesse initiale en augmentant la charge de poudre, divers problèmes sont apparus. Afin de résoudre ces problèmes le 27 Septembre 1897 la culasse a subi une légère transformation. Bien que le fusil M-1889-1896 ressemblait à son prédécesseur à l’extérieur, les pattes de blocage avaient été déplacées à l’avant du porte-douille. Les fusils ont été reclassés comme « Gewehr 89/96» en 1909, fabriqué de 1897 à 1912 au Eidgenoessische Waffenfabrik, Berne.
Année de production et n° de série :
1897 : 212 001 à 221 000 1901 : 268 501 à 280 000 1905 : 310 001 à 316 000 1909 : 332 001 à 336 800
1898 : 221 001 à 236 500 1902 : 280 001 à 292 000 1906 : 316 001 à 322 000 1910 : 336 001 à 343 100
1899 : 236 501 à 252 000 1903 : 292 001 à 302 000 1907 : 322 001 à 327 000 1911 : 343 001 à 345 000
1900 : 252 001 à 268 500 1904 : 302 001 à 310 000 1908 : 327 001 à 332 000 1912 : 345 001 à 349 000
Fusil Schmidt-Rubin modèle 1889 :
N° de série de 1 à 212 000, production totale : 212 000
Le M-1889 était le premier de la série des fusils Schmidt-Rubin qui a servi la Suisse de 1891 à 1953. Le fusil tire son nom du concepteur de son action, le colonel Rudolf Schmidt, et le concepteur de ses munitions, le colonel Eduard Rubin. La production du fusil a commencé en 1891 jusqu’au 29 avril 1897. L’action de boulon de droite-pull permet à l’utilisateur de tirer le verrou vers l’arrière pour déverrouiller l’action et éjecter la cartouche usagée dans un mouvement, et pousser la culasse vers l’avant à la chambre un tour, Cock l’attaquant, et verrouiller l’action. Ceci est, par opposition à une action de boulon traditionnel, dans lequel l’utilisateur doit lever le levier d’armement pour déverrouiller l’action avant de tirer la culasse en arrière. Le Schmidt-Rubin M-1889 (longueur 1302 mm) était une arme de pointe pour son époque, il était l’un des premiers fusils à utiliser des munitions de cuivre chemisé GP90 calibre 7,5 x 53,5 mm, conçue par le colonel Rubin en 1882. La plupart des balles utilisées en Europe à l’époque, à l’exception du M-1886 fusil Lebel d’un calibre de 8 mm à double enveloppe métallique, étaient autour des 12 mm.
Année de production et n° de série :
1891 : 000 001 à 024 900 1894 : 174 101 à 174 887 1896 : 195 501 à 208 000
1892 : 024 901 à 115 000 : 175 001 à 183 000 1897 : 208 001 à 212 000
1893 : 115 001 à 174 100 1895 : 183 001 à 195 500
26/07/24